Dr. Said El Mansour Cherkaoui
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Abdelkébir KHATIBI, est né en 1938 à El Jadida. Université de sociologie à Paris. Son doctorat en 1968 est la première thèse sur le "Roman maghrébin". Il dirige l'Institut de sociologie de Rabat jusque sa fermeture en 1970. Il continue d'enseigner en Lettres et en Sciences tout en étant le Directeur du "Bulletin économique et social du Maroc" qui devient en 1987 "Signes du présent". Décédé à Rabat le 16 mars 2009
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Abdelkebir Khatibi and Said El Mansour Cherkaoui
Introduction:
Said El Mansour Cherkaoui - aka Moulay Said was born and grew up in the same everyday environment as Abdelkebir Khatibi which was transcribed in the form of his book "Tattooed Memory." Abdelkebir Khatibi and Said El Mansour Cherkaoui also share maternal family ties, they are cousins through their respective MOTHERS who come from the SAME Zaouiya Doukkalaise and SAME grandfather. In addition, at different and similar time their life was shaped by tattoos from and by the same environment since their childhood memories, they were both BORN and lived in the SAME neighborhood, played in the same public garden and playa where they both learned for the first time how to swim in the Atlantic ocean, kick soccer ball, had a football licence as member and player at the same local football club - DHJ - and dream about what is behind this wide-clear screen of horizon at the back of this frontbeachead. Abdelkebir et Said El Mansour both of them, they also began their FIRST studies in the same primary school [Madrassa Hassaniya built in our neighborhood by Moulay Ahmed Cherkaoui, the father of Said El Mansour Cherkaoui] likewise, they have received their respective doctorates from the same Parisian university, namely the Sorbonne.
Said El Mansour Cherkaoui - aka Moulay Said was born and grew up in the same everyday environment as Abdelkebir Khatibi which was transcribed in the form of his book "Tattooed Memory." Abdelkebir Khatibi and Said El Mansour Cherkaoui also share maternal family ties, they are cousins through their respective MOTHERS who come from the SAME Zaouiya Doukkalaise and SAME grandfather. In addition, at different and similar time their life was shaped by tattoos from and by the same environment since their childhood memories, they were both BORN and lived in the SAME neighborhood, played in the same public garden and playa where they both learned for the first time how to swim in the Atlantic ocean, kick soccer ball, had a football licence as member and player at the same local football club - DHJ - and dream about what is behind this wide-clear screen of horizon at the back of this frontbeachead. Abdelkebir et Said El Mansour both of them, they also began their FIRST studies in the same primary school [Madrassa Hassaniya built in our neighborhood by Moulay Ahmed Cherkaoui, the father of Said El Mansour Cherkaoui] likewise, they have received their respective doctorates from the same Parisian university, namely the Sorbonne.
Le Nom de Abdelkébir Khatibi est en soi
une École devenant le Nom d'une École
Abdelkebir Khatibi
A.K est l'auteur de plus de 25 ouvrages, dont quelques uns peuvent être cités ainsi:
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Abdelkebir Khatibi: Alculturation, Neo-colonization and National Identity Emancipation Abdelkebir Khatibi, (born 1938, El Jadida, Morocco—died March 16, 2009, Rabat), Moroccan educator, literary critic, and novelist. Among the Avant-garde and young generation of the 1960s whose perception of social environment where shaped by the combined impact of the new World Order inherited from the second world war and the post-independence period. A. Khatibi's thoughts were developed as a challenge to the substitution of a lethargic ways and conservationist strategies to the revolutionary and independent thoughts that are essential to instill a national and independent initiatives and culture. Khatiti challenged this state of mind and its proponents and adherers, those who were basing their social references, political practices and economic models on such presumptions and thoughts to lead the newly independent countries of the Maghreb . Abdelkebir Khatibi remains one of the most versatile thinker and romancier of first order with a sociological nobility: he has designed and presented our Memories in form of tattooed narrative, forms and realities with symbolic connotations that the reflect our spiritual and deep existence and destin as the generation of the fifties in Morocco and by extension in the sixties for the rest of the Maghreb and the French-speaking Third World countries. This universality of Khatibi's approaches can be identified and contained in his literary, social and political projection in the Other One, our similar and our recreated cultural and civilisational double "l'autre." |
Abdelkébir Khatibi belongs to the generation following the foundational generation of writers such as Driss Chraïbi. For Khatibi's generation, French colonialism is a vibrant memory - but a memory from childhood. Tattooed Memory is part bildungsroman, part anticolonial treatise, and part language experiment, and it takes us from earliest childhood memory to young adulthood.
La Réconciliation avec l'Autre en Soi et en Abois:
La Réconciliation avec l'Autre dans le Destin Marocain entre la France et le Maroc s'est aussi faite a travers notre éducation en France et a travers des Penseurs qui ont guidé notre chemin parallèle dans la connaissance.
Entre Abdelkebir Khatibi et Jacques Derrida, la rencontre d'intellectuels "NorAF", est une relation de la pensée d'essence Maghrébine. Elle est une Amitié régie par la politique culturelle dorée d'un "Métropolisime Colonial Cosmopolite" - "The Politics of Friendship" dont la Mémoire Tatouée fut un des sillages imbibés d'une reconstruction du paysage et une déconstruction des actions de ses acteurs.
Ces œuvres de Khatibi et de Derrida trouvèrent leur point de rencontre dans le croisement des civilisations au delà de la personnalité de chacun et du lieu de naissance de part et d'autre de l'Afrique du Nord de l'Ouest et du Centre baignant dans les deux rives du Sud et du Nord de ce grand lac qu'est la Méditerranée au niveau géographique alors qu'au niveau culturel, la dimension Française demeura le dénominateur commun dans l'expression littéraire. Cet espace presque similaire servit de milieu et de rencontres si ce n'est de chocs entre les différentes pensées limitrophes et ensorcelantes qui en d'autres termes peuvent aussi être apaisantes.
Abdelkebir Khatibi et Jacques Derrida trouvèrent leurs symbioses dans cette similitude de leurs respectifs environnement de leurs naissances ils avaient cheminé l'autre dans qui ils découvrirent sa raison d’être et sa motivation et la leurs de devenir un vagabond a la recherche de l'autre 39 images de soi et du reflet de l'esprit qui nourrit chacun des similarités spirituelles et de singularités divines inscrites sur nos fronts comme le Mektoub, le Destin qui forment et donnent les contours du Tatouage de notre Mémoire façonnée par les mêmes motifs et les mêmes émanations dans la projection de la pensée comme dans la définition de nos actions humaines. Sur ces deux piliers des œuvres de Jacques Derrida et de Abdelkebir Khatibi se logent la rencontre de la source et du sol ou fleurissent la pensée pour l'autre a travers les horizons et les distances transparentes mais prospectant notre existence commune et notre partage avec l'autre civilisation humaine.
