Judaica Marocana:
Francais & English Version Le judaïsme existait au Maroc sous forme et en tant que des dynasties et cela bien avant l'arrivée même des Romains, des Chrétiens et enfin des Arabes avec l'Islam. Ce sont des cimetières dans le sud du Maroc qui nous lègue un témoignage de ces revendications et pour citer un exemple. Je peux vous citer juste le nom de famille de Suissa avec des descendants au Maroc en tant que Rabi et Saint, Le nom de [email protected] Suissa, ses premiers ancêtres ont vécu au sommet de l'Atlas autour de Tizi N Tichka depuis le 4 siècle avant la naissance de Jésus / Saidouna Issa alihe Salame. En fait, Suissa est un nom berbère / Amazigh qui veut dire touffe et natte de cheveu dont les Amazigh arborait dans le temps comme chevelure et distinction sociale comme fut le cas en Chine. Pour évaluer la juste portée de cette présence multi-millénaire des Judaïques au Maroc qui fut le propre des contrées rurales où la majorité de la population maure avait toujours existé avant l'urbanisation forcée sous les dynasties Almohades et ses successeurs, il faut analyser les écrits sur les périodes avant l'arrivée de l'Islam en Afrique. Juste pour donner un aperçu sur les racines profondes du judaïsme dans la fabrication de la personnalité marocaine sans aucune considération de foi, je suggère l'étude de la présence de 700 rabbins enterrés au Maroc, y compris ceux que j'ai eu la chance de développer dans la présentation suivante qui doit être considérée comme juste le bout d'un iceberg ou d'une dune dans le Sahara marocain et ses terres plus fertiles: http://madeinmazagan.weebly.com/…/une-memoire-mosaique-juda… Vérifiez les autres écrits que j'ai développé sur l'importance du judaïsme dans la culture de Mazagan - El Jadida au Maroc, j'ai énuméré les liens pour ces bibliographies supplémentaires, toute question, vous pouvez me contacter à [email protected] &&&&&😍😍😍😍😍Baroukh Tov😍😍😍😍😍&&&&&😇SHALOM😇Mazal To😍😍😍😍😍Hachem😇SHALOM😇Hachem😍😍😍😍😍&&&&& The Judaism existed in Morocco as dynasties way back before the arrival even of the Roman, the Christians and finally the Arabs with Islam. They are cemeteries in the South of Morocco as testimonial for such claims and just to cite one example, is the Family name of Suissa with descendants in Morocco as Rabi and Saint, including their actual inheritant which is Eddie Suissa have lived in the peak of the Atlas mountain surrounding Tizi N Tichka since the 4 Century before the birth of JC, Saidouna Issa alihe Salame. In fact, Suissa est un nom berbère/Amazigh qui veut dire touffe et natte de cheveu dont les Amazigh arborait dans le temps comme chevelure et distinction sociale comme cela aussi fut le cas en Chine. Pour évaluer la juste portée de cette présence multi-millénaire des Judaïques au Maroc qui fut le propre des contrées rurales au Maroc ou la majorité de la population maure avait toujours existé avant l'urbanisation forcée sous les dynasties Almohades et ses suivantes, il faut analyser les écrits sur les périodes avant l'arrivée de l'Islam en Afrique. Just to give a glimpse on the deep roots of the Judaism in the making of the Moroccan Personality without any consideration of faith, I would suggest the study of the presence of 700 Rabbis buried in Morocco including the ones that I had the chance to develop the following presentation which to be considered as just a tip of an iceberg or a dune in the Moroccan Sahara and Fertile Lands: http://madeinmazagan.weebly.com/…/une-memoire-mosaique-juda… Check the other writings I developed on the importance of the Judaism in the culture of Mazagan - El Jadida in Morocco, I have listed the links for these additional bibliographies, any question, you can contact me at [email protected]
