Isaac Itshak Brudo
Première Poste a Mazagan et au Maroc
Le premier timbre marocain MAZAGAN-MAROC 1891
Le service des postes était fait par des entreprises particulières, qui fonctionnaient entre 1891 et 1909 et dont la plupart employaient des timbres spéciaux, ces timbres ne pouvaient affranchir que la correspondance d'une ville à l'autre et portent généralement le nom de ces villes comme indiqués sur mes timbres imprimés localement.
Les postes locales privées
Au Maroc, il faut préciser que les divers bureaux de postes au Maroc ont été sous influence anglaise, française, espagnole, et allemande respectivement en 1852, 1857, 1899. Les postes privées ont précédé la poste de l'État et ont démontré aux autorités de ce pays, qui n'avaient pas encore osé affronter la concurrence des postes étrangères, que des Marocains pouvaient fort bien faire fonctionner une poste moderne.
Ainsi les postes privées ont-elles donné l'exemple à l'État. Ce fut en effet le succès de la poste locale MAZAGAN MAROC fondée 1891 par Isaac Brudo et sous influence française offrant un service de courrier entre Mazagan et Marrakech qui incita le Sultan à vouloir la lui "acheter", en 1892.
Et c'est parce que Brudo refusa ce sacrifice prématuré, que le Sultan réagit en fondant enfin une poste chérifienne.
Cependant ces postes privées, elles-mêmes, presque toutes organisées par des sujets juifs du Sultan associés à des entrepreneurs étrangers, s'étaient inspirées du modèle des bureaux de poste étrangers, dont elles prolongeaient le champ d'action.
C'est ainsi que les premiers timbres postaux marocains furent émis en 1891 par des entreprises privées qui ne géraient que des lignes de correspondance de ville à ville (cf. Timbre privé). Leurs figurines furent souvent de piètre qualité d'impression, mais leurs services furent efficaces.
Le système des postes locales privées prendra fin en 1911, année où elles seront remplacées par les postes chérifiennes réorganisées.
Après le succès de la poste locale de Mazagan-(Maroc) Marrakech, fondée par Issac Brudo, qui incita le sultan Hassan 1er à vouloir la lui acheté en 1892 et parce que Brudo refusa ce sacrifice prématuré, que le sultan réagit en fondant enfin une poste chérifienne.
La 1° et la 2° ligne : MAZAGAN-MARRAKECH. Les timbres d' ISAAC BRUDO 1899.
La 3° Ligne : MAZAGAN-AZEMMOUR-MARRAKECH 1897.
MAZAGAN- MARRAKECH 1893.
MAZAGAN-MARRAKECH (5 & 10 centimos) 1893 MAZAGAN- (MAROC) MARRAKECH 1891 est :
(Le 1er timbre marocain Postes locales).
1892 POSTE MOGADOR-MAROC CRÉATEUR A. MAIMARAN.
1896 POSTE TETOUAN-CHEFCHAOUEN CRÉATEUR JOSEPH BENCHIMOL.
1895 TANGER-ARZILA CRÉATEUR AARON COHEN.1
897 FEZ MEQUINEZ CRÉATEUR MESSAOUD BENSIMON.
1897 MAZAGAN AZEMMOUR MARRAKECH CRÉATEUR MARCEL BENSIMON ET CELUI DONT FAIT RÉFÉRENCES ÉTAIT SOUS INFLUENCE ALLEMANDE DE 1893 .
Le service des postes était fait par des entreprises particulières, qui fonctionnaient entre 1891 et 1909 et dont la plupart employaient des timbres spéciaux, ces timbres ne pouvaient affranchir que la correspondance d'une ville à l'autre et portent généralement le nom de ces villes comme indiqués sur mes timbres imprimés localement.
Les postes locales privées
Au Maroc, il faut préciser que les divers bureaux de postes au Maroc ont été sous influence anglaise, française, espagnole, et allemande respectivement en 1852, 1857, 1899. Les postes privées ont précédé la poste de l'État et ont démontré aux autorités de ce pays, qui n'avaient pas encore osé affronter la concurrence des postes étrangères, que des Marocains pouvaient fort bien faire fonctionner une poste moderne.
Ainsi les postes privées ont-elles donné l'exemple à l'État. Ce fut en effet le succès de la poste locale MAZAGAN MAROC fondée 1891 par Isaac Brudo et sous influence française offrant un service de courrier entre Mazagan et Marrakech qui incita le Sultan à vouloir la lui "acheter", en 1892.
Et c'est parce que Brudo refusa ce sacrifice prématuré, que le Sultan réagit en fondant enfin une poste chérifienne.
Cependant ces postes privées, elles-mêmes, presque toutes organisées par des sujets juifs du Sultan associés à des entrepreneurs étrangers, s'étaient inspirées du modèle des bureaux de poste étrangers, dont elles prolongeaient le champ d'action.