L'Identitaire de Abdekebir Khatibi Demeura Mazagan - El Jadida:
Abdelkebir Khatibi avait toujours voulu s'identifier dans l'autre, l'autre civilisation, l'autre mode de pensée et il avait commencé par ériger la fondation de cette pensée. En fait, le prénom de Abdelkébir est l'un des 99 attributs et dénomination sybolique d'Allah et qui lui fut donne vu qu'il fut ne le jour de la célébration du Aid Al Kebir, fêtant l’obéissance de Abraham aux ordres de Dieu qui fut récompensé par l'offre par des anges le sacrifice d'un mouton qui devint un événement religieux chez les Musulmans alors qu'il demeura une mémoire Judaïque et une référence Chrétienne.
Abdelkebir Khatibi fut avant tout un innovateur dans la projection des idées et la semence des principes de la réflexion sociologique. Il faisait de la prospection linguistique pour récolter les symboles, les motifs et les formes d'expression philosophique. Pour cela, il avait trouvé la pierre angulaire de la construction et la déconstruction de sa propre mémoire au Maroc d'une façon globalisée et d'une façon plus reconstructive dans son propre fief qui est notre quartier natal pour en faire un espace ouvert et une expression de rencontres non seulement avec ses propres racines mémorables et les nôtres, mais surtout ceux de la mémoire de notre peuple et de notre entourage et des visages qui reflètent l'autre en nous et au profond de nos mémoires.
La Réconciliation avec l'Autre dans le Destin Marocain entre la France et le Maroc s'est aussi faite a travers notre éducation en France et a travers des Penseurs qui ont guidé notre chemin parallèle dans la connaissance.
Entre Abdelkebir Khatibi et Jacques Derrida, la rencontre d'intellectuels "NorAF", est une relation de la pensée d'essence Maghrébine. Elle est une Amitié régie par la politique culturelle dorée d'un "Métropolisime Colonial Cosmopolite" - "The Politics of Friendship" dont la Mémoire Tatouée fut un des sillages imbibés d'une reconstruction du paysage et une déconstruction des actions de ses acteurs.
Ces œuvres de Khatibi et de Derrida trouvèrent leur point de rencontre dans le croisement des civilisations au delà de la personnalité de chacun et du lieu de naissance de part et d'autre de l'Afrique du Nord de l'Ouest et du Centre baignant dans les deux rives du Sud et du Nord de ce grand lac qu'est la Méditerranée au niveau géographique alors qu'au niveau culturel, la dimension Française demeura le dénominateur commun dans l'expression littéraire. Cet espace presque similaire servit de milieu et de rencontres si ce n'est de chocs entre les différentes pensées limitrophes et ensorcelantes qui en d'autres termes peuvent aussi être apaisantes.
Abdelkebir Khatibi et Jacques Derrida trouvèrent leurs symbioses dans cette similitude de leurs respectifs environnement de leurs naissances ils avaient cheminé l'autre dans qui ils découvrirent sa raison d’être et sa motivation et la leurs de devenir un vagabond a la recherche de l'autre 39 images de soi et du reflet de l'esprit qui nourrit chacun des similarités spirituelles et de singularités divines inscrites sur nos fronts comme le Mektoub, le Destin qui forment et donnent les contours du Tatouage de notre Mémoire façonnée par les mêmes motifs et les mêmes émanations dans la projection de la pensée comme dans la définition de nos actions humaines. Sur ces deux piliers des œuvres de Jacques Derrida et de Abdelkebir Khatibi se logent la rencontre de la source et du sol ou fleurissent la pensée pour l'autre a travers les horizons et les distances transparentes mais prospectant notre existence commune et notre partage avec l'autre civilisation humaine.
L'Identitaire de Abdekebir Khatibi Demeura Mazagan - El Jadida:
Abdelkebir Khatibi avait toujours voulu s'identifier dans l'autre, l'autre civilisation, l'autre mode de pensée et il avait commencé par ériger la fondation de cette pensée. En fait, le prénom de Abdelkébir est l'un des 99 attributs et dénomination sybolique d'Allah et qui lui fut donne vu qu'il fut ne le jour de la célébration du Aid Al Kebir, fêtant l’obéissance de Abraham aux ordres de Dieu qui fut récompensé par l'offre par des anges le sacrifice d'un mouton qui devint un événement religieux chez les Musulmans alors qu'il demeura une mémoire Judaïque et une référence Chrétienne.
Abdelkebir Khatibi fut avant tout un innovateur dans la projection des idées et la semence des principes de la réflexion sociologique. Il faisait de la prospection linguistique pour récolter les symboles, les motifs et les formes d'expression philosophique. Pour cela, il avait trouvé la pierre angulaire de la construction et la déconstruction de sa propre mémoire au Maroc d'une façon globalisée et d'une façon plus reconstructive dans son propre fief qui est notre quartier natal pour en faire un espace ouvert et une expression de rencontres non seulement avec ses propres racines mémorables et les nôtres, mais surtout ceux de la mémoire de notre peuple et de notre entourage et des visages qui reflètent l'autre en nous et au profond de nos mémoires.
Abdelkebir Khatibi nous légua une demeure, surtout une agora dont il voulait être une destination de l’hospitalité, une dimension de la générosité de nos mémoires antécédentes pour en faire nos contemporaines, une invitation d'aller vers l'autre, d'inviter l'autre a s'y identifier et compléter sa propre mémoire par l’expérience de notre existence communément tatouée sur chacun de nos fronts et guidant nos marches et nos pas vers notre Mektoub, notre Kadar et notre Destin Commun.
La Mémoire Tatouée fut ainsi une transcription de cet Ecrit - ce Mektoub, ce Kadar, Ce Destin qui nous surveille, nous définit et surtout nous identifie et nous complète chacun dans son enclos et par rapport a l'autre dans son devenir, et par rapport a l'autre porteur d'une identité fondamentale qui n'est pas seulement la sienne mais qui est le reflet et le complément de la notre.
Cette Mémoire Tatouée avait comme nombre d'existence 40 similaires qui pivotaient a distance autour de nous, parsemés de par ce monde et donc offrant 39 autres Mémoires Tatouées qui défilaient dans d'autres espaces et d'autres environnements en tant que créations divines de semblables êtres et comme l'aboutissement de l'autre en nous.
