UNE PHOTO D'UNE RELATION HUMAINE AU DELÀ DES APPARENCES SPORTIVES
Said El Mansour Cherkaoui to Doukkala El Jadida Mazagan Mazagão March 9, 2016 · Cette photo est unique dans son genre, elle appartient a Si Mohamed Maaroufi, un ami, un frère et un coéquipier, avant que je partes en France, je suis allé lui rendre visite pour le saluer a Sidi Bouzid, il m'a dédicacé cette photo qui était la plus récente de lui a cette époque et remis avec ses propres mains en me disant la comme tu vois maintenant, je te regarde d'ici la ou tu es et cela c’était en 1972-73.
Depuis lors, cette photo a traversé monts, vallées, océans et continents a mes cotés et maintenant au mois de Mars 2016, Sidi Mohamed Maaroufi est encore la a me regarder et échanger un regard amical entre nous deux par dessus le Monde et ses distances., soit plus que 43 ans de présence d'esprit dans la proximité de la pensée et de la mémoire et a travers cette photo. Qu'Allah ya Hafdou wa Tawil Oumrou Bi Saha Ameen. Une Grande et Digne Personnalité dans ma Mémoire Sportive et Humaine.
Depuis lors, cette photo a traversé monts, vallées, océans et continents a mes cotés et maintenant au mois de Mars 2016, Sidi Mohamed Maaroufi est encore la a me regarder et échanger un regard amical entre nous deux par dessus le Monde et ses distances., soit plus que 43 ans de présence d'esprit dans la proximité de la pensée et de la mémoire et a travers cette photo. Qu'Allah ya Hafdou wa Tawil Oumrou Bi Saha Ameen. Une Grande et Digne Personnalité dans ma Mémoire Sportive et Humaine.
Si Mohamed Maaroufi est un des grands amis de Si Ahmed Bouafi, ils partageaient deux passe-temps favoris. Si Mohamed Maaroufi avait fait ses etudes au sein de la Mission Culturelle Francaise et fut l'un des joueurs au DHJ (avec Samam, Abdelatif Chiadmi, Tahtaoui Abderahman, Krimou - Abdelkrim Chergui, Nejmi Bouchaib, Moubarik-Chkaike et Didi) qui maîtrisèrent la langue Française en dehors des terrains du Football.
A travers cela, Maaroufi partageait assidûment avec Si Ahmed Bouafi le Scrabble et les Mots Croisés et plus du jeu du Flipper. Souvent, je les rencontrais du coté de la Marquise et du Café Français, plongés dans "Le Petit Marocain" et "La Vigie Marocaine" [les journaux du matin et de l’après midi] en train d’élaborer les cases correspondantes tout en sirotant un café cassé ou un café au lait de bien chez nous.
A travers une telle relation sportive, intellectuelle et fraternelle, Si Ahmed Bouafi permit donc la consolidation de ma relation directe avec Si Mohamed Maaroufi que je connaissais par la pratique du même sport et par la fréquentation des lieux ensemble dans notre Ville, le Club Nautique, Sidi Bouzid et chez Monsieur et Madame Zanca. Maaroufi était aussi un fervent supporteur des autres sports Jdidis, tel que le Basket Ball et le Hand Ball vu qu'il avait fréquenté le Lycée Ibn Khaldoun et son Internat et dont ces deux sports trouvaient leur recrue, leur encadrement, leur dirigeant et même leurs bénévoles contributeurs.
A travers tout cela, la relation entre Maaroufi et Bouafi ne pouvait que s’épanouir et trouver des dénominateurs commun et des terrains d'entente comme des liens solidifiés a travers la mienne une raison supplémentaire d'un épanouissement au niveau familial et sportif. Une complicité dualiste s'identifiait simultanément dans cette double loyauté amicale et familiale et cela des deux cotés des touches des terrains de nos respectives pratiques du sport ou des bordures du sens de notre civisme doukkalais et jdidi / Chaoui et Bidaoui.
Dans les méandres d'une telle evolution, cette photo unique de Si Mohamed Maaroufi trouva sa raison d’être en ma possession comme un symbole et une expression d'une histoire relationnelle ancrée profondément dans les mémoires respectives de nous. Tant au niveau individuel que commun, ce cliché est un reflet authentique de la période dorée en premier du prestige de l'Equipe Nationale Marocaine de Football qui fut sacré durant la Coupe du Monde de 1970 a Mexico. Elle est aussi le témoignage d'une communion de charmes et de prestiges que seul les vrais aficionados du DHJ peuvent évaluer ses réelles et profondes prolongations a leurs justes et respectives valeurs.
