La raison d’être de cet écrit : Ma grande Sœur Lalla Khadija Cherkaoui - Madame Bouafi nous envoya cette photo paradoxale de destruction et de renouveau du berceau du paysage Mazaganais. Afin de sauver les gouttes de sueur des générations précédentes de la sécheresse des bulldozers, je décida d’écrire cette vision de notre Passé Simple et notre Mémoire Tatouée et d'offrir ici un Hommage a ces deux géants de la littérature Mazaganaise tout en créant une auréole autour des personnalités de notre Cité telles que Maitre d'Armes Said Cherkaoui, Nebbar, Monte-KO, Hcina El Khyar, Petit Omar et autres correspondants uniques caractères de notre Ville. Cette vue m’inspira d’écrire sur les murs tombes de cette demeure les pensées sur des personnages qui avaient vu déferler leurs silhouettes et leurs ombres sur ces mêmes murs sans peindre leur empreinte dessus comme graffiti sur notre passe simple mais ils ont accompagné notre marche vers la confection d’une mémoire tatouée par leur personnalités uniques et dignes. Ici je rends hommage aux piliers de nos fondations littéraires et nos principes de morale d'existence en l’occurrence Driss Chraibi, dont la famille était amie de mon père et dont mes cousins Cherkaoui de Marrakech qui avait une Mère Chraibi aussi et Abdelkebir Khattibi, notre Ouled Fassi, mon Cousin et notre voisin du quartier Sfa dont le Père était l'un des piliers du commerce des graines a Mazagan et mon Maître d'Armes pour l'Escrime Said Cherkaoui, dont j'ai eu l'immense plaisir récemment de retrouver virtuellement et spirituellement parlant et auquel j'ai adressé entre autres ces quelques lignes:
Mon récit commence a partir de cette ligne : Entre la Composition de notre Passe Simple et l’Effacement de Notre Mémoire Tatouée et notre devise d'Escrimeur respectée : les Trois Piliers de notre pensée Libre mais figée dans le Devenir de la Peuplade de Mazagan – El Jadida: Précision - Décision - Prudence Devise de notre Cercle d'Escrime d'El Jadida Maître d'Armes Said Cherkaoui Fondateur Mr. Carpozen La piscine partie sous les flots de la concentration et la spéculation urbaine? Aie Aya Aye quel gâchis? Ils vont construire un immeuble et Hasta la visita a cette vue panoramique des Palmiers de la Polynésie que tous le Visiteurs étrangers de Mazagan-El Jadida décrivaient comme les Cocotiers. Hey, on est en Afrique, eh bien avec notre politique de promotion du tourisme aveugle et ignorant, on abouti a recevoir des stéréotypes, il manquait a la description que les singes. La Réalité des Personnages de Mazagan : La déformation de l’image de Mazagan est aussi héritée de la période durant laquelle le Marocain était petit tellement petit que son Journal Principal s’appelait "Le Petit Marocain" et celui qui avait sa distribution dans les rues même de Mazagan on l'appelait aussi par extension le "Petit Omar," Quand "le Petit Marocain" ne pouvait plus fréquenter et remplir les bars tous les jours et la Vigie Marocaine tous les soirs et assouvir les soifs du savoir dans des virées nocturnes plein de dérapage de bière "Stork" Alias Aicha Touila, Doumi Dim Al Keleb and Chaud de Soleil, Bou Bâder, le "Petit Omar" perdit sa fonction de distribuer les nouvelles et se reconvertit dans la vente sur des plateaux et des cônes de papier blanc, les amandes et les arachides grillées, une conversion des bars et des épiceries vendant de l’alcool et une conversion des professions subalternes adjacentes. Said Cherkaoui: Premier Président et Fondateur du club de boxe: Ring Club Jdidi Durant la même époque, la Boxe et le Catch rejaillissaient a Mazagan comme des leviers sociaux pour atteindre la renommée civile et comme des substitutions économiques aux professions condamnées a la disparition. Le Mazaganais - Jdidi qui permit une telle résurrection du sport pugiliste en biais au déroulement des entraînements dans le Hangar du port et sur le parquet