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelk%C3%A9bir_Khatibi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Derrida
La Mémoire Tatouée fut ainsi une transcription de cet Ecrit - ce Mektoub, ce Kadar, Ce Destin qui nous surveille, nous définit et surtout nous identifie et nous complète chacun dans son enclos et par rapport a l'autre dans son devenir, et par rapport a l'autre porteur d'une identité fondamentale qui n'est pas seulement la sienne mais qui est le reflet et le complément de la notre.
Cette Mémoire Tatouée avait comme nombre d'existence 40 similaires qui pivotaient a distance autour de nous, parsemés de par ce monde et donc offrant 39 autres Mémoires Tatouées qui défilaient dans d'autres espaces et d'autres environnements en tant que créations divines de semblables êtres et comme l'aboutissement de l'autre en nous.
Source:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelk%C3%A9bir_Khatibi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Derrida
Enfant de mon Quartier et Adulte de nos Ecoles:
Abdelkebir Khatibi & Said El Mansour Cherkaoui:
Descendants de la même tribu maternelle des Doukkala, Enfants du même quartier, de la même ville, de la même école et de la même université, Sorbonne de Paris. |
Abdelkébir Khatibi:
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La Critique: un Poème et un Don de l'Autre
Comme Critique lui-même, jalonnant les méandres de la déstructuration et la constructivité de l’écrit par l'autre et même des idées de progrès par les autres, Abdelkebir Khatibi se définissait tout en mettant disponible ses idées pour le débat ouvert et sans détours ou camouflages.
Dans cette perspective, Abdelkebir Khatibi se voulait être et se présentait ainsi comme un espace de fracturation et de ébruitement de la pensée et du message que doit convenir et faire parvenir la critique pour en faire un dialogue et une expression d'une relation nourrie par les deux bouts de l’écriture et du don d’Écrivain. Pour cette raison, cette citation ne peut être que d'appoint et de circonstance ainsi qu'un rappel de ce que doit emprunter comme voix et voie la critique des œuvres écrites.
Dans cette perspective, Abdelkebir Khatibi se voulait être et se présentait ainsi comme un espace de fracturation et de ébruitement de la pensée et du message que doit convenir et faire parvenir la critique pour en faire un dialogue et une expression d'une relation nourrie par les deux bouts de l’écriture et du don d’Écrivain. Pour cette raison, cette citation ne peut être que d'appoint et de circonstance ainsi qu'un rappel de ce que doit emprunter comme voix et voie la critique des œuvres écrites.
Définition de la Critique par Abdelkebir Khatibi: [La critique est d’abord l’expression d’une bonne lecture. Je regrette, mais elle est si rare que je me sens parfois triste devant les articles et les études qu’on écrit sur moi. J’ai l’impression qu’il ne s’agit pas de moi, mais d’une pure projection. Je cherche des lecteurs et des critiques complices, des partenaires qui puissent m’offrir de leur intelligence, de leur pensée sensible. Oui, la lecture est le partage d’un don.] Fin de citation
La Mémoire Tatouée
Abdelkébir Khatibi ( Livre ) Denoël - 2002 - Première édition : 1971
Collection : Lettres Nouvelles - ISBN : 220728101
Ce livre étant presque épuisé chez l'éditeur, on peut le lire dans le premier tome 1 de des œuvres complètes de Khatami : Romans et récits - Oeuvres de Abdelkébir Khatibi : Tome 1, Romans et récits
Broché – 3 janvier 2008 - de Abdelkébir Khatibi (Auteur), Jacques Derrida (Auteur)
Autobiographie d'un décolonisé, le roman qui fit découvrir son auteur, une œuvre majeure de la littérature marocaine du XXe siècle
« Publié par Maurice Nadeau qui découvrit Khâtibi, ce premier roman évoque, à travers une éducation sentimentale et une formation intellectuelle, les attachements et les déchirements d’un garçon né dans le Maroc colonisé, ayant vécu les années de lutte pour l’indépendance, et retrouvant dans le Paris de la guerre d’Algérie les préjugés, les interdits d’une société encore marquée par l’idéologie colonialiste, mais décidant de mettre au cœur de sa vie l’écriture, seule façon de guérir d’une blessure, de "disparaître du monde", d’échapper au chaos.
Certains épisodes, comme son arrestation dans la rue et sa conduite au poste, rappellent les moments les plus sombres de cette période, mais ce récit évite l’anecdotique et livre de son passé une vue panoramique. C’est en même temps un discours réflexif sur le parcours de l’écrivain. En cela La Mémoire tatouée constitue la matrice des ouvrages à venir.» extrait d'un article de Francine de Martinoir, La Croix, 2008).
Autobiographie d'un décolonisé, le roman qui fit découvrir son auteur, une œuvre majeure de la littérature marocaine du XXe siècle
« Publié par Maurice Nadeau qui découvrit Khâtibi, ce premier roman évoque, à travers une éducation sentimentale et une formation intellectuelle, les attachements et les déchirements d’un garçon né dans le Maroc colonisé, ayant vécu les années de lutte pour l’indépendance, et retrouvant dans le Paris de la guerre d’Algérie les préjugés, les interdits d’une société encore marquée par l’idéologie colonialiste, mais décidant de mettre au cœur de sa vie l’écriture, seule façon de guérir d’une blessure, de "disparaître du monde", d’échapper au chaos.
Certains épisodes, comme son arrestation dans la rue et sa conduite au poste, rappellent les moments les plus sombres de cette période, mais ce récit évite l’anecdotique et livre de son passé une vue panoramique. C’est en même temps un discours réflexif sur le parcours de l’écrivain. En cela La Mémoire tatouée constitue la matrice des ouvrages à venir.» extrait d'un article de Francine de Martinoir, La Croix, 2008).
(La Mémoire tatouée) is the first novel of the great Moroccan critic and novelist Abdelkébir Khatibi (1938-2009). Only one other novels has been translated into English (Love In Two Languages, 1991). Khatibi belongs to the generation following the foundational generation of writers such as Driss Chraïbi. For Khatibi's generation, French colonialism is a vibrant memory - but a memory from childhood. Tattooed Memory is part bildungsroman, part anticolonial treatise, and part language experiment, and it takes us from earliest childhood memory to young adulthood.