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Recherche avancée MAZAGAN, EL JADIDA : souvenirs,retrouvailles et album photosEnvoyé par Dafouineuse Liste des forums Index du forum Nouveau sujet Sherqa Re: Mazagan, El Jadida.......suite 09 août 2006, 10:57Membre depuis : 10 ans Messages: 24 Bonjour Mazaganais, Jdidi, Voilà quelques souvenirs des années 50: J'ai commencé mon cours préparatoire à l'école des notables dont le directeur "Mr Poly" était juif. Les juifs avaient leur propre école hélas! à cause de la politique actuelle de la colonisation française. Si on commence par le photographe Jimenez l'espagnol on passe par le "garage pour montage des pneux de voitures, quelques mètres plus loins vers le nord-oust on passe par l'Armurerie Douter, après un tailleur, un café, après l'immeuble où l'imprimerie " Benarroch" se situait, après le photographe "DéDé" après la "brasserie et le ciné Paris de Mme Dufour. Dans ce coté du boulevard il y avait le restaurant, place de danse " Le Coq d'Or" quelques mètres plus loin il y avait un grand Bazar. Devant le Bazar du côté opposé il y avait le Cinema Metropole ( TAj, Rif ) retour vers le sud la pharmacie, plus loin l'entrée de la Kissaria, après la Perception municipale, ensuite une quinquaillerie, après la papeterie " Au Grillon" jusqu'au coin. Si on prend à droite vers le marché et le plateau on passait par le magasin de "Ben Allal" le premier qui avait la télévision à la vitrine, on s'assoyeait devant, le soir pour voir des films "Cowboy". Chez Ben Allal on pouvait acheter des mobilettes , des Solex et des réfrigérateurs. Devant Ben Allal se situait la station d'essence Mobiloil. Si on repart du magasin " Haziza" vers la route de Marrackesh, on passe par la Brasserie des Négociants que tenait un des Borgias, mort agé à EL jadida. Après il y avait une épicerie qui vendait des vins et spirituex, tenue par un Juif dont le nom m'échappe actuellement. Après il y avait le "Café Francais" qui comme le Théatre Municipal et La Poste clôturait la grande place. D'autres souvenirs viendront plus tard. Salutations. Sherqa Modifié 1 fois. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ odlek Re: Mazagan, El Jadida.......suite 09 août 2006, 12:43Membre depuis : 11 ans Messages: 16 Si mes souvenirs sont exacts, l'imprimerie Bénaroch était située sur l'emplacement réservé aux cars. A côté se trouvait le bureau du journaliste représentant la vigie marocaine (je crois que çà s'appelait comme çà). Je sais puisque mon frère a travaillé à l'imprimerie pendant de nombreuses années; la station d'essence Mobiloil était située après la Municipalité, face à la plage ; le propriétaire de l'épicerie qui vendait les vins était Sam Larédo.Le grand bazar était situé à côté des bureaux et de l'arrêt de la CTM, à côté de Salinas. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ Sherqa Re: Mazagan, El Jadida.......suite 09 août 2006, 14:41Membre depuis : 10 ans Messages: 24 Bonjour Odlek! Maintenant que vous le mentionez, oui l'épicier c'était Sam, j'ai acheté beaucoup de vins et spiritueux de chez lui quand j'étais gérant de l'Auberge du Beauséjour, à Sidi Bouzid au début des années 70-. Quand à la station peut-être que c'étais Esso avec le "Cheval volant", d'ailleurs la station éxistait il y a deux ans quand j'ai , dernièrement, visité El jadida. Pour ce qui concerne l'imprimerie Benaroch, je crois que peut-être on l'a d'emenagée de la rue qui menait à la station des cars pour les nouveaux locaux dans l'immeuble voisin du ciné Paris de Mme Dufour. Mon "Bazar" lui se trouvait là, c'est sûr, quand au "votre, oui il existait aussi à côté de "SALINaS", la CTM pour Casablanca juste devant le kiosque à journaux et le Théatre Municipal. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ odlek Re: Mazagan, El Jadida.......suite 09 août 2006, 16:01Membre depuis : 11 ans Messages: 16 Sherqa, oui tes renseignements sont sûrement exacts, puisque j'ai quitté El Jadida en 1959 et qu'il y a eu surement des transformations depuis. J'ajoute qu'à côté de "mon" bazar se trouvait une patisserie dans laquelle je me gavais tous les jours, sans toutefois prendre un gramme. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ AZ Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 10 août 2006, 09:58Membre depuis : 12 ans Messages: 158 Une petite précision, la rue s'appelait "La Place Brudo" et avant le cinéma dUFOUR,il y avait, l'horloger, ensuite l'habitation des slovick, le dépot des Larédo, le grand bazard de SI DRIS GUENDOUS (qui est toujours là du moins depuis MAI 2006, car je l'ai vu) puis le tailleur Maurice AMIEL zl (mon père), le Docteur, le photographe ELBAZ, puis fin;;;;;;;; après c''était la grande place avant d'arriver au mellah. Maintenant, en face coté Place Brudo, l'immeuble des BENDELLAC; le cinéma Métrople, le café des Sports, la Kissaria, la boutique de