Judaïsme Doukkala - Mazagan Les Judaïques de Mazagan L'histoire des juifs à Mazagan remontait au 19 siècle: La nomination de Sidi mohammed ben Ettayeb comme gouverneur de la province des doukkala a été en 1821 (1240 de l'hégire). Ce nouveau gouverneur fut appel aux Judaiques établis à Azemmour (17 km au nord de Mazagan). Plusieurs de ces Familles Judaïques, déjà établis et ayant des contacts commerciaux avec les pays occidentaux de l’Europe, furent invités à habiter et peupler Mazagan dont ils devinrent ainsi les premiers habitants et optèrent d'élire domicile à la cité portugaise vu la proximité du port pour s’occuper du commerce extérieur des Doukkala. Ce choix de la Cité Portugaise ne fut pas donc comme dans les autres villes du Maroc imposé par la crainte, mais un choix stratégique déterminé par le nouveau important rôle de la communauté judaïque qu’elle incarna et mena pour la prospérité de Mazagan et de sa région de Doukkala. Ces Judaïques furent ainsi parmi les premiers bâtisseurs de la renaissance de la Nouvelle Ville Jdida dont ils ont revigoré une nouvelle direction commerciale par l'établissement de plusieurs entreprises de portée locale, régionale, nationale et internationale. Les Judaïques de Mazagan en 1861 étaient de 750 habitants. Ils avaient construit quelques boutiques de comestibles, cotonnades,quincailleries, etc.. Un bazar destinés aux cotonnades (construit en 1860)... Ces Judaïques servaient de liaison directe et de courroie de transmission entre les caravanes des doukkala qui affluèrent sur les rivages de notre Atlantic Ville et les ports de l’Europe occidentale. En effet, ces grandes familles judaïques servaient de négociants et de traducteurs de la valeur marchande Doukkalaise notamment en trouvant des débouchés extérieurs à Doukkala pour les produits de la région(bled et ils les échangeaient contre les marchandises et les produits manufacturés d’origine européenne. Toute une logistique d’emballage, de distribution et de transport fut ainsi mise sur pied en plus des maisons de courtage, de financement et courrier furent ainsi fondées par cette communauté Judaïque qui apportait la bénédiction à Doukkala sa région natale. Il n’est point étonnant de constater que dans cette perspective que l’une des premières postes du Maroc fut fondée à Mazagan par Itshak - Isaac Brudo en 1891 et bien avant au niveau local et régional. Un commerçant Judaïque nommé Maimaran, avait joué un rôle très important dans le commerce extérieur de Mazagan. Ce Judaïque descendait d'une illustre famille,dont certains membres avaient été au 18ème siècle conseillers du sultan et chefs des communautés juives du Maroc. Les Judaïques de Mazagan, sont presque colporteurs, commis, agents ou courtiers....à la fin du 19 ème siècle. Le commerce des oeufs, si considérable au début de 20ème siècle ne date que de 1884. Les premiers essais furent alors fait par M. Brudo fils (Francais), puis par M. Maimeran qui embarqua chaque mois une trentaine de caisse d'oeufs emballés dans de la paille, pour la maison H. Bottin de Londres. La famille Maimeran, était charitable et puissante .. L'histoire de cette famille célèbre au Maroc a été perdue lors d'un naufrage d'Isaac à Larache en 1859/1860.. Les européens trouvaient bon accueil chez les Maimeran; toujours prêts à leur rendre service. Comme il n'y avait pas de médecin à Mazagan vers 1840/1850; c'était Isaac Maimeran ou bien Brudo qui se chargeaient d'en faire venir un d'Espagne ou de France G/=Noms de certaines familles juives de Mazagan: Maimeran; Cohen; Bensimon; Abitbol; Pilo; Ruimy (Rabbin Mayer Ruimy de Mazagan); Amiel; Zenatti; Bensahel, Benattar, Haziza, Bendelack, Benhamou, Khakham, etc;... ....