de la Salles des Sport ainsi que l'organisation et la tenue de gala de Boxe a la Salle des Sports ne fut autre que le fameux Champion du Maroc en épée et en fleuret, le Vénérable et mon Maître d'Armes Said Cherkaoui. Maître d'Armes Said Cherkaoui, le premier disciple Marocain Musulman, héritier et successeur du fameux Mr. Carpozen et qui par coïncidence spirituelle, je portes le même prénom et nom de famille. En fait, ce nom de famille allié a la pratique et l'enseignement de l'escrime ne pouvait être une action fortuite mais bien une lignée bénie et spirituelle qui réincarne en d'autres temps et espaces, la continuité d'une histoire ancrée dans tout le devenir du Maroc et cela a travers la descendance des Cherkaoui dont certains furent renommes pour la défense de la patrie face aux envahisseurs européens de nos cotes. De ce fait, tout Cherkaoui pratiquant un art martial ou engage dans des disciples ou professions martiales ne peut que refléter sur sa descendance directe des Grands Chevaliers des 7 Hommes du Rendez-vous - Sebatou Rijal Diyal Miaade, dont le Chef de file et de combat fut Sid Ghazouani Bou Chakor, a l’orée et a l’entrée de la Ville Sainte des Cherkaoui, Boujad. President Said Cherkaoui du Ring Club d'El Jadida avait effectivement organisé plusieurs galas de boxe entre 1963 et 1967, dont celui où se sont exhibés Hcina, le brave "cireur" et d'autres débutants dont cet article fait etat de leurs rencontres et leur devenir dans notre Ville. Afin de reconnaître ce que Maître d'Armes et President Fondateur du Ring Club d'El Jadida, je vais ébaucher un rapide profile de l'impact dans la destinée du sport martial a El Jadida a travers ces quelques références: - La Rue Carpozen a été donnée sur l'initiative du Maître Said Cherkaoui qui avait par cela rendre hommage au rôle fondamental joué par Mr. Carpozen dans l'initiation et le développement de notre Escrime a Mazagan -El Jadida et sur le plan du Maroc. Récemment, Said Cherkaoui avait appris avec beaucoup de peine que cette rue porte un autre nom. - Maître Said Cherkaoui fut désigné Premier Vice- Président de la Fédération Royale Marocaine d'Escrime (le Président était Dr Youssef Bel Abbas ancien ministre de la santé et de l'éducation nationale, connu par les anciens de Marrakech et d'El Jadida, comme Ouled Taarji) à une époque où la scene marocaine de l'Escrime comptait seulement deux Escrimeurs Marocains Musulmans (Raouf El Fassi et Said Cherkaoui). - A travers de telles responsabilités et titres de champion Marocain, Maître Said Cherkaou fut le Président fondateur et Vice-President de la Fédération Maghrébine d'Escrime... - Maitre Said Cherkaoui lui fut aussi dévolu le rôle de président de la délégation marocaine aux championnats d'Escrime a Tunis et à Alger. - Ces interactions avec les responsables fédéraux maghrébins permit a Maître Said Cherkaoui de stimuler et d’être a l'origine du développement de l'escrime en Algérie et au Maroc. - Sur le plan du Maroc, Maître Said Cherkaoui inaugura et présida le fonctionnement des cercles d'escrime de Fes et Rabat. - Comme cité ci-dessus, Maitre Said Cherkaoui, fut Président fondateur du Ring Club Jdidi (Club de boxe) et organisa la structure dirigeante au niveau technique qu'administrative en faisant venir comme entraîneurs Douyeb et Ben Issa et comme secrétaire M. Mohamed Mediouri (brave et reconnaissant) ancien Garde du Corps de SM Hassan II. C'est effectivement dans un tel environnement, que la Boxe prit son élan a El Jadida sous l'impulsion de Maître Said Cherkaoui pour lequel nous portons une estime digne a la fois du rang de notre Père et Frère et auquel tout l'honneur doit être reconnu dans le domaine de l'Escrime et de la Boxe a El Jadida * Nebar-Jack LaMotta, le Gardien des Espaces Verts des Cultures Pugilistes Universelles : A cette époque, on identifiait les boxeurs par la forme de leur visage. Leur