Moroccan Francophone Literature in Translation:
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As works of Morocco’s most famed writers are being translated for English readers to discover, Khalid Lyamlahy explores how translators have sought to capture the full range of nuance and diversity in their volumes, offering a new perspective on Moroccan identity and culture. What can an Anglophone reader learn from Moroccan Francophone literature? At a time when multilingualism is threatened by the resurgence of identitarian discourses, to what extent can English translation open new perspectives for (re)reading Moroccan history, culture and politics? These questions seem to be increasingly topical given the surge in the number of translations of Moroccan Francophone literature into English. If, as recently outlined by Matthew Reynolds, translation “is in some respects the enemy of languages, a flattening and homogenizing power”, it is also “the lover of languages: it discerns and values difference, and spurs linguistic innovation” (p.119). In the Moroccan context, where the linguistic landscape combines and spans Berber and Bedouin languages, “Darija” or Moroccan Arabic, Classical Arabic, as well as French, Spanish, and English, translation is an everyday practice. For an Anglophone audience, reading English translations of Moroccan literary works could be seen as just another way to inhabit the vibrant and creative multilingual space of Moroccan culture. In Morocco, where the very idea of diversity is enshrined in linguistic and cultural practice, translation could only provide an interesting lens through which to (re)examine the role of literature and the position of writers. Last year, Olivia Harrison and Teresa Villa-Ignacio edited an anthology offering for the first time English translations from the Moroccan journal of culture and politics Souffles-Anfas. Founded in 1966 by a group of Moroccan poets and artists, the journal started in French and became bilingual with the launch of its Arabic counterpart Anfas in 1971. One year later, chief editor and Moroccan poet Abdellatif Laâbi was arrested and the journal censored. A few months after Souffles-Anfas celebrated the 50th anniversary of its foundation, two fundamental and long-awaited translations, published respectively in the US and France, offer an outstanding opportunity for Anglophone readers to delve back into the Moroccan literary production of the second half of last century. The first, In Praise of Defeat, translated by Donald Nicholson-Smith, is a massive 824-page bilingual collection of selected poetry by Moroccan poet Abdellatif Laâbi, which covers a wide range of his poetic writings from the late 1960s to 2014. The second, Tattooed Memory, translated by Peter Thompson, is one of the most important and foundational autobiographical works in postcolonial Maghreb published initially by Moroccan writer Abdelkébir Khatibi in 1971. Interestingly, both Laâbi and Khatibi took part, though to different extents, in the ground-breaking experience of Souffles-Anfas. One could consider that Laâbi and Khatibi are, in the former’s words from his prologue to the first issue of the journal, “less continuers than they are initiators” (Harrison & Ignacio, 19), as both devoted their respective lives and productions to framing two distinct yet complementary approaches to Moroccan modern literature, culture and politics. Indeed, while Abdellatif Laâbi led the experience of Souffles as a chief editor and was committed to overt political activism in the Moroccan Left during the Years of Lead, which resulted in arrest, torture, and exile to France in 1985, Khatibi embodied the figure of a prolific postcolonial thinker and developed a manifold œuvre that includes poetry, novels, literary essays and volumes on Moroccan and Islamic Art, as well as Maghrebi and Arab culture and politics. There is certainly more than one link between Laâbi’s poetic and political commitment and Khatibi’s intellectual and interdisciplinary contributions. The respective trajectories of Laâbi and Khatibi shed light on the role of Moroccan writers in resisting tyranny, demystifying tradition, promoting alternative values and opening up new perspectives towards a modern and multidimensional Moroccan identity. As Khatibi puts it in one of his articles fromSouffles, “what a writer must understand is that culture is not the will of solitary men, but the construction of a set of values and ideas in the interest of a greater liberation of man” (Harrison & Ignacio, 58). In Morocco, a country that still faces high rates of illiteracy, especially in rural areas, the construction of ideas and ideals is nothing but a persistent urgency that requires substantial and redoubled efforts, not only from politicians and educators but also from writers and intellectuals. Each in their own manner, and as witnessed by the recent translations of their works, Laâbi and Khatibi have contributed to these efforts and initiated some productive and thought-provoking ways to reshape Moroccan identity and culture in the postcolonial era. In his foreword to the translation of Laâbi’s volume of selected poetry, Pierre Joris aptly notes that the Moroccan poet “writes with a quiet, unassuming elegance that holds and hides the violence any act of creation proposes” (p.iii). This contrast between quietness and violence, elegance and resistance, love and revolt, is one of the most central features of Laâbi’s poetry. In Praise of Defeat offers an impressive view of how this contrast has evolved throughout Laâbi’s career. Starting with his early poems from the period of Souffles, marked by a disrupted and disorientating syntax, the poet is already aware of the social and political impact of his creation as he writes: “now I know what power inhabits me / peoples run through my language” (p.5). A space of collective subversion, awakening and renewal, poetry serves the revolutionary project of “building a kingdom / of insubordination” (p.11). A few years later, in “the citadel of exile” (p.21) that is prison, the poem becomes a space of resistance through the vital act of writing. Laâbi celebrates “the miracle that consists in living, transforming oneself” (p.35) beyond the ordeal of physical pain and psychological destruction. In 1976, from the prison of Kenitra, he writes with a firm determination: “My people are on the march / and I exist / rebel” (p.45). |
The poetry from the years of prison calls out to family and friends, pays tribute to tortured comrades, stands up to tormentors, and celebrates the fragile yet regenerative power of love and freedom. After his exile in 1985, Laâbi looks back at his unhealable “rifts” (p.109), investigates his persistent wounds, and questions both the future of and the relationship to Morocco. In “Casablanca Spleen”, a Baudelairian title that captures his overwhelming and melancholic reunion with the country, Laâbi’s quest for his homeland is caught in what he calls “the tough job of returning” (p.325). In the subsequent poems, the cry that originates in Laâbi’s poetry remains firm and vivid as he writes: “Here I am / on the fringe that is my lot / holding in my hand / my flower / grown in concrete” (p.385). If writing is henceforth associated with “fragments” (p.357) and “perishable poems” (p.439), the power of poetry remains unbroken. In Laâbi’s words, poetry is “just a way / to tune the instruments of the soul” (p.481), explore the sensuality of human bodies, and respond to terror and injustice, from Jerusalem to Madrid and Bagdad. In the volumes of the last ten years, Laâbi’s poetry achieves what Pierre Joris names “the clarity of an innocence regained” (p.v): exile and melancholy leave room for self-questioning and new reflections on the miracle of life and love which can only take place in the poem, culminating in Laâbi’s tribute to his wife Jocelyne: “I belong to you / You belong to me, in a way / just as in the poem” (p.777). This question of belonging to the other resurfaces in Khatibi’s Tattoed Memory in relation to language. In his introductory note, the late Algerian writer