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Dans ce bref aperçu est présentée une ébauche de ce qui est perçu et identifié comme juste une idée moderne de nos racines Judaïques et nos terres ensemencées de bénédiction Hébraïques. Cette remontée dans l’espace spiritual et dans le temps éternise par nos antécédents et nos aïeuls devint effectivement par la richesse de leurs dévotions et leur mémoires un temps de recueillement dans la distance et une norme d'identification de toutes nos mémoires ensevelies dans nos cœurs comme dans nos âmes. Jeune Amazigh Hébraïque - AIT BOUGUEMMEZ - 1937The Judaism existed in Morocco as dynasties way back before the arrival even of the Roman, the Christians and finally the Arabs with Islam. They are cemeteries in the South of Morocco as testimonial for such claims and just to cite one example, is the Family name of Suissa with descendants in Morocco as Rabi and Saint, including their actual inheritant which is Eddie Suissa have lived in the peak of the Atlas mountain surrounding Tizi N Tichka since the 4 Century before the birth of JC, Saidouna Issa alihe Salame. In fact, Suissa est un nom berbère/Amazigh qui veut dire touffe et natte de cheveu dont les Amazigh arborait dans le temps comme chevelure et distinction sociale comme cela aussi fut le cas en Chine. Said El Mansour Cherkaoui October 26, 2014 · Quelle Chance d’être en réciprocité avec son propre environnement culturel et ethnique traduisant ainsi une harmonie avec le ton et son temps et avec le verbe et sa note telle qu'une manifestation loyale dans leur propre espace lyrique qui fleurit tes dons artistiques. Dans les méandres d'un tel retour aux sources véhicule l'expression vocale de Françoise Atlan en tant qu'un cri joyeux et un élan gracieux tels que les Zgharites saluant le retour de ses enfants à leur mère-tribus. Ton retour est proclamée par une exclamation de bienvenue au berceau familial qui enveloppant ta présence dans son propre drap de musique ancestrale. AIT BOUGUEMMAZ "La Vallée Heureuse" — الجمال الحقيقي للمغرب — الحلقة 1 - The Real Beauty of Morocco AIT BOUGUEMMAZ "La Vallée Heureuse" — الجمال الحقيقي للمغرب — الحلقة 1 Nous restons une nation ayant un dénominateur commun d'origine et de trajectoire culturelle par dessus les cimes de l'Atlas, les plaines de nos deux façades maritimes et au delà des dunes et des tempêtes de sable de notre quadruple Saharien Sahels and Sawahels. Ce dénominateur commun est le phare dans les ténèbres de l'inconnu et aussi dans cette vision de notre passé qui est d'origine passagère, déformatrice et extérieure a notre réelle identité. Cette lumière d'essence divine dans son tracé et comme dans la compréhension des forces occultes fut la première révélée par un prophète-messager qu'est Sayidouna Moussa-Moshe-Moise. Le Message apporté par Sayidouna Mohammed prône le respect de Sayidouna Moussa-Moshe-Moise et présente Saydouna Ibrahim comme le Père fondateur, Allayhoum Salam. Pour évaluer la juste portée de cette présence multi-millénaire des Judaïques au Maroc qui fut le propre des contrées rurales au Maroc ou la majorité de la population maure avait toujours existé avant l'urbanisation forcée sous les dynasties Almohades et ses suivantes, il faut analyser les écrits sur les périodes avant l'arrivée de l'Islam en Afrique. Juste to give a glimpse on the deep roots of the Judaism in the making of the Moroccan Personality without any consideration of faith, I would suggest the study of the presence of 700 Rabbis buried in Morocco including the ones that I had the chance to develop the following presentation which to be considered as just a tip of an iceberg or a dune in the Moroccan Sahara and Fertile Lands: Communauté Judaïque de DebdouUn magnifique reportage partagé par le CRIF sur la communauté juive de Debdou. On raconte qu'il existait un royaume juif à Debdou dans l'époque pré-islamique. Il y en avait plusieurs dans le sud du Maroc, à Debdou, Oufrane, Taroudant, Azilal, Damnate ou Bzou. On dit que ces juifs étaient d'une très ancienne époque, de l'époque du temple de Salomon. Certains étaient aussi des berbères convertis au judaïsme. Certains arabes musulmans du Sud du Maroc, les surnommaient, par mépris, les Plishtim (philistins !), car ils seraient arrivés en même temps que les phéniciens. 