visage et surtout le nez portaient les marques d’un tel passage non ciselé par le passage du temps mais des coups des poings. En fait, l'anecdote etait lorsque quelqu'un arrive dans une salle de boxe et demande a devenir un boxeur, l'entraineur lui demanda est qu'il est prés de se faire aplatir le nez a n'importe quel moment. Si il dit non, l’entraîneur lui montra le chemin pour la sortie. Si il montre qu'il est déterminé a se faire aplatir le nez, l’entraîneur lui dit que cela peut arriver a n'importe quel moment de son entrainement. Apres un passage tranquille pour lui faire plus aimer le sport et lorsque le prétendant est considéré comme ayant des qualités a faire éclore sur le ring. On le met devant devant le sac pour qu'il maîtrise l'esquive et la riposte. A ce moment, lorsque le prétendant est emporte par les mouvements pensant qu'il est en train d'apprendre les premiéres ficelles du métier. En fait, l’entraîneur et son assistant (en l’occurrence Douyeb, plus malin que le loup et Ben Issa, les vétérans du ring emmenés par Maitre Said Cherkaoui, le Président Fondateur du Ring Club d'El Jadida) vont continuellement balancer ce même sac sur la face du prétendant et cela sans lui dire la vraie raison de le mettre devant le sac qui est en définitive un moyen de le baptiser dans la boxe. En effet dans le feu de l'action, il recevra en pleine figure le sac afin de lui aplatir le nez. Ce passage par le sac etait le premier obstacle a franchir avant de sauter avec les cordes et sur le ring. Il faisait partie des rudiments obligatoires de la formation du Beauxeur. Cette marque apposée sur le visage était le logo de reconnaissance physiologique des boxeurs qui étaient ainsi les messagers et les représentants du Look Dur de la Rue. A Mazagan, la seule personne qui pouvait avoir des stigmates d’un tel genre et portait les médailles des combats antécédents sur la face comme dans sa démarche était notre Grand Oncle Nebar. On avait appris de lui des choses que personne ne pouvait nous inculquer surtout lorsque il avait remplace un ancien membre des Tabors Marocains, Si Abbas pour le gardienage du Parc Lyautey. Auparavant, Nebar fut adopte par mon père jusque’a l’âge de sa maturité adulte. On avait peur de lui par respect et aussi il etait un Boxeur et gare a celui qui s’aventure a l’approcher, parce que c’était un Oncle de grande taille et lorsqu’il nous faisait face, il commençait directement a nous lancer des coups pour voir si nous pouvions les esquiver et les parer: c’était sa maniere de jouer avec nous et nous apprendre a se défendre. En dehors de cet épisode d’entrainement et de jeu, il etait tendre comme tout Oncle, il gardait toujours des bonbons pour nous. Ils les achetaient d’une carrosse blanche qui stationnait tous les temps devant le Parc Lyautey. Ces écarts honorables de notre Oncle Nebar, c’est comme cela que nous l’appelions nous avez permit de comprendre le sport a travers ses témoignages. Nebar était une encyclopédie vivante de l’art mondial pugiliste. En fait, c’était Nebar qui nous raconta la vie de Marcel Cerdan que nous ne connaissions pas. C’était Nebar qui nous racontait la vie de Jack LaMotta. C’était Nebar qui nous introduisit dans les coulisses de la boxe et par extension dans le domaine de la chanson et du cinéma français adjacent jusque’a même Maurice Chevalier et Edith Piaf. Nebar parlait le français comme un Parisien, il mâchait ses mots et nous on croyait que c’était une déformation supplémentaire due a la pratique de la boxe. Non, c’etait la manière des Durs de Paris, ce que par la suite je découvrit en premier dans les films noir et blanc et a Paris même. Nebar était le Parisien de Mazagan et notre BeauXeur de la première Heure. Nebar ne voulait nullement retourner du cote du ring et avait définitivement accroché les gants. Il restait une référence et ne voulait nullement devenir complice d’une