tissu de Mr. BENISTY Albert, la pharmacie de Jacques AMIEL, L'épicerie de Brudo, le "Barbier" Bouzaglo puis on arrive vers les arcades des services administratifs et juste après la fameuse librairie papeterie de "Luxe" car nous avions notre papetier chéri BEN SEMSSA ! ! ! ! ! ! la suite pour après - LOVE Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ odlek Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 10 août 2006, 15:49Membre depuis : 11 ans Messages: 16 AZ, je rectifie quelque peu et complète. Place Brudo, près du cinéma Métropole, il y avait l'épicerie Larédo (et non pas Brudo). A côté, il y avait également une boutique tenue par les frères Bensimon (mais je ne sais pas ce qu'ils vendaient). A côté de Madame Dufour, il y avait le Docteur Bouganim, installé je crois dans l'immeuble Cohen, Il avait été reçu à ses examens de médecine à l'âge de 22 ans. Je te laisse le soin de continuer. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ bobital Re: Mazagan, El Jadida 2 13 août 2006, 11:31Membre depuis : 11 ans Messages: 26 siclo a écrit: ------------------------------------------------------- > Bonjour Anémone et Tita, > > Je me présente : je suis la soeur de Benj. > > Quelle bonne idée que ce forum ! C'est merveilleux > de retrouver des jdidis ! Que de souvenirs remués > ! > > Tita, je suis heureuse de te retrouver. André O. > m'avait donné ton no de téléphone car il > m'arrivait d'aller souvent sur la côte d'Azur mais > je n'ai jamais osé t'appeler. > > Anémone, comment vas-tu ? Quand penses-tu revenir > nous voir ? > > Cette semaine, Yollande A. et Jacqueline A.étaient > chez moi et je leur ai montré ce site. Elles > étaient enchantées. > > Dès que j'aurai un scanner, je vous enverrai des > photos. > > A bientôt, Siclo > Bonjour, je me permets de vous contacter car je souhaitais joindre les soeurs Yolande A. et Jacqueline A. leur père David était un cousin à mon père z"l .Il y a bien lontemps que je ne les ai vues . Je vous prie me répondre si possible .Merci. JA Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ siclo Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 15 août 2006, 16:50Membre depuis : 12 ans Messages: 6 Bonjour Bobital, Oui, Yolande et Jacqueline A. sont de grandes amies à moi et viennent souvent à Montréal. Je suis toujours en contact avec elles. Je préfère que vous me donniez vos renseignements pour qu'elles vous contactent. Envoyez-les moi par e-mail privé. A bientôt, Siclo Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ siclo Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 15 août 2006, 19:22Membre depuis : 12 ans Messages: 6 Rebonjour Bobital, Voici une photo de la famille Abicidan. Siclo Pièces jointes: Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ bmarc2 Re: Mazagan, El Jadida 2 17 août 2006, 18:18Membre depuis : 10 ans Messages: 12 CHALOM a écrit: ------------------------------------------------------- > Et maintenant la distribution des prix de 1955 !Au > milieu ma soeur Annette Aceraf prix d'excellence ! > > A VOUS DE DEVINER QUI SE TROUVE DANS CETTE PHOTO!! > Fichiers: > Marcelle et Claire Cohen > Modifié 1 fois. Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ JACOBENSIMON Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 18 août 2006, 13:00Membre depuis : 11 ans Messages: 24 AZ a écrit: ------------------------------------------------------- > Une petite précision, la rue s'appelait "La Place > Brudo" et avant le cinéma dUFOUR,il y avait, > l'horloger, ensuite l'habitation des slovick, le > dépot des Larédo, le grand bazard de SI DRIS > GUENDOUS (qui est toujours là du moins depuis MAI > 2006, car je l'ai vu) puis le tailleur Maurice > AMIEL zl (mon père), le Docteur, le photographe > ELBAZ, puis fin;;;;;;;; après c''était la grande > place avant d'arriver au mellah. > Maintenant, en face coté Place Brudo, l'immeuble > des BENDELLAC; le cinéma Métrople, le café des > Sports, la Kissaria, la boutique de tissu de Mr. > BENISTY Albert, la pharmacie de Jacques AMIEL, > L'épicerie de Brudo, le "Barbier" Bouzaglo puis on > arrive vers les arcades des services > administratifs et juste après la fameuse librairie > papeterie de "Luxe" car nous avions notre papetier > chéri BEN SEMSSA ! ! ! ! ! ! > la suite pour après - LOVE bonjour je suis ravi de lire des ecrits