Nabile Farès defines this translation as the connection of Berber, Arabic, and French “sources” with “a new end point” (p.7), English. Peter Thompson, who acknowledges the difficulty of the original text, warns the reader that his translation “‘reads like a translation’ and it does so because it is meant to” (p.9). For Khatibi’s autobiography is an intricate and multi-layered construct, “a polyphonic text” notes Debra Kelly (p.226), which superimposes not only narrative voices but also intercultural signs, drawn from Moroccan and Western references. All these signs converge towards the metaphorical image of a “tattooed memory” which, like the tattooed Berber body, bears the marks of both individual and collective histories. Khatibi’s text travels between Moroccan cities (El Jadida, Essaouira, and Marrakesh), reconstructing the years of childhood under the French Protectorate and evoking the formational experiences of adolescence in the wake of the country’s independence in 1956. By grounding his work in the interwoven streams of personal and cultural memory, Khatibi delivers a fascinating and puzzling text through which a Moroccan postcolonial subject seeks to reconstruct his own identity, as suggested by the opening lines: “Long I have guarded the sacred ritual of my birth. They put a little honey on my lips, a drop of lemon on my eyes, the first gesture to free my gaze toward the universe and the second to invigorate my mind, to die, to live, die, live, doubled upon my double – what, was I born blind to myself?” (p.13). This quest for the self, rooted in the sacred signs and symbols of memory, sheds light on the subtitle of the original text, “Autobiographie d’un décolonisé” (Autobiography of a decolonised subject), which has been surprisingly dismissed in the translated version. The process of decolonising oneself through writing remains fundamental throughout the text, and takes even a further turn in Paris where Khatibi moved to study sociology at the Sorbonne and discovered a vibrant scene of cultural and literary encounters. Europe is then depicted in a succession of brief notes from Khatibi’s travels to London, the city that displays “its balance, its precision, its mask;” (p.125), but also Berlin, Sofia, and Cordoba. Khatibi, who would later call himself “un étranger professionnel” (a professional stranger), writes about the enriching experience of alterity, the moving encounter of East and West in the travelling text and memory: “what fable could retell my movements? Furtive exchange, a whim, an equation of visions that make me drift – where differences meet – toward my own divining” (p.139). Significantly, Khatibi’s text ends with a dialogue between the writer and his double in which autobiography becomes more suspicious, caught in the space between the returning call of the past, the persistent question of the “current identity”, and the pressing idea of “becoming” (p.147). To what extent do both translations render the complexity and the energy of the Francophone original texts? How is it possible to reproduce Laâbi’s unsettling vocabulary and syntax from his early poems or to recreate the convoluted descriptions of Khatibi’s autobiography, which becomes, in his own words, “a little novel with several voices” and even “a theatrical work” (p.157) ? Isn’t there something untranslatable, embedded in the French language, which keeps resisting the effort of translation and mediation for the Anglophone reader? What is certain, however, is that translating Moroccan Francophone literature, especially from the 1960s and 1970s, is a challenging task that often takes the risk of missing or misrepresenting some structural or linguistic aspects of the original text. One example from Tattooed Memory would be Thompson’s translation of “Série hasardeuse I et II”, the titles of the two sections, as “High Risk Series I and II”, while the word “hasardeux” in French means also “uncertain, random”, which would have been more convenient to Khatibi’s fragmented writing and random reconstruction of memory. The translator, like the postcolonial writer himself, should be aware of what Khatibi terms the “frightening autonomy of words, which, deployed about the body and the world, know how to betray […]” (p.157). But one could also argue: isn’t translation essentially about sharing and spreading the pleasure of reading beyond cultural and linguistic boundaries? For if translation “reveals and relishes difference while also bridging it” (Reynolds, 120), the pleasure of sharing this dual process ultimately outlives the questions of fidelity to and betrayal of the original text. Laâbi would certainly agree. In “Writing and the New World Disorder”, a vibrant text that closes his bilingual volume of poetry and whose title finds particular resonance with the recent political developments across the world, Laâbi compares his writing to the gesture of his father who used to distribute “a great quantity of loaves” in the Moroccan city of Fez when there was a death to mourn in his family. Writing is nothing but sharing the loaves of life, hope, pleasure, and tolerance. For, as Laâbi tells the world, “the greatest failure would be to lose your face some day – your human face” (p.824). Note: To read other translations, see for Laâbi The Rule of Barbarism (New York: Island Position, 2012), The Bottom of the Jar (New York: Archipelago Books, 2013) and Beyond the Barbed Wire (Manchester: Carcanet Press Limited, 2016), all translated by André Naffis-Sahely. For Khatibi, see Love in two languages(Minnesota: Minnesota University Press, 1990), translated by Richard Howard, and Open Correspondence: An Epistolary Dialogue (New Orleans: UNO Press, 2011), translated by Safoi Babana-Hampton, Valérie K. Orlando and Mary Vogl. Khalid Lyamlahy (@khalidlym) is a doctoral researcher at the University of Oxford working on Moroccan Francophone literature. The views expressed in this post are those of the author and in no way reflect those of the Africa at LSE blog or the London School of Economics and Political Science. or madeinmazagan.weebly.com or cherkaouijournal.com and Said El Mansour Cherkaoui. |
ABDELKEBIR KHATIBI
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. René Char.
La force littéraire d'une oeuvre est le résultat d'une construction à long terme d'un univers qui unifie l'apparente diversité des productions sous l'emblème d'un imaginaire constant. D'une certaine façon l'écrivain écrit toujours le même livre mais chaque livre reste ouvert sur ses propres promesses. Dans ce sens, ramener l'oeuvre de l'écrivain marocain Abdelkebir Khatibi à son unité de sens, à ses constances, n'est pas, ici, un artefact didactique ou une entorse à la différence naturelle de chaque oeuvre. Cela relève bien d'une réalité textuelle tangible.
De La Mémoire tatouée à Un Eté à Stockholm, du Lutteur de classe à la manière Taoïste à Dédicace à l'année qui vient, de Maghreb pluriel à Paradoxes du sionisme, on constate chez Khatibi le retour - ou l'éternel retour - d'une forme et d'une figure de sens: la première est liée à l'usage multiple des registres littéraires; la seconde à l'exercice d'une pensée du chiasme qui a son origine dans l'altérité historique, mais qui cherche à se constituer autrement pour former une pensée dialogique, une éthique et une esthétique du Divers: un usage personnel du monde. Chaque texte de Khatibi manifeste ces deux qualités originelles et génératrices.
Le code plurielCe qu'il faut dire d'emblée, c'est que l'intérêt de Khatibi pour la diversité des registres littéraires n'est pas fondé sur une séparation discursive radicale; il écrit selon le sens de l'intergenre: l'analyste est dédoublé de l'écrivain - comme dans La Calligraphie arabe ou Maghreb pluriel - et l'écrivain de l'analyste comme dans La Mémoire tatouée ou Amour bilingue. L'attention est portée sur les possibilités intenses de la parole. Il est question dans son travail, comme il aime à le dire, de l'association de l'intelligible et du sensible [1]. Il y a chez Khatibi un double support pour l'écriture où le corps et l'esprit se rejoignent dans le même geste.