dégringolade sociale. Par contre, la Boxe restait attirante pour les individus cherchant une voie de mutation et une sortie de la misère. Reconversion du Cirage en "Bombardier Marocain" - Un Mirage des Acores: Situé juste entre le Magasin de Hassan, ou on pouvait être l’éminent acheteur des slips « éminence made in France » et le Café du Commerce, tenu par Robert Puglisi, un Adroit Cireur réalisa aussi que l'exemple de Marcel Cerdan peut être joué a Mazagan et peut être la Boxe pouvait lui fournir une audience plus adroite et plus grande que ces étourdis-ivrognes qui ne souciaient plus de la l'aspect brillant de leurs chaussures. Ces ivrognes qui passaient devant lui pour aller balancer leurs deniers sous les tables perces par le Tierce et les paris sur des courses de chevaux tenus loin de leur mélancolique boissons et cela leur faisait rêver de ces dames habillées en blancs qui sillonnaient les pistes de courses sur les champs de Paris. Ces ivrognes sirotaient leur café afin de se remettre et de se précipiter de leur débâcle vignoble et injurieuse et cela dans un Café nommé paradoxalement le Café du Cherif – ce qui veut dire noble dans les actes - juste a coté du cinéma Paris et au dessous de la première Poste de Mazagan la ou des missives et des paquets dans le temps furent destinées a Paris même et a ses confins provinciaux. Avec tout ce beau monde, il y avait un air des Folies bergères, puisque la plupart de ces ivrognes avaient en fait perdu leur boulot de Bergers dans les campagnes de Doukkali dorénavant envahies par les méthodes modernes d’élevage et par la construction de canaux d’irrigation qui ne nécessitaient plus dans certaines régions le voyage quotidien au puit de la tribu. Notre Cireur voulait redorer son blason avec un honneur que les autres avaient perdu. Il décida de monter un écran ses parades en cherchant des esquives a ces changements brusques sociaux qui portaient en eux des fléaux modernes de la débauche faites pour les masses occidentales et importes au Maroc pour être présente comme le moyen de modernisation des moeurs traditionnels et comme un court chemin vers la richesse. Notre Cireur était un combattant de la dernière guerre sociale et identifia dans la pratique de la Boxe le moyen de détourner son amalgame et sa confusion de ces nouveaux antagonismes sociaux émergeant dans la Cite de sa naissance. Notre Cireur n'avait pas du tout l’air méchant et malgré ce manque agressivité dans sa figuration, ils se prépara comme Marcel Cerdan et avait une allure comme Rocky Balboa puisque comme un vrai Doukkali, il était plus grand de taille que Marcel Cerdan et même Silverster Stallone. Notre charmant boxeur était aussi blanc que la neige, comme un Suédois du Sud comme on dit bien chez nous du coté de Boul Mich et grand avec une musculature des épaules héritées d’un travail acharné et un labeur répétitif quotidien et non d’une préparation due a une levée régulière des poids dans une salle de sport. Il était naturel dans toutes ses formes. Notre Cireur opta de participer au premier combat de boxeurs Mazaganais organisé a la Salle des Sports par des promoteurs des autres villes et d’anciens boxeurs a la retraite. Les rouages de la machine pour la fabrication des champions: Notre Cireur, le Nouveau Beau Marcel avait déjà un adversaire de taille dans les bas fonds de Mazagan en la personne d’un Jeune, Hsina El Khyar. En effet, le premier boxeur qui passa par Dar Al Chabab derrière Derb Hajjar était Hsina la Nouvelle Vedette, la Nouvelle terreur montante du Souk Kdim, un copain de Foukiya, un autre colosse de la Kissariya des Atara devant le Souk des Blaghiya et le Fandek de Cherifa Fatima Adlouni, mère d’un autre géant du Souk également et frère de Larbi, un de mes grands copains des bancs du collège Poly. Dans ce beau monde qui est la source du support de Hsina, une rivalité d’âge et de location devenaient