sur ma famille en effet, vous parlez de mon oncle albert benisty qui tenait un magasin de tissu ce meme magasin appartenait a mon grand pere aaron benisty avez vous des photos de l'époque? merci encore pour ces souvenirs Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ JACOBENSIMON Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 18 août 2006, 13:10Membre depuis : 11 ans Messages: 24 Ould-Kabla a écrit: ------------------------------------------------------- > à Jacobbensimon, > Salut de MONTRÉAL oû je voie souvant ta tante Sara > et Eleazar > Bensinom, je communique aussi avec ton oncle > Nessim (néné) à Paris. > Je connais tes parents Toto et TITI, > ci-joint, une photo de Hilda et Caco au Maroc, il > y a 40 ans > Moi, je suis debout avec ma fille dans les bras. > ould-Kakla. > Fichiers: > > bonjour merci pour cette photo et pour votre reponse j'avoue que je n'arrive pas a savoir qui vous etes habitez vous montreal? connaissez vous chem? avez vous d'autres photos? merci encore et abientot Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ Ould-Kabla Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 18 août 2006, 15:39Membre depuis : 11 ans Messages: 747 Bonjour Pièces jointes: Répondre Citer TweetFacebookGoogle+ Ould-Kabla Re: Mazagan, El Jadida : souvenirs,retrouvailles et albums photos 18 août 2006, 16:07Membre depuis : 11 ans Messages: 747 oui c'est l'immeuble des COHEN MESSOD et frères`. L'imprimerie Jack Benarroch était à droite - dans la petite ruelle il y avait en haut le cercle de l'Union et en bas, à coté, le cabinet du Docteur Bouganim. De l'autre coté, le bureau de messod Cohen, puis le studio de photographie < PHOTO DÉDÉ > de Monsieur David Abicidan et naturellement plus loin notre fameux cinema < LE PARIS > de madame Dufour. (commencer.. mdame Dufour....! on se rappelle de ça) n'est-ce JacobBensimon, à bientôt, DHJ football à El Jadida Wa Kwatate, Wa Khoute, Wa Hbabe Wa Shabe Khatiba Moundib Guizel Aissa Abdelkebir Louabi Khalid Essfini El Alami Boussalem Belegchour Mohammed El Mostafa Larhnimi Je vous demandes des dates et leurs postes dans l’équipe pour avoir une information complète, si on écrit notre histoire on doit l’écrire pour les autres avec des références solides pour garder notre mémoire intacte et rendre hommage a ceux qui ont construit cette mémoire, la notre a nous toutes et tous. Si on ne peut pas écrire l'Histoire du Maroc, alors on doit au moins sauver notre Histoire et nous avons besoin de tous les souvenirs pour être a la page de notre histoire, la notre dans cette ville qui est une pièce maîtresse de l'Histoire du Maroc, un sol de Moujahidines Ahrar Doukkala avec des empreintes royales profondes dans ses murs comme sur son sol ocre par le sacrifice de ses femmes et ses hommes et dont le reste des consciences perdues veut l'enterrer pour en faire une spéculation fiduciaire. Chaque brindille, chaque miette, chaque pièce devient dans votre mémoire un faisceau pour les autres qui va éclairer un espace, faire revivre un moment, une personnalite et une liaison historique entre nous et cette révision de notre culture historique et c'est comme cela que nous pouvons construire un escalier avec les marches que vous établissez chacune de vous et chacun de vous pour remonter le temps et l'espace pour en faire un présent pour celles et ceux qui sont encore a la recherche de leur identité régionale, locale et même nationale et dans notre cas, Doukkala et Mazagao/Mazagan/El Jadida. On a vécu ensemble, on a joué ensemble, on a étudié ensemble, on s'est bagarré ensemble et on se respectait ensemble, on partageait les mêmes lieux tels que, Bhar, Blaya, Beschkirates, Moune, Chanakers, Mdina Kdima, Sour Bertkize, Blaces Circo wa Fraja, Salle des Sports et tous les terrains de Nour Kamar et Brarek au Plateau et Charcot et Marchi sans oublier Miaara et place Moulay Hassan et mêmes les bancs d’écoles primaires, secondaires y compris Jamaa, l'école coranique. Je ne vous contredis pas, loin de la est mon désir, mais surtout et avant tout pour vous pousser a puiser dans le profond de nos profondes histoires pour la rendre valable, fiable et authentique ainsi que solide face a tous les défis y compris le temps qui la couvre de poussière. Voila la raison de mon insistance ici et tout ailleurs et aussi le but de ma présence dans ce monde virtuel. Madame Philippe, La Marquise et la Royale:
LA DYNASTIE DES PHILIPPINS Mr. et Mme Philippe et les Silhouettes de la Renaissance de Mazagan et El Jadida A l'origine Madame Philippe était une institutrice a l'École Clemenceau si je ne m'abuse pas ma mémoire ou avec Abdelkrim - Krimou (Chiadmi) Moundib (Rahimahou Allah) -Krimou - Abdelkrim Chergui, Jillali Fifani, Aboukacem Aboufariss pour ne citer que ceux qui participent ici, le lieu de notre premiere instruction primaire avec le Fameux et l'Intouchable Mr. Ratel celui qui passait ses Dimanches et les Vacances avec nous au lieu d'aller a la pèche ou a la chasse parce qu'il tenait a cœur que nous réussissions notre passage a la sixième, c’était pour lui la priorité des priorité. Allah ya Rahmou wa Jalil ala Mr. Ratel Rahma - Éternel Bénédiction et Miséricorde pour Mr. Ratel, Ameen. Par la même, Mr. Ratel incarnait le Cheri-Bibi avec son éternel mégot de Gitane ou Troupe Mais qu'il collait au coin de ses lèvres. Une personnalité de haute facture d’intégrité, de dévouement a la tache et a nous et une gentillesse que seul la correction pouvait être la limite. En effet, grâce a Mr. Ratel, je suis en train d’écrire ces mots ici. Et c'est dans un tel cadre que Madame Philippe évolua dans nos projections de notre mémoire encensées de bonté et de références adorables. Madame Philippe, moi je me rappelles d'elle, quand elle était encore a la Marquise, quand la Marquise était une Pâtisserie, Confiserie et Chocolatier et qu'une librairie était sa proche voisine suivi de l’Épicerie Ouled Laredo au coin, le Frère de Mr. Laredo Ancien Consul / Agent Commercial de la Grand Bretagne et dont la battisse de leurs Ancêtres et Pères avec style Maure, balcons et décoration ferronnière se trouve juste en face de la Citerne Portugaise. Madame Philippe que ce soit a la Marquise ou a la Royale, on l’assimilait a des des délices paradisiaques de notre environnement paisible et communautaire. J'ai fréquenté Madame Philippe beaucoup plus que je peux le penser, du fait aussi que mon Père et mon Frère (Moulay Ahmed et Si Abdessalam Cherkaoui - Rahimahoum Allah) avaient comme ami et coiffeur, Mr. Bensimon qui tenait un salon juste a cote de Madame Philippe. Par la suite lorsque Madame Philippe a ouvert Royale avec son Mari qui était un Maître Pâtissier et il y avait avec lui les enfants de Derb Bendriss comme apprenti-pâtissier. Le Grand Monsieur avec un tablier blanc qui ceinturait son pantalon, il était un vrai Doukkali, Mr. Philippe, il était un costaud et chaleureux dans ses prestations, il venait souvent joindre au Café pour discuter avec nous, aimable, reconnaissait les uns et les voisins. Mr. Philippe faisait partie de l'ambiance. Une telle présence renforçait la qualité des produits et du service et rendait le lieu une place respectée par tout ceux qui la fréquentaient et c'est pour cela que les Femmes venaient toutes seules soit en compagnie de leurs amies ou de leurs enfants. Au fait, a l’époque, chez Madame Philippe c’était la seule place - Café dans toute la ville (a part l'Hotel Marhaba, Club Nautique et le Club Tennis) ou on trouvait la présence de la noblesse féminine notable et ces Dames venaient chez Mr et Mme Philippe parce que c'est un lieu ou le respect faisait parti intégrante de l'ambiance qui régnait d'une façon taciturne en et sur ce lieu et cela de part et d'autre, de la part des propriétaires la Famille Philippe comme de la part des clients et de ceux qui fréquentaient cet espace de bien-être familial. Avec les Tasso du coté du Souk, et le premier Tasso dans l'Avenue de Haziza - Bata et enfin la première Boulangerie - Pâtisserie en face de la Banque du Maroc étaient les 3 les plus en vue. Chez Madame Philippe, a la Marquise et a la Royale, elle était la seule Pâtisserie, Confiserie et Chocolatière et Glacier en deçà d'un salon de the. En somme, la tradition typiquement Française, Anglaise, Germanique (Allemande et Autrichienne) et Italique/Italienne sous le même toit. Madame Philippe était fameuse pour les bonbons fait maison, la glace fait maison, surtout les Mille - Feuilles, Surtout Surtout les Éclairs, et sans oublier Surtout Surtout Surtout les Gâteaux au Chocolat comme la Foret Noire et enfin Surtout, Surtout Surtout Surtout les Fameuses