Dans ce jeu de co-présence et d'alliance registrale, il faut voir non seulement une pratique polygraphique (essai, poésie, fiction...), mais un éclairage de l'aspect fondamental de l'oeuvre où l'apposition des genres fonde le principe esthétique. Ceci est manifeste dans le premier récit de Khatibi, La Mémoire tatouée ou dans son dernier, Un Eté à Stockholm. Dans les œuvres de Khatibi, il y a une démarche contrapuntique qui détermine la formation du récit délesté des règles du genre. Mais Khatibi ne fait pas éclater les discours littéraires; son écriture se noue et se dénoue dans la culture littéraire comme recherche d'un espace de création. L'examen rapide de quelques textes permet de faire ressortir cet aspect saillant de son écriture dans ses glissements d'une forme à l'autre, d'un code à l'autre.
Le passage d'un registre à l'autre dans La Mémoire tatouée, du discours autobiographique au discours réflexif, poétique ou méta-discursif, crée une modalisation du genre. Le vécu ne s'astreint pas à être l'apanage de la narration; il est l'objet d'une exploration plus profonde: les faits et gestes du passé sont le socle d'une forme existentielle: recherche sur soi, sur les traces collectives, quête d'une identité littéraire, pouvoir du langage, interrogation sur les notions du double, de l'identité... l'auteur est à la fois rivé sur lui-même et sur les paradigmes de son expérience. Cette double tâche de l'écriture n'est possible que par la finalisation du projet autobiographique. C'est cela qui donne à La Mémoire tatouée sa tension ses bigarures, ses pensées, sa fragmentation et son aspect "work in progress":
Comment ai-je délimité le champ autobiographique? En démobilisant l'anecdote et le fait divers en soi, tout en dirigeant mon regard vers les thèmes philosophiques de ma prédilection: identité, et différence quant à l'Etre et au Désert, simulacre de l'origine, blessure destinale entre l'Orient et l'Occident. [2]
Cette déclaration inscrit La Mémoire tatouée dans une écriture hors de l'alibi purement autobiographique et entraîne trois conséquences: la brisure continue du récit par divers registres [3], la transformation du texte produit en objet de discours à l'intérieur même de La Mémoire tatouée (comme dans le dernier chapitre: "Double contre-Double"), et enfin la quête de l'histoire se transforme en histoire de la quête. Tout est inversé et c'est le coup de génie du livre: la préoccupation littéraire de sa propre identité, de son vécu s'affirme comme une source d'altérité et d'écriture. Si le moi est écharpé au départ par l'histoire, le colonialisme, la double langue et la double culture et la perte définitive de la monovalence du principe de l'appartenance, tout reste à découvrir dans le temps de soi. L'autobiographie est dans ce sens l'événement de l'étrangeté de soi dans le sillage des emblèmes qui touchent tout homme pluriel. La Mémoire tatouée est l'histoire du recouvrement particulier du natal dans le contrepoint qui marque le sujet comme étrangeté immanente à soi. Le premier récit de Khatibi a donc produit, d'abord, sa libération, son propre mode de penser l'écriture, la subjectivité littéraire:
N'ai-je pas fait de mon corps une recréation inquiète et inépuisable ? [4]
A partir de la pluralité des registres, La Mémoire tatouée est organisée comme une complexité de moments discursifs: passé ou images du passé, fiction ou fantasmes individuels, fragments de pensée ou déprises répétées dans le mouvement de la mémoire brisée par la multiplicité des regards et des couleurs.
Finalement, de l'autobiographie on passe à une authentique écriture de soi par le langage et ses formes diverses. Le principe de la souvenance ou le récit de l'enfance est un ensemble de passages d'un code à l'autre: l'anecdotique est nourri par une vision lyrique ou réflexive, l'autobiographique est constamment déjoué par la conscience critique comme dans ce passage en guise d'exemple type:
Cet homme qui effleurait à peine ma mère s'acharna sur le fils aîné. J'arrivais en troisième position: mon père accepta de m'expédier à l'école franco-marocaine, je deviens la conscience dégradée, donnée à la mécréance. Orphelin d'un père disparu et de deux mères, aurais-je le geste de la rotation? Est-ce possible, le portrait d'un enfant? Car le passé que je choisis maintenant comme motif à la tension entre mon être et ses évanescences se dépose au gré de ma célébration incantatoire, elle-même prétexte de ma violence rêvée jusqu'au dérangement ou d'une quelconque idée circulaire. Qui écrira son silence, mémoire à la moindre rature? [5]
Ce dialogisme littéraire est différent dans les autres récits de Khatibi. Dans Le Livre du sang, tout concourt à la réalisation d'une narration lyrique: le récit, en dépit des ingrédients romanesques - chronotope, personnages, intrigue amoureuse, progression du tracé de l'histoire... - n'installe pas un contenu romanesque, un développement nourri de faits logiques selon l'individualisation des traits des personnages et selon la règle de l'exotopie. [6]
Dans Le Livre du sang, on est devant "une dramatique de l'allocution". L'expression du déroulement du procès est dépendante du réseau énonciatif, de l'aventure du sujet comme aventure de transfiguration. C'est ce que Khatibi affirme dans la présentation de La mémoire tatouée en pensant certainement à la facture du Livre du sang:
Conduire tout narrateur vers le lieu de sa transfiguration : image d'un tombeau irradié d'où s'élevera - peut-être - le chant du poème et de la pensée [7].
Les personnages dans Le Livre du sang, ce poème en prose de la passion, s'apparentent aux héros du récit poétique [8], à la fois sujets d'une quête et sujets d'une phrase; complètement intégrés aux questions paradigmatiques car ils sont le support d'une expérience: la brûlure de l'altérité, l'abstraction du mode existentiel, le même et le différent, la métaphore androgynique, la langue maternelle, le ton mystique, l'essence paradisiaque, la vision extatique... Cette qualité narrative chargée d'attributs poétiques marque le récit dans son fondement. Il s'agit d'une scène de la parole lyrique comme "mimésis intérieure" [9]. Celui qui prend la parole dans Le Livre du sang, se joue sa propre histoire par l'incantation conative. l'histoire n'est pas, ici, objectivée. L'énonciateur est essentiellement une individualité désirante [10]. Dans ce sens le récit est échafaudé non par des actes mais par l'énonciation des actes; il s'invente un art de dire le faire, par exemple ceci:
Oui, que ta main effleure l'eau avant la contemplation de ton visage! oui, tu seras debout au milieu de la vasque, dévêtu de tes habits légers. Evaporé et pourtant si proche de nous, tu seras mis à l’Épreuve. Nous saurons t'aimer en notre propre anéantissement [11].