incontournable dans la ville de Mazagan entre leurs quartiers respectifs, Souk Al Kadim-Derb Hajjar et Lalla Zahra-Derb Ghalef-Moulha. Nous dans les Quartiers de Hwira, Sfa et Derb Berkawi et Brarek, nous étions les vrais sportifs de Mazagan, et cela vu notre environnement qui est la plage, la Salle des Sports, Nor el Kamar, Saniya Khawiya et le terrain de foot ball. On avait l’embarras dans le choix des lieux de nos prestations sportives comme dans la désignation de nos favoris de la médina. En fait, on était plus a l’aise avec les gens du Kalaa et de la Citer Portugaise avec qui on maintenait des liens amicaux par dessus toute bordure du voisinage. Dans ce prochain combat de l’élite pugiliste de la médina, on optait pour la neutralité puisque nous respections les deux cotes du ring. Pour cela, on eu accès au spectacle gratuitement. C’était la meilleure manière pour avoir la paix dans les gradins et autour de la salle des sports qui se trouvait et se trouve toujours a la limite de nos quartiers d’habitation. Notre Cireur voulait occuper la tête d’affiche et se faire reconnaître comme le Nouveau Nebar de la ville de Mazagan et Marcel Cerdan chez les supporters de la Boxe locale. Pour mieux discerner la différence, notre Cireur vu sa physionomie blanche et par amour a Marcel Cerdan, on appela naturellement le Marcel de Mazagan comme cela a l’opposé de Casablanca, nous avions notre propre Marcel de Mazagan, tout autant beau et de surcoit un produit Doukkali. Malgré tout, ces ramifications et ces transactions restaient vraiment périphériques et marginales par rapport aux manipulations prenant place dans les contours et dans l’enceinte meme de l’arène. En effet, au dernier moment juste avant le combat, dans les vestiaires, des pourparlers prirent place et comme par la magie des cartes, on changea le programme des combats. Hsina, le jeune beau garçon du Souk Kdim était un favori du public et notre Rocky, était du Quartier Lalla Zahra déjà presque dans la trentaine ne pouvait remplir les gradins. Face a Hsina, les organisateurs choisisserent un débutant qui malgré cela se montra coriace et Hsina eut de la peine d’emporter la décision finale face a cet boujadi. En fait, les arbitres favorisèrent Hsina même dans le décompte des points et dans leur cotation finale. Il gagna par les points. De ce fait, on changea les adversaires au détriment et sans consultation et aussi sans le savoir de notre Rocky. Le public était a ce moment aux anges et cherchait l’apothéose avec le boxeur suivant de Mazagan. Le public était emporté et soutenait de toutes ses cordes vocales notre Marcel surtout que maintenant notre Marcel doit faire face a un Boxeur expérimenté ayant sous sa ceinture plusieurs combats. L’entrée Fracassante de Notre Cireur - Marcel Cerdan: Notre Cireur avec un nom sans reconnaissance pugiliste mais possedant une reputation civile hors pair et du surnom de Marcel Cerdan, un champion adore des connaisseurs, était notre favori, puisque il était affable et d’une gentillesse sans commune mesure, vraiment d’une famille respectable et respectueuse et dont les frères étaient mes amis et tous agréable a connaître et a partager les moments avec. Ils étaient grands et tous beaux garçons aussi dans leurs manières.. Tout cela n'arrangeait en rien le portrait de notre Marcel. Il était aussi beau et charmant et ne possédait nullement le portrait d'un vilain avec un regard glacial que devraient avoir les boxeurs et les catcheurs pour faire peur aux adversaires et rendre la confiance dans leurs supporters qui peuvent identifier une personnalité méchante sans commune mesure juste dans leur regards. Après la victoire de Hsina, le public était emporté et avec nos cris d’encouragement, notre Marcel de Mazagan commença a sautiller sur les pointes des pieds comme disait Mohammed Ali, comme une abeille. Cependant, avec cet emportement, il