Ultra Grande et Délicieuse Les Buches de Noel. Madame Philippe n’était pas seulement un lieu de détente seulement, c’était aussi un lieu de rendez vous avec nos mémoires courantes et même celle antécédentes de nos Parents. A cote de la nouvelle adresse de Madame Philippe, La Royale, c’était le Garage ou la Gare Routière d'origine de Mazagan. Sur la gauche de la Royale se trouvait dans le temps un magasin au "Bon Chic de Paris", ou seulement Hassan pouvait rivaliser avec concernant les slips "Éminence' et les chemises a longues manches et avec poignées et a sa droite se trouvait Salon Bensimon et la CTM. Pour ne citer que peu dans cet espace, Bensimon que l'on nommait Baba Bensimon et aussi Baba Bensimo le Coiffeur, son Père était un Grand Ami de mon Père, depuis les années Vingt et Trente, le fils quoique avancé dans l'âge que mon Grand Frère (Allah Ya Ramhoum Ajmaiine) étaient deux des plus grands amis et continuèrent la relation de nos deux Pères. Cette relation devenait même une partie de la routine de la Ganna quotidienne, puisque Baba Bensimo et mon Frère Si Abdessalam partageaient chaque jour "Tenfiha" alors si on connait cette habitude tu pourrais imaginer le degré de complicité existante et adjacente entre ses utilisateurs intimes. Entre ces navettes, Baba Bensimon était celui que mon Père allait pour se faire raser le visage et couper les cheveux et m'emmenait pour se faire couper les cheveux aussi alors que j’étais tout petit. Madame Philippe était encore dans la Marquise a cette période. Bien plus tard, aller chez Baba Bensimo devint aussi une Grande Fête et une grande raison de "descendre a la Medina" surtout lorsque Madame Philippe déménagea de la Marquise et s'installa a la Royale, eh oui Baba Bensimon allait toujours a coté chez Madame Philippe la Pâtissière pour nous chercher des gâteaux et mon Frère faisait venir une Sèiniya de Thé du Café Maure du Soussi qui se trouvait juste a côté de l'Hotel de France tenu par la Mère de Max Pilo et Max est toujours a El Jadida. En parallèle a tout cela, pour les grandes fêtes, nous on passait la commande pour les gâteaux de Madame Philippe surtout pour Noel directement a la Villa de Mme Philippe. En effet, Madame Philippe habitait la Rue Colbert et tenez vous bien, c'est en face du Parc Lyautey, l'autre Villa adjacente était la Villa de la Famille Bendellac, le Directeur des Moulins et leur rue s'appelait la Rue Jean Bart, Hey tenez vous bien, la Rue Jean Bart c'est la Rue ou je suis Né et porte le nom actuellement de Abdelkader Ben Drigua juste en face de l'entrée principale du Parc Lyautey - Mohammed V. Madame Philippe était donc notre voisine, son Mari Mr. Philippe quand il revenait du travail et garait sa voiture dans son garage, tous les "Petits Marocains" de la Rue Colbert l'attendaient au coin de la rue. Comme c’était un Maître Confiseur et Pâtissier, il sentait bon et délicieux et distribuait les bonbons a ses petits voisins. A coté de la Villa de Mr. et Mme Philippe, il y avait un terrain vide qui était en fait un jardin de la villa de Bendelek et juste a coté de ce terrain se trouvait Dar Al Askri, le cousin de El Arbi Chaibi Zenfari. Pour une petite précision, celui qui acheta la Marquise de Mme Philippe est le même qui acheta la Royale de Mme Philippe et moralité de l'histoire, il était Garçon chez Mme Philippe a la Marquise. Il connaissait bien les Philippe. Les Cabessa Calabassa chez Bensimon et Les Voisins d'Affaires de la Royale: . Chez Baba Bensimo on rencontrait que les "grosses légumes, je devrais dire les Grosses Citrouilles de Mazagan - El Jadida" Los Cabessa Calabassa comme disait mon Oncle Haj Abdellah Taleb Hmad Lyoussi - Ait Youssi, Rabouna Karim. En face de son Cafe, qui s'appelait Cafe des Sports, Il y avait aussi le cousin de Baba Bensimon qui occupait un magasin en face de l'ancien Cinéma Métropole - Taj - Rif, il était Tailleur de Style et dont le Frère de Si Mohamed Naim, notre Steve Reeves travailla et appris le métier avec lui. Par la suite, Naim le Tailleur ouvrit son échoppe dans l'intervalle entre Cafe Behara qui amène au souk de Khiatas / Baya Café et l'autre qui remonte la Degaga et aboutit sur Jarda, ancienne Place Galieni et Mershan. Ces Cabessa Calabassa venaient chez Bensimon Salon de Facelift, une source de jouvence mais aussi comme