En fait, la Galaxie de Mazagan et El Jadida s’était toujours fait entouré d'une Aura footballistique et s'identifiait dans le Sporting de Mazagan et le DHJ et le Rachad Club d'El Jadida. Si Mohamed Maaroufi et Si Ahmed Bouafi, [ce dernier comme Principal Dirigeant, Trésorier Général, Président, Entraîneur du DHJ Section Hand Ball et enfin Arbitre National et International de Hand Ball] et moi-meme (ayant eu la chance de fouler les terrains de Basket, Hand, Foot et Volley au niveau local et national et international en Basket et Hand) nous tous chacun durant son espace et son temps avons donc orbité autour de cette galaxie et cela de très prés comme dimensions sentimentales sincères. A travers donc Si Ahmed Bouafi et mes liens respectifs avec chacun deux, Si Mohamed Maaroufi était donc pour nous deux un ami, un frère et un coéquipier.
Par le biais du prisme de toutes ces considérations, cette photo figurant ci-dessus et représentant Si Mohamed Maaroufi est unique dans son genre, elle faisait partie en premier de sa collection privée. Un jour, j'ai rendu visite a Si Mohamed Maaroufi avant que je partes en France pour jouer au Basket Ball avec l'ASPTT de Montpellier ou je fus offert le poste de pivot et cela grâce au rôle primordial de Badredinne Hachad du Wydad Casablanca, mon coéquipier dans la sélection de l’équipe nationale de Basketball.
Si Mohamed Maaroufi avait été a Nîmes, la grande périphérie de Montpellier, donc on avait de quoi discuter. Je suis donc allé lui rendre visite pour le saluer a Sidi Bouzid, il m'a dédicacé cette photo qui était la plus récente de lui a cette époque et me fut remise avec ses propres mains en me disant la comme tu vois maintenant, je te regarde d'ici la ou tu es et cela c’était en 1972-73. La prochaine visite, je l'ai faite en prenant notre Car via Marrakech pour saluer ma Grande Sœur la Regrettée Lalla Fatima Ezzahra Cherkaoui et son mari Si Hamid Jbilou et leur fille Jallila et le lendemain, j'ai pris l'avion de Marrakech pour aller saluer ma seconde Soeur Lalla Khadija Cherkaoui et son Mari Si Ahmed Bouafi et leur Bébé Meryem qui habitaient la Cité Lyautey au Centre de Casablanca et Mjid Kamili etait le voisin dans le même immeuble.
Le lendemain, Si Ahmed Bouafi et tout ce beau et innocent entourage me conduisit a Casablanca Nouasseur ou je pris l'avion direction Marseille en compagnie de cette meme photo de Si Mohamed Maaroufi. Elle ne me quitta guère depuis ces moments alors que plusieurs derives relationnelles le firent sans laisser d'empreinte ou de traces identitaires aussi profondes que ce symbole d'un Géant dans ma Mémoire Sculptée, Mobile et Transparente par sa claire bonte pleine de gratitude pour Si Ahmed Bouafi et notre Ami Si Mohamed Maaroufi.
Effectivement, depuis lors, cette photo a traversé monts, vallées, océans et continents a mes cotés et maintenant au mois de Mars 2016, Sidi Mohamed Maaroufi est encore la a me regarder et échanger un regard amical entre nous deux par dessus le Monde et ses distances en compagnie de Sidi Ahmed Bouafi, soit plus que 43 ans de présence d'esprit dans la proximité de la pensée et de la mémoire et a travers cette photo.
A PROXIMITÉ comme COMPLÉMENT:
https://www.facebook.com/search/top/?q=Said%20El%20Mansour%20Cherkaoui%20et%20Mohamed%20Maaroufi%20
A travers cela, Maaroufi partageait assidûment avec Si Ahmed Bouafi le Scrabble et les Mots Croisés et plus du jeu du Flipper. Souvent, je les rencontrais du coté de la Marquise et du Café Français, plongés dans "Le Petit Marocain" et "La Vigie Marocaine" [les journaux du matin et de l’après midi] en train d’élaborer les cases correspondantes tout en sirotant un café cassé ou un café au lait de bien chez nous.