dansait avec ses pieds et oublia de monter ses mains qu’ils tenaient en bas ou balançaient autour. Cette posture vulnérable fut déterminante pour lui, il fut cueillit avec un direct qui l’envoya au tapis ipso-facto. Il ne voyait plus que la brillante des chaussures des officiels de la boxe. Un silence et un vent glacial digne de Alaska et de la Sibérie réunit ensemble sous un seul et même toit celui de la Salle des Sports figea et balaya tous les espoirs du public jusque la chauffe a plomb. Notre Marcel ne bougeait plus, on comptait plusieurs fois le 8 fatidique et notre Marcel était aux anges aussi, il rêvait d’être un pugiliste brillant plus que l’apparat des chaussures sortis de ses mains qui étaient ici couvertes de gants de boxe qui immobilisaient ses doigts comme son corps étalé sur le tapis blanc. La blancheur de son corps rendait la scène une vue macabre pour le devenir du pugilat a Mazagan. Ces gants étaient énormes, tellement grandes pour sa profession antérieure, qu’il ne pouvait plus faire étalage de sa dextérité entre les cordes du ring, alors qu'il avait une souplesse des doigts sans égales avec la brosse et les cordes des chaussures. Un nouveau monde s'estompait sous ses pieds et une profession qui s’évanouissait entre ses doigts gantés et enfouis dans des gants plus grands que ses rêves dorénavant enterrées dans ce ring.. Il sombra dans un sommeil profond qui emporta aussi notre rêve loin des rivages de Mazagan comme le crash du vrai Marcel Cerdan. On ne pouvait plus avoir le privilège d’être le témoin de la réalisation de nos attentes de voir un Nouveau Marcel se tenir sur ses jambes. Tout cela avait soudainement sombré dans un sommeil profond. Il fallait emmener deux sauts d’eau et d'arroser avec tout ce déluge notre Fantôme fétiche de Marcel Cerdan pour le faire ouvrir les yeux et de le faire revenir parmi nous. Il voyait encore les étoiles, non ceux des célébrités mais ceux de l'étourdissement d'un étourdi ayant voulu changé de profession sans transition et qui sauta du coq a l’âne en restant dans le même près et sous le regard inquisiteur des mêmes sarahas and samsaras. Dans ce décor qui dépassait le comptage des juges et des organisateurs corrompus et cela dans les vestiaires et tout ailleurs, notre pseudo-Marcel ne pouvait se tenir tout seul sur ses jambes Personne n'a vu venir ce coup magistral même les arbitres. Dans un environnement envahit par la fumée dense des fumeurs de cigares et de cigarettes si ce n'est d'autre choses plus envoûtant et plus addictifs, les commérages allaient bon train. La fumée était tellement opaque qu'il devenait difficile de discerner le vrai de celui du a un montage ou un script déjà appris par cœur dans les fins fonds des coulisses et les bas fonds des trucages. On était des spectateurs-témoins d'un spectacle ou tout pouvait être possible. Ce n'était plus une performance sportive mais une reddition théâtrale par un BeauXeur qui fait partie d'une troupe des figurants et non d'acteurs professionnels et qui par leur charme naturel veulent conquérir les cordes de noblesse d'un art pugiliste qui en fait était durant ce temps encore le résidu d'une corruption latente et sous le joug des transactions souterraines et néfastes de la criminalité clandestine et complice de tout ce que touche les affaires louches et illégales de mixeurs et des joueurs clandestins des jeux de hasard. Tout cela alimenta les suppositions et les interprétations comme les rumeurs de la Radio médina et du Journal du Trottoir. On commença a dire que notre Marcel fut payé pour se coucher sur le tapis. Il était fatigué le pauvre après toute une journée reniflant le cirage, cela lui fait monter tout dans la tête, ce qui fait il était prêt pour aller faire dodo sans tapage nocturne sur un tapis plus large que son lit habituel et cela en se remplissant les poches sans essuyer les bords des chaussures de