tous les Coiffeurs qui se respectent étaient des sources de connaissance, un genre de Radio Medina et Trottoir ensemble pour les cours des affaires mazaganaises. En effet, les Salons de Coiffure et de Béatification servaient aussi comme des mini-bourse de valeurs éparpillées dans un périmètre urbain central et périphérique concentrée et servaient donc de points de rencontre, d’échange et de transactions de valeurs de toutes sortes qui faisaient de ces lieux un prestige d'en faire partie. Un de ces riches caractères était le Benjamin Laredo, le Frère Benjamin de celui qui tenait une Épicerie au coin entre la Marquise et le Café et Brasserie des Commerçants, devenu Tarik par la suite. Les Laredo de Mazagan étaient les descendants des premiers Judaïques venus s'installer a Mehdouma lorsque le Roi Sidi Abderrahman entreprit un repeuplement de la Ville suite au depart des Portugais. Les Laredo étaient aussi les directs descendants des premiers Judaïques Maures chassés de la Grande Andalousie suite a Reconquista et l'Inquisition par Alphonse 6 et Isabella la Catholique. Nos veillées tardives et les discussions attenantes avec Mr. Laredo étaient pour nous aussi des cours d'Histoire que par la suite des études plus avancées ne faisaient que confirmer l’authenticité de leurs narrations et leurs origines. En effet, le soir tard, on raccompagnait Mr. Laredo qui avec sa canne de bois d’ébène, d'ivoire et avec une pomme d'argent, habille comme Borsalino / Al Capone, d'un trois pièces et coiffé d'un chapeau de circonstances, on avait l'impression de marcher a cote de Orson Welles que l'on accompagnait vers les lieux de son tournage, juste en face de la Citerne Portugaise. Mr. Laredo était un grand homme de bonne carrure et portait toujours des livres, magazines et journaux, un homme de lettres et de prestige social. Mr Laredo nous invitait toujours a l’intérieur de sa grande demeure, un palais moresque des plus représentatifs de la fusion de l'architecture portugaise, andalouse et des riad marocains d'antan. A l’intérieur et pour l’époque, il avait la plus grande collection de livres sur la Ville d'El Jadida et nous laissait les lire et regarder toutes les photos anciennes qui y figuraient. Par cela, on redécouvrait notre ville et nous commençons déjà a comprendre qu'elle était déjà sur la voie d’être ensevelie par d'autres mémoires et d'autres déviations de la pensée citadine. En effet, déjà a cette époque, on voyait déferler devant nous les fantômes et les ombres des bâtisseurs de cette ville qui s'acharnaient a ne pas la laisser se faire emporter par les vagues et les tempêtes mercantilistes et spéculatives qui ne regardent que la façade de la rentabilité immédiate et incongrue socialement parlant. Mr. Laredo était un homme jovial qui nous parlait avec l'accent Doukkali et un Français nourrit d'Anglais, une encyclopédie vivante et expérimentée était devant nous, alors que nous on était encore des Élèves du Lycée. FAMILIYA BENATTAR 1945 FAMILIYA BENATTAR DE MAZAGAN - EL JADIDA ENTRACTE - INTERMÈDE - ADDENDA Par Lalla Khadija Cherkaoui - Khatiba Moundib - Mouhsine Laroussi - Said El Mansour Cherkaoui Elles incarnent le Miroir et les Témoins de notre Made in Mazagan et Mémoire d'EL Jadida. Ci-dessus, j'ajoute un complément qu'elles eurent la gentillesse de partager avec nous tous leurs souvenirs d'adolescentes émancipées dans la pluralité communautaire de notre Cité de l'Atlantique. Khadija Cherkaoui Khadija Cherkaoui Mme Benatar était ma couturière son mari assureur et leur fils était mon camarade de classe et mon ami il jouait a la guitare j'ai oublié son prénom ils habitaient derrière les régies de tabacs voila et pour le magasin de Feu Benallal les locaux existent toujours Khatiba Moundib Khatiba Moundib Oui ma chère khadija,Mme Benattar était notre couturière et je n oublierai jamais le beau manteau blanc qu'elle m'avait cousu pour aller au théâtre pour assister aux pièces du théâtre classique qu'on avait au programme au lycée .ET dire que je n'avais que 16ans! Mouhsine Laroussi Mouhsine Laroussi Tu garde toujour ce beau manteau? Said El Mansour Cherkaoui Said El Mansour Cherkaoui Khatiba Moundib et Lalla Khadija Cherkaoui comme tu sais ma Grande Sœur Regrettée Lalla Fatima Zahra Cherkaoui, épouse Jbilou était sociétaire et organisatrice