A travers une telle relation sportive, intellectuelle et fraternelle, Si Ahmed Bouafi permit donc la consolidation de ma relation directe avec Si Mohamed Maaroufi que je connaissais par la pratique du même sport et par la fréquentation des lieux ensemble dans notre Ville, le Club Nautique, Sidi Bouzid et chez Monsieur et Madame Zanca. Maaroufi était aussi un fervent supporteur des autres sports Jdidis, tel que le Basket Ball et le Hand Ball vu qu'il avait fréquenté le Lycée Ibn Khaldoun et son Internat et dont ces deux sports trouvaient leur recrue, leur encadrement, leur dirigeant et même leurs bénévoles contributeurs.
A travers tout cela, la relation entre Maaroufi et Bouafi ne pouvait que s’épanouir et trouver des dénominateurs commun et des terrains d'entente comme des liens solidifiés a travers la mienne une raison supplémentaire d'un épanouissement au niveau familial et sportif. Une complicité dualiste s'identifiait simultanément dans cette double loyauté amicale et familiale et cela des deux cotés des touches des terrains de nos respectives pratiques du sport ou des bordures du sens de notre civisme doukkalais et jdidi / Chaoui et Bidaoui.
Dans les méandres d'une telle evolution, cette photo unique de Si Mohamed Maaroufi trouva sa raison d’être en ma possession comme un symbole et une expression d'une histoire relationnelle ancrée profondément dans les mémoires respectives de nous. Tant au niveau individuel que commun, ce cliché est un reflet authentique de la période dorée en premier du prestige de l'Equipe Nationale Marocaine de Football qui fut sacré durant la Coupe du Monde de 1970 a Mexico. Elle est aussi le témoignage d'une communion de charmes et de prestiges que seul les vrais aficionados du DHJ peuvent évaluer ses réelles et profondes prolongations a leurs justes et respectives valeurs.
En fait, la Galaxie de Mazagan et El Jadida s’était toujours fait entouré d'une Aura footballistique et s'identifiait dans le Sporting de Mazagan et le DHJ et le Rachad Club d'El Jadida. Si Mohamed Maaroufi et Si Ahmed Bouafi, [ce dernier comme Principal Dirigeant, Trésorier Général, Président, Entraîneur du DHJ Section Hand Ball et enfin Arbitre National et International de Hand Ball] et moi-meme (ayant eu la chance de fouler les terrains de Basket, Hand, Foot et Volley au niveau local et national et international en Basket et Hand) nous tous chacun durant son espace et son temps avons donc orbité autour de cette galaxie et cela de très prés comme dimensions sentimentales sincères. A travers donc Si Ahmed Bouafi et mes liens respectifs avec chacun deux, Si Mohamed Maaroufi était donc pour nous deux un ami, un frère et un coéquipier.
Par le biais du prisme de toutes ces considérations, cette photo figurant ci-dessus et représentant Si Mohamed Maaroufi est unique dans son genre, elle faisait partie en premier de sa collection privée. Un jour, j'ai rendu visite a Si Mohamed Maaroufi avant que je partes en France pour jouer au Basket Ball avec l'ASPTT de Montpellier ou je fus offert le poste de pivot et cela grâce au rôle primordial de Badredinne Hachad du Wydad Casablanca, mon coéquipier dans la sélection de l’équipe nationale de Basketball.
Si Mohamed Maaroufi avait été a Nîmes, la grande périphérie de Montpellier, donc on avait de quoi discuter. Je suis donc allé lui rendre visite pour le saluer a Sidi Bouzid, il m'a dédicacé cette photo qui était la plus récente de lui a cette époque et me fut remise avec ses propres mains en me disant la comme tu vois maintenant, je te regarde d'ici la ou tu es et cela c’était en 1972-73. La prochaine visite, je l'ai faite en prenant notre Car via Marrakech pour saluer ma Grande Sœur la Regrettée Lalla Fatima Ezzahra Cherkaoui et son mari Si Hamid Jbilou et leur fille Jallila et le lendemain, j'ai pris l'avion de Marrakech pour aller saluer ma seconde Soeur Lalla Khadija Cherkaoui et son Mari Si Ahmed Bouafi et leur Bébé Meryem qui habitaient la Cité Lyautey au Centre de Casablanca et Mjid Kamili etait le voisin dans le même immeuble.