C'est ainsi que les premiers timbres postaux marocains furent émis en 1891 par des entreprises privées qui ne géraient que des lignes de correspondance de ville à ville (cf. Timbre privé). Leurs figurines furent souvent de piètre qualité d'impression, mais leurs services furent efficaces.
Le système des postes locales privées prendra fin en 1911, année où elles seront remplacées par les postes chérifiennes réorganisées.
Après le succès de la poste locale de Mazagan-(Maroc) Marrakech, fondée par Issac Brudo, qui incita le sultan Hassan 1er à vouloir la lui acheté en 1892 et parce que Brudo refusa ce sacrifice prématuré, que le sultan réagit en fondant enfin une poste chérifienne.
La 1° et la 2° ligne : MAZAGAN-MARRAKECH. Les timbres d' ISAAC BRUDO 1899.
La 3° Ligne : MAZAGAN-AZEMMOUR-MARRAKECH 1897.
MAZAGAN- MARRAKECH 1893.
MAZAGAN-MARRAKECH (5 & 10 centimos) 1893 MAZAGAN- (MAROC) MARRAKECH 1891 est :
(Le 1er timbre marocain Postes locales).
1892 POSTE MOGADOR-MAROC CRÉATEUR A. MAIMARAN.
1896 POSTE TETOUAN-CHEFCHAOUEN CRÉATEUR JOSEPH BENCHIMOL.
1895 TANGER-ARZILA CRÉATEUR AARON COHEN.1
897 FEZ MEQUINEZ CRÉATEUR MESSAOUD BENSIMON.
1897 MAZAGAN AZEMMOUR MARRAKECH CRÉATEUR MARCEL BENSIMON ET CELUI DONT FAIT RÉFÉRENCES ÉTAIT SOUS INFLUENCE ALLEMANDE DE 1893 .
Histoire et Anecdotes sur la Ville de Mazagao, Mazagan et El Jadida
Le coin de l'histoire
Issac Brudo en 1891 a Mazagan
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Marrakechnews :
L'histoire de la poste marocaine ne peut se dissocier de l'histoire de la première ligne privée créée en 1891, reliant Marrakech à Mazagan (actuelle El Jadida). En effet, il s'agit là du premier service qui émit des timbres-poste, celui de Isaac Brudo en 1891. Ce dernier est le premier qui eut l'idée de créer ce service pour assister les négociants étrangers en l'absence de service postal organisé au Maroc très ouvert, à l'époque, au commerce extérieur. Mazagan était le port le plus important au Maroc sur l'océan. Elle comptait près de 16000 habitants dont 300 européens environ. Marrakech comptait 80000 habitants dont très peu d'européens. Les courriers du service Isaac Brudo parcouraient 205 Kms, passant par Sidi Bennour, Smira et Souinia. L'affranchissement avait été fixé à 25 centimes pour les lettres ordinaires et pour les imprimés ne dépassant pas 100 grammes. Le premier timbre portait la légende « Mazagan à Maroc » (Maroc dans le sens de Marrakech). Le service était d'abord hebdomadaire, puis augmenta progressivement de fréquence grâce au succès qu'il rencontra, si bien qu'il finit par devenir quotidien dans les deux sens. Cette nouvelle organisation a permis la réduction du tarif à 10 centimes en septembre 1892. Isaac Brudo dirigeait son bureau depuis Mazagan où il résidait. Son correspondant à Marrakech s'appelait Jacob Hazan dont le collaborateur immédiat s'appelait Abraham Corcos. Devant le succès de la ligne Mazagan Marrakech, Brudo créa un autre service entre Marrakech et Safi. Son ami Joseph André s'occupa de l'organisation et de la direction. La poste française rendit un hommage au service postal Brudo et émettant, à l'occasion de « la journée du timbre » en 1949, un timbre « Chasse à la gazelle » d'une valeur de 10 francs +5 francs portant l'inscription « Courrier français Brudo Mazagan Marrakech ». Premier hommage rendu par une poste officielle à un service postal privé. Documentation « Amicale Philatélique France Israël » Témoignage sur
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Ness a écrit:
------------------------------------------------------- > bonjour, > cet immeuble me rappelle bien des souvenirs.... après avoir été la poste ,c est devenu l immeuble > Cohen il appartenait a mon grand pere Messod Cohen > ,le père de ma Maman Luna, > et je suis né dans la chambre de ma grand mere > CLARA (tout le monde l appelait Maman Claire..) c'était au premier étage la fenêtre tout a fait a gauche , pour en revenir aux WAKNINE il y en avait un qui s > appelait ISAAC WAKNINE () il devait être de 1943 (un > crack en classe très intelligent...)je voudrais > bien savoir ce qu il est devenu avec ElbAz > ELIE (son pere reparait les postes de radio a coté > de la pharmacie principale), ETEDGUI,LAZAR.... > A+ > ben salut Ness j'ignore pour l'instant ton identite bien que nous nous connaissions bienje suis comme tu le vois le lazare dont tu parles envoies moi un mail pour que je puisse te reconnaitre.(serrais tu par hazard dadi azoulay???)j'ai aussi quelques informations concernant nos amis communs.salut et a bientot. lazare R |
M.Buissonn était Auvergnat, ses filles s'appelaient Madeleine et Marie-Thérèse, son fils Marcel. M. Antoine Buisson est arrivé en 1913 à Mazagan, il était ingénieur et a épousé une Mazaganaise, Melle Nègre. A part le chateau, il avait construit avec des associés, l'usine de transformation de chiffons en laine manufacturée.Celle-ci n'existe plus ma&is le chateau a été vendu à un ancien pacha ou Caïd de Marrakech. Je me souviens de ce pacha qui passait tous les vendredis avec son fidèle serviteur qui lui portait le petit tapis de prière.