des activités culturelles Françaises avec Mr. le Consul de la Belgique et Honoraire de France; Adigard des Gautries, Bencherki, Yahyaoui, Khadija Haj Tahar, Khatib, Boujibar, Corcos, Mozninos, ses anciens Profs devenus Collegues au College Technique Ait Kaci, tel que Ait Kaci le Directeur, Mr. et Madame Goirin, les proprio du Cinéma Marhaba, le Fils de Madame Dufour et bien d'autres. Tous organisaient la Cinémathèque Française qui tenait place au Cinéma Marhaba que la Compagnie de Navigation Paquet avait construit avec les Cabines pour le Vestiaire et les Douches sur la Plage et surtout la Chaîne d'Hotels Marhaba au Maroc (Casablanca, Mazagan, Safi et Agadir). L'autre activité principale était effectivement les pièces de théâtre que jouaient la troupe du TNP - Théâtre National de Paris, et cela a la Salle des Fête. Jean Marais est venu a Mazagan présentait son Film avec le fameux réalisateur Jean Cocteau. Je m’arrêtes ici pour l'instant, parce que des souvenirs de Famille sont douloureux avec la Distance et l'Exil Volontaire.] Fin de la Citation de l'Addenda. Par la suite une autre partie de la Famille des Benattar, celle des Bensahel habitait dans le plus ancien immeuble de Mazagan et El Jadida, qui fut le lieu de la première poste de la Ville fondée par Issac Brudo vers 1880 et au rez de chausse du même immeuble se trouvait la Papeterie et l'Imprimerie Benarroch, le Photographe Dede dont les photos sont reproduites dans plusieurs de mes publications. Sur le cote gauche se trouvait aussi le plus vieux Casino et Salle de Cinema, Ciné Le Paris de Madame Dufour. LA FAMILLE BENSIMHON A MAZAGAN - EL JADIDA Je reprends mot a mot de ce que j'ai trouvé comme notre Mémoire a nous les Mazaganais et les Jdidis en particulier et en général tous les autres Marocains: En souvenir de notre Ville Mazagan - El Jadida comme Centre Enthousiaste Judaïque
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Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Mriziga - Merzaga - Mazagao - Breija - Mahdouma - El Jadida - Mazagan - Faceville des Doukkala Et pourtant A tous mes Camarades - Mes Amis - Mes Frères - Mes Sœurs - Mes Cousins - Mes Cousines - Mes Neveux - Mes Nieces - Mes Oncles - Mes Tantes - Mes Grand Parents - Mes Parents et Mes Voisins ainsi que tout ceux qui m'ont adopté et offert le gite et le met comme leur fils, ceux que j'ai vu vibré comme Chrétiens, Judaïques et Musulmans et des autres croyances de toutes les parties de ce monde que j'ai foulé de mes pieds et ou j'ai semé mes graines de la pensée et du savoir et enracinée ma mémoire dans leurs sols: Et Pourtant - Charles Aznavour Un beau matin, je sais que je m'éveillerai Différemment de tous les autres jours Et mon coeur délivré enfin de notre amour Et pourtant, et pourtant Sans un remord, sans un regret, je partirai Droit devant moi, sans espoir de retour Loin des yeux, loin du coeur, j’oublierai pour toujours Et ton corps, et tes bras et ta voix, mon amour REFRAIN Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Et pourtant, pourtant Je n'aime que toi Et pourtant J'arracherai sans une larme sans un cri Les liens secrets qui dechirent ma peau Me libérant de toi, pour trouver le repos Et pourtant, et pourtant Je marcherai vers d'autres cieux d'autres pays En oubliant ta cruelle froideur Les mains pleines d'amour, j'offrirai au bonheur Et les jours et les nuits et la vie de mon coeur Il faudra bien que je retrouve ma raison Mon insouciance et mes élans de joie Que je parte à jamais pour échapper à toi Et pourtant, et pourtant Dans d'autres bras, quand j'oublierai jusqu'à ton nom Quand je pourrai repenser l'avenir Tu deviendras pour moi qu'un lointain souvenir Quand mon mal et ma peur et mes pleurs vont finir
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Said EL Mansour CherkaouiFils de la Perle Bleu de l'Atlantique, Mazagan, ma Demeure reste fondée et enracinée dans les profondeurs de tes sables éternels et parmi tes murs anciens et nouveaux comme une enclave érigée dans le territoire de ta pensée libre et de celle de tes enfants exilés. Documents et photos par Dr. Said El Mansour Cherkaoui est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution
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Juillet 2017
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