Le lendemain, Si Ahmed Bouafi et tout ce beau et innocent entourage me conduisit a Casablanca Nouasseur ou je pris l'avion direction Marseille en compagnie de cette meme photo de Si Mohamed Maaroufi. Elle ne me quitta guère depuis ces moments alors que plusieurs derives relationnelles le firent sans laisser d'empreinte ou de traces identitaires aussi profondes que ce symbole d'un Géant dans ma Mémoire Sculptée, Mobile et Transparente par sa claire bonte pleine de gratitude pour Si Ahmed Bouafi et notre Ami Si Mohamed Maaroufi.
Effectivement, depuis lors, cette photo a traversé monts, vallées, océans et continents a mes cotés et maintenant au mois de Mars 2016, Sidi Mohamed Maaroufi est encore la a me regarder et échanger un regard amical entre nous deux par dessus le Monde et ses distances en compagnie de Sidi Ahmed Bouafi, soit plus que 43 ans de présence d'esprit dans la proximité de la pensée et de la mémoire et a travers cette photo.
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Abderrahmane Moumni
Si Abderrahmane je t'embrasse en premier et effectivement mes appréciations pour toi aussi pour nous rappeler cela, l'amour que nous partagions avec Si Mohamed Maaroufi et Abdellah Bettioui aussi et il connait et Ba Abdellah est un des piliers solides de notre histoire d'amour entre nous depuis notre enfance et adolescence dans notre ville entre nous tous et toutes.
Si Mohamed Maaroufi fut le seul joueur venant d'un autre club et d'une autre ville de naissance à être adoré et adopté tel que l'enfant chéri de notre génération, de notre ville, de notre équipe DHJ, de notre équipe nationale A et de notre lycée et internat et aussi de Sidi Bouzid.
Si Mohamed Maaroufi, un Maître de Chef-d'oeuvre sur le terrain de football et sur la place publique, un homme droit, de parole et de générosité sans commune mesure.
Quand il venait au centre ville et quand il fréquentait ses cafés , c’était la fête, tous ceux qui le connaissaient se faisaient servir leurs cafés gratuitement et les gens simples et démunis venaient aussi le saluer, Si Mohamed Maaroufi leur rendait la politesse par une générosité et des dons monétaires et autres en nature et ceci avant son départ pour Nîmes et après son retour.
A Sidi Bouzid, je l’accompagnais pour mettre dans sa Fiat 125 des dons qu’il distribuait en ville a des gens qui venaient le voir. A ce moment, on pouvait encore stationner les voitures entre la Salle de Fêtes et Café Français, La Marquise sur la Place de l’Oeuf au milieu.
Lire la suite dans ce lien:
http://madeinmazagan.weebly.com/mohamed-maaroufi.html
Si Abderrahmane je t'embrasse en premier et effectivement mes appréciations pour toi aussi pour nous rappeler cela, l'amour que nous partagions avec Si Mohamed Maaroufi et Abdellah Bettioui aussi et il connait et Ba Abdellah est un des piliers solides de notre histoire d'amour entre nous depuis notre enfance et adolescence dans notre ville entre nous tous et toutes.
Si Mohamed Maaroufi fut le seul joueur venant d'un autre club et d'une autre ville de naissance à être adoré et adopté tel que l'enfant chéri de notre génération, de notre ville, de notre équipe DHJ, de notre équipe nationale A et de notre lycée et internat et aussi de Sidi Bouzid.
Si Mohamed Maaroufi, un Maître de Chef-d'oeuvre sur le terrain de football et sur la place publique, un homme droit, de parole et de générosité sans commune mesure.
Quand il venait au centre ville et quand il fréquentait ses cafés , c’était la fête, tous ceux qui le connaissaient se faisaient servir leurs cafés gratuitement et les gens simples et démunis venaient aussi le saluer, Si Mohamed Maaroufi leur rendait la politesse par une générosité et des dons monétaires et autres en nature et ceci avant son départ pour Nîmes et après son retour.
A Sidi Bouzid, je l’accompagnais pour mettre dans sa Fiat 125 des dons qu’il distribuait en ville a des gens qui venaient le voir. A ce moment, on pouvait encore stationner les voitures entre la Salle de Fêtes et Café Français, La Marquise sur la Place de l’Oeuf au milieu.