S'il est tentant de voir ce type de discours comme discours exclusivement poétique, encore faut-il savoir que le poétique n'exclut pas la transversalité, c'est-à-dire la coextensivité du récit et de la poésie. Ceci autorise à dire que les événements dans Le Livre du sang ne sont pas "factuels": ils relèvent d'une parole éclose dans le lyrisme. Il tombe sous le sens que ce qui spécifie l'écriture lyrique est la quête d'un mode énonciatif de la présence par l'invocation passionnelle et non par la reconstitution:
Fais donc circuler parmi nous ton regard clair, si clair qu'il enflamme la coupe de vin (...) nous avons ouvert nos cinq sens à tes parures, à ton cil pareil à un trésor...[12]
Ce caractère de l'écriture montre bien combien les formes littéraires sont mêlées et combien la narration dans Le Livre du sang est agitée par l'intention et le désir poétiques. Le récit, désincarné, est du côté du sujet, du langage, de l'inouï. Dans ce cas, la forme poétique incantatoire du texte opère un déplacement de la notion de récit comme discours de l'histoire. Il convient, en effet, de considérer Le Livre du sang dans son ambiguïté littéraire c'est-à-dire que le poétique devient le style du récit et que le système relationnel est régi par l'instance amoureuse, l'extase de la parole et par le jeu intense du ravissement. Ce livre de Khatibi résonne comme une forme brillante, épurée, taillée dans le renouveau de la tradition lyrique et dans le secret d'une parole singulière. [13]
Cette conjonction des discours est autrement développée dans Amour bilingue par l'introduction, cette fois-ci, de la réflexion dans le récit qui est l'histoire d'un personnage mu par la double langue. Dans l'histoire des rapports avec le monde factuel (fleur, nuit, paysage, océan, pays...) et le monde humain (la femme, l'autre...), le récit développe et sécrète une pensée centrale - la bi-langue - qui oriente le rapport aux évènements. L'histoire vécue du bilinguisme est racontée selon l'éclairage de la métaphore du double. Selon les formes les plus diverses, dans les situations les plus différentes, le personnage d'Amour bilingue est aux prises avec la langue par le phénomène de transition subtile et sous-jacente entre la narration et la réflexion. Et l'emprise de la langue est liée à son étrangeté: la langue de l'écriture est une langue étrangère et s'apparente à une présence physique qui raccorde l'espace subjectif du monde avec le pouvoir des signes car "la langue est plus belle, plus terrible pour un étranger" [14]. Les mots dans ce récit assaillent le personnage et interfèrent par la remanence diglossique ou bilinguistique en créant des alliances enclavées dans le corps du narrateur comme dans cette confusion de genre:
Il pensait au soleil, et déjà son nom, celui de la lune s'inversent - du féminin au masculin - dans sa double langue. Inversion qui fait tourner les mots avec les constellations. [15]
Les mots de la bi-langue, de la double langue comme condition d'imagination, créent une problématisation fictionnelle de l'identité, forment un milieu, un espace inédit pour le corps romanesque qui se débat dans le conflit des mots, et donne naissance à une vision narrative du monde et du rapport à l'autre par le truchement de la langue ou de la conscience de la langue. La bi-langue apparaît clairement dans Amour bilingue comme une altérité créatrice et l'étrangeté se déplace, se meut de la langue à l'existence, du paraître verbal à l'être subjectif. La bi-langue devient une manière de vivre et de parler, une essence. Le corps du bilingue est ouvert, étalé, déployé: de pays en pays, de différence en différence, de langue en langue, de corps en corps, son récit est l'espace imparable d'une voix mâtinée et d'une jouissance du visible. Le corps blessé par la double langue est mêlé une fois pour toute au monde:
Te parlant dans ta langue, je suis toi-même sans l'être, m'effaçant dans tes traces. Bilingue, je suis désormais libre de l'être totalement, pour mon compte. Liberté d'un bonheur qui me divise, mais pour m'instruire à toute pensée du vide. [16]
Si Amour bilingue est le récit à partir du concept de bi-langue, ceci montre bien la nécessité d'une nouvelle topique pour l'écrivain comme l'élaboration d'une étrangeté de soi, d'un déchiffrement de soi dans la cadence d'un concept créateur. Le concept est transformé en scène imaginaire qui énonce les corps et les mots. Dans cette acception dynamique, la bi-langue expose le langage du récit et le parcours d'une formulation expansive de la question de la langue comme dévoilement d'une existence. La réflexion sur la langue est manifestement l'instance manœuvrière du texte dans ses fondements narratifs.
Aimer un être, c'est aimer son corps et sa langue. Et il voulait non pas épouser la langue elle-même (...) mais sceller définitivement toute rencontre dans la volupté de la langue. [17] Penser, narrer, ce sont deux mots solidaires. En racontant le monde, l'écrivain découvre l'idée du monde et le vivre, s'il aboutit au livre, est déjà un livre. Le récit donne à voir et à comprendre. Cette conjonction féconde de la narration et de la réflexion produit un message didactique et un type de récit qu'on peut appeler le récit paradigmatique où la quête de soi est jointe à une pensée de la langue. Par le récit, tourné vers l'avenir, l'auteur a haussé au niveau du mythe (personnel) l'événement historique du bilinguisme.
Trame bien réelle en ce qu'elle est l'instrument du récit, la bi-langue suppose l'écriture et l'objet de l'écriture. La cause du récit est entendue car tout le texte est une mise en vis-à-vis d'un parcours et d'une question. En créant un amalgame entre une donnée extérieure (l'écrivain bilingue) et un univers construit, le récit s'avère une validation de la réalité en fiction. La bi-langue donne à lire un destin qu'elle a défini, livré et délivré en le désignant dans son accomplissement. La relation d'inclusion et d'implication qui existe entre le récit et la réflexion ne supposent en aucun cas la co-fondation d'une thèse et d'un univers car Amour bilingue n'est pas un récit qui veut dire quelque chose "un vouloir-dire" autonome et doctrinaire, mais l'impulsion d'une épreuve de soi dans le désordre du monde et de la langue. En somme il s'agit d'une leçon auto-didactique qui montre un personnage qui apprend à vivre son expérience d'"exote". Amour bilingue, en tant que récit réflexif, est la force douce qui transforme avec lucidité la blessure bilinguistique en un espace ouvert sur le monde. Cela reste indubitablement une nouvelle histoire du dialogisme vécu et une nouvelle écriture qui désincarne la narration comme mode exclusif parce-qu'il s'y manifeste la nécessité de la réflexion comme élément indispensable à la réalisation du texte littéraire.