son propre cirage. Quel mirage magique. D'un seul coup, il est devenu noctambule émergeant comme le Zombie de notre rêve de ressusciter Marcel Cerdan dans ses éclaboussement et ses gesticulations de débutant pugiliste. L’emergence du Nom et la Conversion de « Monte KO » a El Jadida : Depuis lors, les Mazaganais le surnomma « Monter Kawe – Monter K.O » et cela dans la lignée de la tradition populaire de transformer le Français en un langage approprié par l'Académie Linguistique du Trottoir des Masses Populaires de la Rue. Cela veut dire, il est monté au ring et il fut mis KO. Depuis ce moment, il n’a jamais repris ses sens, ni sa clarté et n'emprunta plus d'une façon assidue comme avant la voix distinguée et brillante de ses appels aux pieds fourrés dans des chaussures poussiéreuses passant a la portée de son siège social de cireur publique. Il mit aussi progressivement de coté la brillante des chaussures, puisque tout le monde qui passait devant son Siège social de Cireur Publique situé sous les arbres d'’en face au Grillon, le grillait par ce nom, « Monte KO, tu montes au ring et au premier du coup de la cloche tu es dans les cloches comme un clochard plein aux As KO, hey Monte KO» surtout de la part de ces ivrognes qui déferlaient du Café du Commerce et qui avaient bu plus qu'il ne fallait pour s'enivrer. Le paradoxe de cet Kniya / surnom fut qu'il perdit le surnom et l'identification de Marcel et qu’il devient vraiment même plus populaire non plus pour juste cirer les chaussures poussiéreuses mais par cette brusque et étincelante apparition sur le ring de l’histoire des pugilistes Mazaganais.. Alors tous ces ivrognes passaient pour le taquiner et lui demander de raconter avec un grain d’ironie son bref épisode entre les cordes qu’il ne toucha guère avec son corps. La Stratégie de Transformation des Moqueurs en Clientèle : En fait, Monte KO était devenu le premier Pugiliste Mazaganais détrône mis KO au premières secondes du combat mais malgré tout cela pour le peuple Mazaganais il était chéri et reconnu comme comme une Grande Star de Mazagan.. Sa gentillesse, sa politesse et son sensé de la clientèle héritée de la profession de cirage avaient toute précédé et même enterra l’épisode du combat et éleva sa tentative comme une victoire de la mémoire commune des sportifs de Mazagan. Il a eu le courage de combattre un chevronné de la boxe quant les organisateurs le placèrent devant lui a la dernière minute. Il n’hésita pas et ne recula pas et monta au ring pour décrocher un titre de combattant et non seulement de boxeur, ce titre était effectivement « Monta KO» qui mettra d’une couche épaisse de cire sur sa profession précédente. Desormais, on ne le désigna plus comme le Cireur, mais comme un boxeur d’élite qui eu la malchance de tomber sur le ring parce qu’il tomba dans les vestiaires sur des manipulateurs. Vu une telle demande, notre BeauXeur a la Dérive doucement et sûrement se constitua une nouvelle clientèle de suiveurs de ses aléas dans la boxe et décida au lieu de les attendre venir jusque son siège, il allait les rencontrer dans leurs places du Haram ou ils commanditaient leurs péchés. Le Vent du Changement, du Ring a la Concurence Marchande Ambulante : Notre BeauXeur décida de faire comme « le Petit Omar » au lieu d’être tout le temps le porteur des nouvelles sportives de la Boxe et de faire partie de l’ancien « Petit Marocain » surtout dans sa rubrique des Faits et méfaits, il décida une reconversion a la «Petit Omar» il commença donc de sillonner les bars, le Club Nautique avec un autre plateau fournit des Amandes et des cacahuètes grillées mais tout en ajoutant un autre punch a son étalage cette fois-ci sur le tapis des bars et des cafés nocturnes en y ajoutant des bonbons, du chocolat et des chewing-gum. La concurrence devint chaude pour les marchands ambulants avec les petites carrosses blanches qui en fait