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Mohamed Maaroufi Géant Sculpté par un Passé Digne et dans une Mémoire Noble
Mohamed Maâroufi, un footballeur de charme Né en 1949 à Derb Soltane à Casablanca, Mohamed Maâroufi a commencé, dès son tendre âge, à Taper dans un ballon. Ce fut au terrain du Chili à l'Hermitage où, en compagne de Petchou, Houmane et Bénéné, entre autres, il disputait d'innombrables matches entre des équipes de quartiers. “ A chaque sortie du lycée Moulay Abdallah où j'étais étudiant, je m'empressais de rejoindre ce terrain où ont été formés de grands et illustres joueurs de Casablanca ”, souligne Maâroufi. C'est d'ailleurs là où Hmida, encadreur du Raja, repérera ce jeune footballeur pétri de qualités et l'invitera à passer un test supervisé par Haj Abdelkader Jalal. Un test concluant, puisque Maâroufi rejoindra les “ Verts ” où, en catégorie minimes, il évoluera avec Ghandi, Bakdir, Trificha, Brahim et Hassan Benzit, entre autres. Après deux ans chez les minimes, Maâroufi s'affirmera comme un joueur promis à un grand avenir. “ Un jour nous avions joué et battu l'Etoile 5-0 au cours d'une rencontre des cadets. Père Jego y assistait et nous a repéré (Bakdir, Ghandi, Trificha, Abdenbi et moi-même) et nous a demandé de venir s'entraîner avec l'équipe première ”, se souvient Maâroufi. “Après chaque entraînement de l'équipe première, le légendaire entraîneur du Raja, consacrait une heure ou plus à un travail spécifique avec nous, puis nous rejoignions Derb Soltane à pied ”, ajoute Maâroufi. Le premier match en équipe première fut disputé par Maâroufi contre le Stade Marocain. Mené 1-0, le Raja est parvenu à égaliser grâce à une tête plongeante de ce joueur. “ Ce jour-là, j'ai évolué parmi une pléiade de joueurs tels que Khalfi, Milazzo, Ouazzani, Bhaïja, Hamid, Raïs, Ramdane, Bouchta et Azzouz ”, se rappelle Maâroufi. Se consacrant beaucoup plus au football qu'aux études, Maâroufi fut contraint par sa famille de rejoindre El Jadida où il s'inscrira au lycée Ibn Khaldoune.“ Bouatra, joueur au Difaâ, qui était avec moi en classe se dépêcha d'aviser les dirigeants du club doukkali de mon arrivée à El Jadida. Et sur l'insistance des dirigeants de l'époque, ma famille m'autorisa alors à signer DHJ ”, souligne Maâroufi. Ce fut le démarrage d'une longue et magnifique histoire avec le club dirigé alors par Brahim Tawfik et ensuite par Chergui Lyazid. L'équipe qui végétait en deuxième division allait même éviter la chute en division inférieure. Heureusement que la rencontre disputée contre l'OCK et remportée grâce à deux buts signés Maâroufi sauva la situation. Par la suite, un rajeunissement systématique de l'effectif et l'arrivée des Spagna, Moubarik, Chiadmi, Abdelwahab, Belhamdounia, Abdallah Bouatra donna un sang nouveau à l'équipe qui, profitant du retrait des FAR du championnat, disputera un mémorable match-barrage contre le Youssoufia de Rabat et accéda en première. “ Nous avions remporté la victoire 3-1 avec des buts inscrits successivement par Moubarik, Chiadmi et moi-même ” se souvient Maâroufi. Subscribe |
Avec l'arrivée d'Orotz comme entraîneur, le Difaâ Hassani d'El Jadida connaîtra une période faste puisque le club doukkali était devenu l'attraction du championnat avec une attaque percutante composée des Ouazir, Krimou, Benbiyi, Moubarik et Chicha, entre autres.