19,801 Views CRIFLike Page Yesterday at 10:00am · #MémoireJ - Au Maroc, la petite ville de Debdou a compté jusqu'à trois quarts d'habitants juifs... Un réalisateur musulman est allé sur leurs traces, parmi l... See More 5 Georges Sebat and 4 others Said El Mansour Cherkaoui Annie Attias Je me demandes et je vou demandes a quoi cela sert vraiment d'ajouter ce commentaire qui n'a rien d'historique, pourquoi prendre toutes les occasions pour taper sur les Arabes Marocains, ce qui reste a prouver en plus et écrire ce que je cite ici bas, c'est écorant de continuer la politique Coloniale et Neo-Coloniale ici, vraiment triste que des gens comme ce commentaire l'indique, n'ont pas bouge d'un pouce depuis 1830 et bien avant lors des bombardements des villes côtières par les Navires de Guerre Européens. {Certains arabes musulmans du Sud du Maroc, les surnommaient, par mépris, les Plishtim (philistins !), car ils seraient arrivés en même temps que les phéniciens.} Fin de citation. J'ai déjà écrit sur cette habitude de designer l'Arabe au Maroc en faisant une analyse ici sur le Film de Rafael Balulu ou fut utilise le meme qualificatif " Arabe " pour designer les Marocains Musulmans. Vous trouverez mes commentaires la dessus dans la publication de cette video par Georges Sebat ici dans ce meme groupe Cet usage n'est point propre a cette video mais on la trouve souvent chez ceux qui veulent justifier leur decision de quitter le Maroc a cause de l'Arabisme et non d'autres raisons occultes et issus de la propagande orchestrée pour vider effectivement les pays "Arabes" de leur population Judaïques et cela pour le benefice de qui, je vous laisse le soin de completer la phrase. D'autre part, dans la meme perspective, je vous cite aussi une réponse que je vous donne le lien pour situer votre commentaire dans son contexte adéquat: http://madeinmazagan.weebly.com/ Enfin, si vraiment le terme et le qualificatif "Arabe" comme essaye de le faire certain a contre-coup, si vraiment n'est point un signe de condamnation, de rejet et meme de haine, alors dites moi combien d'Arabes vous aimeriez prendre comme conjoint ou meme partager un appartement avec, vivre avec,. J'attends votre réponse et celles des autres "Pacifistes" et "Neutralistes" qui vont défendre le Terme Arabe comme adéquat et comme on dit "politiquement correcte" pour designer les Marocains Musulmans. Maroc/Morocco El Jadida and Mazagan, memories of Mazagan and News on El Jadida in Doukkala, Morocco MADEINMAZAGAN.WEEBLY.COM Like · Reply · Remove Preview · 1 min Dr. Said El Mansour Cherkaoui - publié le Vendredi 20 Janvier 2017 Dans ce bref aperçu est présentée une ébauche de ce qui est perçu et identifié comme juste une idée moderne de nos racines Judaïques et nos terres ensemencées de bénédiction Hébraïques. Cette remontée dans l’espace spiritual et dans le temps éternisé par nos antécédents et nos aïeuls devint effectivement par la richesse de leurs dévotions et leur mémoires un temps de recueillement dans la distance et une norme d'identification de toutes nos mémoires ensevelies dans nos cœurs comme dans nos âmes. Nous restons une nation ayant un dénominateur commun d'origine et de trajectoire culturelle par dessus les cimes de l'Atlas, les plaines de nos deux façades maritimes et au delà des dunes et des tempêtes de sable de notre quadruple Saharien Sahels and Sawahels. Ce dénominateur commun est le phare dans les ténèbres de l'inconnu et aussi dans cette vision de notre passe qui est d'origine passagère, déformatrice et extérieure a notre réelle identité. Cette lumière d'essence divine dans son tracé et comme dans la compréhension des forces occultes fut la première révélée par un prophète-messager qu'est Sayidouna Moussa-Moshe-Moise. Le Message apporte par Sayidouna Mohammed prône le respect de Moussa-Moshe-Moise et présente Saydouna Ibrahim comme le Pere fondateur. Sam Zenati et Max Pilo, La Mémoire Mosaïque Judaïque sans Faille des Mazaganais-Jdidis LES MÉANDRES ET LES SILLONS DE LA PERSONNALITÉ SPIRITUELLE MAROCAINE : Cette source lointaine de notre multiple et unique religiosité de Tawhid (Unicite du Tout-Puissant) est ancrée dans le temps et proche dans son contenu spirituel comme dans sa destinée éternelle. La délivrance du message demeura un moyen de compléter le message pour les uns comme c’est un rapprochement pour les autres à travers Sadouna Ibrahim. Cette mesure de similitude avait permit l’éclosion d’interprétations comme le respect de la fraternité non seulement historique mais présente pour les mentalités aguerris dans cette terre d’Ames bénies tel que tous les Rabis et les Sadates de notre propre culture populaire marocaine. Bien avant ce parallélisme structurel de notre mémoire populaire s’était érigé et façonné la continuation de la croyance de nos ancêtres Berbere/Amazigh. Le renouvellement et la continuité de la force tranquille de notre personnalité marocaine et Nord Africaine trouve ses raisons d’être dans l’apparition de la coexistence entre le Judaïsme