Addenda et mise a jour: le 26 Mars 2017 "LES DAUPHINS DES VAGUES ECUMEES DE L'OCEAN ET LES ETOILES BRILLANTES DU SABLE DOREE DE LA BLAYA DE DERB BERKAWI " CON-VILLAINS - CONFRÈRES - concitadins
TEMOIGNAGE DE JACQUES OIKNINE: Said El Mansour Cherkaoui Jacques Oiknine la Cite Portugaise ce que l'on abusait en appelant Mellah, était habitée par des notables musulmans aussi et des musulmans aussi pas riches, a l’époque, les villas étaient réservées soient a des Riches Européens ou a des Riches exportateurs et importateurs marocains, musulmans et judaïques. Les quartiers en général étaient cosmopolites, tel que: - Quartier Derb Bendriss, - Balestrino, Kallaa, - Souk Kdim, - Derb Hejjar, - Derb Touile, - Bouchrit, - Sanayte Gueraba, 0 Mershan - Gallieni - Moulay Hassan - Makinete Charwite - Sid Dawi - Rjila - Derb "Yahoude" - Dar Dawou - Derb Marchi - Madame Chabo - Kachla - Plateau - Hajeret Fekak - Parc Spiney - Sfaa - Derb Berkaoui - Villate Bencherki - Carpozen - Derb Chtouka - Derb Chidmi - Heriya Jacques Oiknine Said El Mansour Cherkaoui. À Mazagan les campagnards producteurs d'oeufs les vendaient au chouaris complets aux exportateurs d'oeufs qui embauchaient des employés qui en vérifiaient la fraicheur à L,aide de lal umière d'une lampe. Jacques Oiknine Ces oeufs devaient demeurer consommables après la traversée par bateau vers la Grande Bretagne.dans de longues caisses en bois. Les mireurs d'oeufs étaient payés une misére , 10 francs pas jour plus une douzaine d'oeufs. Les quelques exportateurs vivaient richement et étaient des notables , membres du comité de la communauté juive de Mazagan. Said El Mansour Cherkaoui Dans le quartier ou je suis ne, sur la route de Marrakech que l'on appelait Heriya, les hangars pour le ble, les poulets et les oeufs existaient et des chariots avec des roues de bois entourees d'un cercle de fer et tires par 6 cheveaux et 4 chevaux selon le poids, ammmenaient ces produits au port pour l'exportation. Le coin pour les oeuts on l'appelait Beyada. - Haddada Hadada les marchands ferrants et les forgerons pour ces chevaux et ces carrosses, une fois ce commerce s'etait eteint, les forges s'etaient eteints aussi ainsi que la musique des marteaux, des enclumes et des grands Rabouzes soufflet comme des accordeons se sont aussi tus pour de bon. - Daya - Makinete Somid - Derb Nakhla - Derb Ghalef - Lalla Zahra - Mouilha (2 Mouilhas) - Kamra - Plato (pas le philosophe) etc...et j'en passe Nos quartiers en général a part ceux trop loin du centre-ville, avaient des Européens et des Marocains de toute confession et profession sans aucune différence de rang social ou de richesse. La discrimination et la gentrification au niveau de la location citadine étaient beaucoup moindre et moins abaissante que maintenant ou les quartiers populaires actuellement sont délaissés et laissés a leur sort, envahis par de la décadence.. A l’époque les Pachas, les Maires, les Caids et les Khlifa habitaient dans les quartiers populaires mais maintenant ils habitent dans des palaces dorés solitaires et isolés parmi leurs semblables qui trébuchent sur leur propre individualisme moderne. Les vrais pauvres c’était a l’orée de la ville, dans la périphérie et c’était les bidonsvilles et les Nouailles le lieu ou maintenant se construisent ces villes murailles et villas forteresses.. L'un des grands savants dans la connaissance musulmane et aussi fakih dont le Fils fut professeur et directeur de College, a savoir Fkih Si Hattab habitait le "Mellah". La Zaouiya Tijaniya se trouve aussi au "Mellah". Les Laredo, les plus riches de Mazagan habitaient le "Mellah." Les Ruimy, le Ferrailleur et l'orfevre habitaient aussi le "Mellah." +++ Noureddine ELasri tous ces noms me sont très familiers,
Mazagan et El Jadida de mon temps, n’était qu'un Grand Quartier pour les garçons puisque nos aires et lieux de jeu couvraient toute la ville. Si tu as eu l'occasion de lire une publication ici a propos des terrains de foot improvisés autour de notre ville, tu comprendras que que ces terrains étaient les places non seulement de "confrontations" paisibles mais de fierté ou montrer nos capacités sportives devant le public local et celui arrivant avec l’équipe visiteuse. Un champ ou on gagnait un respect supplémentaire des autres. On se faisait des amis comme des concurrents, mais l'essentiel on avait des lieux sur toute la ville ou nous nous rencontrions et nous développions nos relations en dehors des classes scolaires, mais comme fugue. En effet c’était sur les bancs et dans la cour de nos écoles, nos collèges et notre Lycée que l'on se mesurait en premier et ou on se haranguait pour provoquer les autres pour nous inviter a venir jouer contre eux sur leur propre terrain ou bien les inviter de venir sur le notre. Kallla c’était a cote des lieux fréquentés pour le Sbitar, le Marché diyal Nassar, Madame Chabo, Magnetii Pharmacie et surtout en premier TROMBA la source d'abreuvage et même de douche après les matchs. Demande a Abderrahman Chboubi, Wadjinny Abderrahman, Guizel Aissa,Mohammed Fouad Lahlali, El Mostafa Bouchtia, Nour-Eddine Bouchtia , El Mostafa Larhnimi, El Mostafa Nefraoui, Mouhammed Selmane, Ahmed, Ahmed Mounir Benyous Abdellah Mehdaoui Abdellatif CherrafAbdennasser Chiadmi, Fouad Chiadmi Martial Tackx Mostafa FakryAdnane Fahsi Abdelkebir Louabi Abdelkrim Chergui et beaucoup d'autres. Allah ya Rahm Abdellah Chibani Voila pour l'instant ce que je peux décrire ce qui se passait entre les différentes sections de la ville et ses enfants qui appartenaient en quelque sorte au même espace et s'interposaient a travers les mêmes lieux et les mêmes coins et cela sans parler de la Blaya, de la fréquentation des cafés et les courses que l'on faisaient dans chacun des Hawmates dans le temps. De Lalla Zahra a Heriya et de Moulha et Makite Charwite jusqu'a Kamra, c'etait le Grand Carrefour a notre façon nous autres, notre autre grand marché, une grande surface pour les besoins alimentaires et autre qui s’étalait sur toute la ville. Rappele toi de Si Abdessalam avec Pilo la Mère de Max, lui il parcourait toute la ville en course pour faire des courses. Les Jdidis et Mazaganais vont se rappeler ce coureur unstoppable Balak, Balak, Balak, Wa dir Balek, Fais Attention, Paye Attention Si Abdessalam le premier Train de Mazagan - El Jadida arpente le terrain. Tous Droits Réservés a Said El Mansour Cherkaoui http://slideplayer.fr/slide/1704306/
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AuthorSaid El Mansour Cherkaoui Archives
Novembre 2016
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