Salut à vous.
tita
Pour le chateau buisson, quand nous étions en primaire, avant d'entrer en classe l'aprés-midi, nous allions tout un groupe vers la mer qui se trouve au pied cu chateau, car parait-il il y avait de jolies sirènes, nous tremblions de peur mais la curiosité était plus grande et bien évidemment, nous revenions bredouilles, ce serait pour la prochaine fois, et chaque fois c'était pareil.
A bientôt
tita
C'est drole, Tita, cette histoire des sirènes au chateau Buisson. Parce que je m'en souviens très bien et pourtant c'est environ plus de 5 ans après toi. Cette légende a dû être tenace et ce chateau générer beaucoup de phantasmes, remplis de merveilleux et d'insolite; c'était avant l'heure notre chateau de Disney de "la belle au bois dormant" que l'on voyait au Paris-Ciné de Mme Dufour...
son arriére grand pére qui avait une boutique au mellah et qui un jour en voulant faire un trou dans le mur, a decouvert la citerne portugaise dont tout le monde ignorait l'existence.Lorsque mon fils m'a rapportait cette histoire , je n'y ai pas crue et pris ça pour un canular.
j'ai appris que ce jeune homme était le petit fils de M Ruimy (BATA)
et arriére petit fils du coté maternelle de M Bénatar le propriétaire de la boutique en question.
Mon frére Léon qui travaillait à la municipalité de mazagan et qui s'occupait de la ville m'a confirmé que c'était vrai.
Salut à vous.
tita
Pour le chateau buisson, quand nous étions en primaire, avant d'entrer en classe l'aprés-midi, nous allions tout un groupe vers la mer qui se trouve au pied cu chateau, car parait-il il y avait de jolies sirènes, nous tremblions de peur mais la curiosité était plus grande et bien évidemment, nous revenions bredouilles, ce serait pour la prochaine fois, et chaque fois c'était pareil.
A bientôt
tita
C'est drole, Tita, cette histoire des sirènes au chateau Buisson. Parce que je m'en souviens très bien et pourtant c'est environ plus de 5 ans après toi. Cette légende a dû être tenace et ce chateau générer beaucoup de phantasmes, remplis de merveilleux et d'insolite; c'était avant l'heure notre chateau de Disney de "la belle au bois dormant" que l'on voyait au Paris-Ciné de Mme Dufour...
son arriére grand pére qui avait une boutique au mellah et qui un jour en voulant faire un trou dans le mur, a decouvert la citerne portugaise dont tout le monde ignorait l'existence.Lorsque mon fils m'a rapportait cette histoire , je n'y ai pas crue et pris ça pour un canular.
j'ai appris que ce jeune homme était le petit fils de M Ruimy (BATA)
et arriére petit fils du coté maternelle de M Bénatar le propriétaire de la boutique en question.
Mon frére Léon qui travaillait à la municipalité de mazagan et qui s'occupait de la ville m'a confirmé que c'était vrai.
Mriziga - Marzaghane - Mazagao - Breija - Mazagan - El Jadida et la Faceville des Doukkala \ celle que l'on a bâtit en face de l’Océan et dont l'enceinte fortifiée de notre Citadelle étreignait les flots avec les sillons du rivage comme la Mère du Printemps berçait son enfant Azema.
La Trajectoire de cette Ville et la Politique de la Ville que doit être cette Ville
Une mémoire est plus riche et féconde par le partage et a travers la pensée pour les autres, pour les places et pour les moments qui sont a la fois les forces motrices, les routes de parcours et les destinations intermédiaires continuellement renouvelées pour la construction de l'identitaire culturel propre de cette même mémoire Doukkalaise que nous portons en nous d'une manière éternelle.
Editeur de cette page: Dr. Said El Mansour Cherkaoui
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