“Nous aurions pu remporter des titres, mais les moyens limités de l'équipe freinaient nos ambitions. En plus nous jouions beaucoup l'attaque et encaissions beaucoup de buts. Pour renforcer le compartiment déffensif, Orotz me fit jouer comme demi-centre. Et c'est en tant qu'arrière que je connus ma première sélection en équipe nationale, contre l'Allemagne de Beckenbauer, Overath et Seeler. Nous fumes battus 5-1 avec une équipe où figuraient Slimani, Hajjami, Moulay Driss, Ammari, Bourasse et Aliouate, entre autres”, se souvient Maâroufi. Après Masson, vint Guy Cluseau avec lequel Maâroufi portera à 30 reprises le maillot de l'équipe nationale. Pendant 10 ans il fut titulaire indiscutable tant en équipe nationale qu'aux FAR pour les compétitions du championnat militaire. “ Je suis resté près d'un an au centre sportif des FAR où j'étais appelé en tant que militaire pour disputer les rencontres du CISM, le Difaâ n'ayant pas voulu me libérer, ” note Maâroufi. Ainsi, ce joueur exceptionnel prendra part aux Jeux méditerranéens de Tunis, à la Coupe du monde 1970 et à la Coupe d'Afrique en 1972. Par ailleurs, avec les FAR, il participa à une Coupe Mohammed V à laquelle prenaient part Santos, Partizan de Belgrade et Saint-Etienne.“ Nous avions sorti une rencontre époustouflante contre Santos qui nous a battus 2-1 après un second but litigieux. Ceci nous a valu les félicitations de S.M. Hassan II qui nous avait reçus, Hamidouch, Bamous, Boujemaâ, Allal et moi-même. S.M. Hassan II qui nous a donné une prime nous a, par ailleurs, prodigué ses conseils pour notre match contre Saint-Etienne et nous a fortement étonné par les grandes connaissances en football, ” se souvient Maâroufi. La renommée de cet élégant joueur ayant franchi les frontières, il fut recruté par Nîmes en 1972 et joua sous la conduite du célèbre Kader Firoud et aux côtés de grands joueurs tel Mezy ou Adams. De retour au pays, Maâroufi rejoindra le Wydad où il évolua sous la férulle d'Abderrahmane Belmahjoub, avant de prendre le poste d'entraîneur-joueur et diriger la formation où figuraient Zeghari, Moujahid, Bidida, Abdelhak et Yachine. Par la suite, et alors qu'il pouvait encore jouer, Maâroufi décida d'arrêter sa carrière de football pour suivre un stage d'entraîneur à Budapest où il resta plus de dix mois. Rentré au Maroc il déclina une offre du Wydad qui lui proposait de s'occuper de son école de footballeur, pour aller entraîner le Difaâ d'El Jadida et diriger les Amnallah, Rohassalam et Kohaïli. Par la suite, il entraîna la RSS et réussit à la sauver de la relégation avant d'aller suivre un stage d'entraîneur en Allemagne d'où il sorti major de sa promotion. “ C'est le gouverneur de Settat à l'époque, M. El Guerraoui, qui fut à l'origine de mon départ en Allemagne,” se rappelle Maâroufi. Sur proposition de Abdellatif Semlali, Maâroufi, prendra la direction technique de l'équipe nationale juniors et participera à l'éclosion des Azmi, Brazi, Bidane, Chaouch, Hajri, Raounak, Jilal Fadel et Mouncef. Maâroufi entraînera ensuite successivement le Kawkab avec lequel il accédera en première division avant de rejoindre le FUS, une équipe des Emirats Arabes Unis et El Jadida. Il assurera la direction technique de la Ligue de la Chaouia, présidée à l'époque par Moulay Abdallah Alaoui. Maâroufi qui vient de rentrer des Emirats Arabes Unis, où il était directeur technique d'une équipe, pense actuellement à changer de cap. “ Je pense que 20 ans de carrière en tant que footballeur et entraîneur m'ont donné assez d'expérience que je voudrais mettre au service des jeunes en me consacrant à la formation de cette catégorie, et ce dans le cadre de la réorganisation et de la mise à niveau de notre football, initiative que je salue”, souligne Maâroufi. Actuellement, il est en contact avec des clubs français en vue de suivre un stage de recyclage qui lui permettra, le cas échéant, de prendre la direction d'un centre de formation. “ Je souhaite profiter de l'occasion pour saluer les efforts du général de corps d'armée Housni Benslimane pour développer le niveau du football national ”, a conclu Maâroufi. Source le matin.ma
AuteurSaid El Mansour Cherkaoui
Oakland, CA Pour le récit du parcours d’athlète de Said El Mansour Cherkaoui - Alias Moulay Said, voir le contenu de cette page de Facebook: https://www.facebook.com/espaceathleticdecherkaoui/ |