stationnes en face de son Siège de cireur et surtout pour « le Petit Omar », vu son passe glorieux du Premier Marcel Mazaganais qui monta au ring pour la première fois et il fut mis K.O, tout le monde voulait l’écouter décrire comment et pourquoi on l’appelait « Monte K.O . « Le Petit Omar » avait dorénavant un sacré conçurent avec une audience saoule qui chantait l’exploit de notre Monte KO et l’invitait a les joindre pour écouter sa version de son combat ultime. Pour sauver son affaire de cette nouvelle concurrence de Monte KO. « Petit Omar » avait comprit d’une façon parfaite que s’il ne faisait rien, il sera terrasse par Monte KO qui est maintenant un chevronné des Knock-out. Il était urgent de prendre une initiative pour contrer ces punchs publicitaires sinon le « Petit Omar » sera oblige de jeter l’éponge sans avoir même essayer de contrer les coups indirects de cette nouvelle concurrence d’un concitoyen adore des masses mazaganaises. Il fallait trouver un créneau de reconversion pour substituer a celui défunt de la circulation du journal « Le Petit Marocain .» La base des lecteurs du Journal n’était plus dans la rue comme dans le bon vieux temps, un seul journal par Café couvrait tous les besoins. « Le Petit Omar » pour parer a cette grande réputation construite autour de notre Marcel-Monte KO, il eu l’idée ingénieuse de fréquenter le stade de foot et a chaque fois, que le Diffaa jouait a domicile, il se plaçait derrière les filets du gardien de l’équipe visiteuse. Chaque fois que le ballon se perdait derrière les filets, « Petit Omar » lui courait après le récupérait et avant de le remettre au gardien, il l’embrassait fortement en priant et disant au ballon, « ne te perds pas comme ca, rentre dans les filets, ne viens pas me voir comme ca ». Quant un but est marque, le nom de « Petit Omar » est scandé par le public et quant un but se tardait a se réaliser, le nom de « Petit Omar » est scandé aussi. « Petit Omar » était le premier a Mazagan de faire le transfert du ramassage de balles du tennis du Parc Spiney et l’Hotel Marhaba au terrain de football, peut être le premier Marocain a faire ce travail qui était en fait bénévole et tout ce qu’il recevait en échangé c’est d’assister gratuitement au match et cela a cote d’une autre figure historique de Mazagan, le photographe d’en face de Taj et du Garage des Cars, Abdellah Saware. En parlant de Abdellah, il était aussi le seul photographe pouvant s’asseoir derrière les filets de Ben Mhamed le gardien du DHJ, Diffa. Ces passages en fait sont des clichés et des photos de notre mémoire que les bulldozers avaient ensevelies sous terre comme cette image de la destruction de cette villa qui date du temps de notre enfance. Ce n’est pas seulement des villas qui changent, c’est toute une vie et toute une ville avec qui prend la débandade. Hasta la visita Mazagaoa, Hasta Luego Mazagan et Rebonjour La Nouvelle Mazagan avec des Casinos plein d'ivrognesses suicidaires mais sans « Petit Omar » ou « Monte KO» ou Ba "Nebbar". ** Addenda: [ultérieurement je vais rédiger un article sur mon apprentissage et ma pratique de l'Escrime sous les directives et les enseignements de Maître Said Cherkaoui]. Bibliographie sur Marcel et Jake: http://en.wikipedia.org/wiki/Marcel_Cerdan http://en.wikipedia.org/wiki/Jake_LaMotta
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Said EL Mansour CherkaouiFils de la Perle Bleu de l'Atlantique, Mazagan, ma Demeure reste fondée et enracinée dans les profondeurs de tes sables éternels et parmi tes murs anciens et nouveaux comme une enclave érigée dans le territoire de ta pensée libre et de celle de tes enfants exilés. Documents et photos par Dr. Said El Mansour Cherkaoui est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution
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Juillet 2017
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