et l’Islam. Entre ces deux pôles et non au sein de la plus simple forme de chacune de ces deux religions, s’est effectivement manifeste les fondements de notre propre personnalité et notre héritage si ce n'est notre dénomination tribale et parentale. La première, le Judaïsme, exprimait une révolte populaire contre l’injustice esclavagiste et la corruption de l’arrogance et les folies de grandeur pharaonique. La seconde, Musulmane, exprimait un rejet et une condamnation du « païenisme » et de son aspect mercantile de déviation athéiste base et préservant les intérêts d’un élitisme des castes nobiliaires esclavagistes. Les deux possèdent des motivations communes comme l’est leur identification divine. En fin de compte, le trajet et les méthodes demeurent conciliants dans leur intégrité spirituelle. La libération de l’individu pour une prospérité éternelle est le dénominateur commun de ces deux croyances. Ces deux composantes avaient négocié des conditions de partage et coexistence pour le peuple marocain et entre ses franges et cela a travers la sagesse des tenants l’évolution de notre Histoire sociale, tels que les Ribbis et les Sadates et cela loin et bien avant de devenir une politique politicienne des dirigeants politiciens. Cette dualité de notre Mémoire Marocaine sillonna les méandres de la pensée millénaire comme une conscience consciente de son origine, de ses contours et de sa destination spirituelle et universelle. Notre Histoire locale, régionale et périphérique a travers sa dissémination historique devint ainsi en premier intégrée comme une culture monothéiste et pluraliste a la fois dans sa foi comme dans sa pratique, vu l'acquisition des fondements berbères et Amazigh et par la suite de l'apport Abrahamique similaire et complémentaire de l'Islam. Le dualisme religieux d’origine et évolutionniste devint un complément dans la formation et la soudure de toute une entité bénite de notre Nation Berbère et par la même le fondement de notre présence territoriale dans l'espace spirituel qu'est la religiosité du Maroc en tant qu'un maillon dans la chaîne des croyances ayant trouvé refuge et demeure dans cette Afrique Occidentale et lointaine dans sa location comme dans sa pratique quotidienne des sources de toute les croyances orientales. LES RIBBIS JUDAÏQUES AU MAROC: A travers les tenants de cette liste de Rabbis citee ci-dessous, une trajectoire religieuse s'est métamorphosée dans leurs mémoires comme une responsabilité sociale a maintenir a travers les ages, les vicissitudes et le développement des autres croyances et les déviations culturelles d'origine contraignantes. Grace a ces Rabbi et aux porteurs des mémoires fécondes, des ramifications furent motivées dans d'autres territoires de notre pratique religieuse populaire de contenance marocaine. A travers leur présence et leurs œuvres ainsi que leur sainteté, une empreinte indélébile marqua de son passage l'existence et notre référence nostalgiques mais vivaces de la présence de nos ancêtres communs. Nos aïeuls qui ont marqué notre propre existence non seulement par leur présence d'esprit mais par leurs alliances et leurs sens du partage et de l'acceptation compatriote. Nous sommes et nous restons des millénaires ancrés dans la source du Judaïsme qui servit de lieu et d’arène pour implémentation de l'Islam et de son élan arabisant pour nos tribus comme pour nos croyances ainsi que dans la dénomination de notre espace culturel adjacent et correspondant. La liste qui suit n'est en fait qu'un bref aperçu et en quelque sorte le bout saillant de nos roches et les joyaux de notre mémoire et de notre personnalité marocaine. Elle contient en fait les dépositaires de ces trésors et grâce a eux nous pouvons suivre et comprendre notre passé et notre présent. Ces personnalités religieuses et pieuses sont les fondements de notre présence actuelle et les mémoires éternelles de notre personnalité comme celle des enfants de nos enfants et cela au deala de notre présence dans le temps comme dans l'espace, une présence spirituelle doublée d'une existence éternelle. Pour situer dans son propre contexte citadin cette longue et persistante mémoire de référence, je vous laisse conclure avec ce qu'écrivait juste hier un Mazaganais-Jdidi, Mohammed Najib El Kaddioui, en commentant la première version du texte ci-dessus mentionné: "Un rappel nécessaire. Beaucoup plus, certains tombeaux de saints sont disputés entre les deux communautés dans la ferveur des croyances partagées." Fin de la citation. Ribbi Baroukh Tolédano (à gauche) |
AuthorSaid El Mansour Cherkaoui Archives
Janvier 2016
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