Cette façon de considérer les récits de Khatibi permet de souligner que son écriture explore la totalité du monde proposé dans la perspective d'un surcodage où la fonction référentielle est court-circuitée par une autre forme. Cela crée des intensités et des instants privilégiés parce que la narration est subordonnée au déploiement d'autres registres littéraires, au mouvement d'autres désirs expressifs. Ceci est encore explicité dans le dernier récit de Khatibi: Un été à Stockholm. C'est l'histoire du voyage d'un traducteur dans la ville de Stockholm. Il y séjourne, y travaille, y réfléchit, y vit en amour, y rencontre des personnages, des lieux, des paysages, puis le quitte pour retrouver le lieu de départ (l'avion). Cette histoire de travail professionnel dans une ville nordique n'est pas seulement une histoire de relation, d'amour et d'amitié, mais l'histoire d'un rapport avec soi passant par la méditation ou la rêverie, et une série de réflexions sur les personnages rencontrés, sur la notion de voyage, celle de la neutralité, de l'amitié, de l'amour ou de l'aimance, sur les formes de la ville et des paysages. A propos de voyage, le narrateur émet cette première réflexion:
Voyager, changer de pays et de langue, excite ma pensée et mon surplus de plaisir. Chaque fois que je traverse une frontière, j'ai le curieux sentiment qu'un secret va m'être livré...[18]
Un été à Stockholm est construit selon une suite de moments éclairés dans la nasse des mots voluptuaires : d'où l'affinement et l'épuration de ce récit comme échafaudage de paroles essentielles. Notre postulat de lecture reste le même. Dans ce dernier récit de Khatibi, il est du même code pluriel qui assimile les partages. Etre dans un avion (début du texte), c'est rêver au ciel, à une mort inédite en ciselant l'idée d'un départ singulier:
Vu de l'intérieur, l'avion s'anime à la manière d'un musée vivant, tapissé de portraits et d'allégories. J'en capte des images sur chaque voyageur (...). Savoir se tenir, se contenir dans son territoire céleste sans débordement sur l'espace des autres, n'est-ce pas le propre de la lévitation! [19]
"Sommes-nous tombés dans un trou d'air? (...) l'avion a-t-il changé de route? Sommes nous pris dans un piège cosmique? Une ruse de l'improbable? Malheur à celui qui rappelle la face des morts! Malheur à ceux qui portent leur linceul! Je suis projeté, je nais et je meurs dans le même geste, égal à moi-même, à mes mutations, brusquement solidifiées sur le bas-relief de mon siège. [20]
Etre sur terre, c'est intensifier l'attention aux choses, au monde, comme un ensemble de formulations ou de regards sur la plasticité de l'extérieur, comme dans cet extrait:
Assis près de la vitre, j'étais attiré par le jeu des reflets sur sa surface, et par effet de retour, je remarquai sur les visages pensifs une densité repliée sur elle-même. Une densité placide, pourtant éparpillée çà et là dans le bleu des yeux, la douceur si lisse des chevelures, et que la nature, qui courait en quelque sorte à notre allure, entremêlait aux brindilles d'herbe, donnant aux champs un ton argenté, irisé de fleurs et d'impressions vagabondes. L'été nous offrait sa mesure de vie. [21]
Ou cet autre exemple qui montre la densité de la présence et de la réception de l'extérieur:
Un léger tissu de nuages se déchira, enrichissant le ton des couleurs et leur profondeur diaprée. C'est cette diaprure suspendue dans le ciel, s'évanouissant dès son achèvement en une rapide métamorphose, qui appelle l'éclair des dieux et des esprits de jadis. Tout flâneur amoureux le sent à un tremblement fugitif qui le traverse, attaché qu'il est aux caprices de la nature afin que lui soit rendue la grâce de ces instants. [22]
L'exaltation dans la manière de peindre les personnages, les espaces, la densité des propos, les situations emblématiques, prolongent différemment la fiction par d'autres moyens pour faire s'accomplir par des figures, par des images, par des pensées poétiques, et par des traitements différents de l'espace, du temps... Tout cela libère le récit du "carcan de la fiction". Qui plus est, cette tendance à sublimer l'anecdote par des figures, des intensités, des questions, renvoie à une thématique éminemment khatibienne qui passe, ici, par la corroboration des éléments relatifs à l'étrangeté, au dépaysement, à la latence des choses, à la dérive des corps dans le monde, aux signes du monde sensible.
L'épuration de la fiction crée une résonance plus intérieure. Dans ce sens, les choses ne sont pas uniquement représentées mais interprétées, interceptées par l'imaginaire du narrateur. Dans Un été à Stockholm, l'auteur maintient le narratif mais à partir du sensible qui soutient le rapport aux choses, aux personnages, à l'histoire, aux "thèmes de sa prédilection". Et cela toujours dans un rapport élucidé avec sa création - la création s'accompagne de la réflexion - car l'auteur, loin de se séparer de son texte, s'y insère et l'éclaire de sa présence comme dans ses autres textes. Le récit se construit dans l'activité de l'écriture par "sa fiction théorique intérieure", par exemple:
Je le répète, ce récit n'est pas un roman à clefs. [23]
Personne n'a décidé la logique de cette histoire, ni sa juste combinaison. [24]
Ce récit qui me rendit songeur me fit penser à mon carré magique, c'est-à -dire à un détecteur de mythes.
Je n'appréhende pas tout ce qu'il recèle d'irrationnel; mais ce que je sais, c'est qu'en émettent une force magnétique, il m'a fait passer au second plan, moi Gérard Namir le narrateur. [25]
En effet le récit d'Un Eté à Stockholm, avec sa logique de réconciliation des registres, est un texte centré sur l'expression d'un "vécu fictif" refusant l'uniformité prosaïque du récit, aimanté par son système de significations (voyage, aimance, quête...), sa circularité (la fin recouvre l'incipit), sa dualité (abstrait-concret). Cette spécificité du récit est explicable par le souci de Khatibi d'user d'une multiplicité de formes pour marquer l'ensemble des états et des épanchements du narrateur dans l'histoire de ses divisions, des déplacements de sa vision et de sa gravitation.
Je n'ai pris, ici, dans cette introduction à l'écriture de Khatibi, que le cas des récits. Dans ses textes poétiques (Le Lutteur de classe à la manière taoïste, et Dédicace à l'année qui vient) ou dans son unique texte de théâtre (Le Prophète voilé), on constate facilement la démarche stylistique privilégiant des tons divers comme source d'écriture et d'imagination. Ces tons s'y révèlent sur le mode d'un commentaire ou de réflexions généralisantes; ce qui est éprouvé poétiquement est renforcé par l'idée qui en découle, mais dans le même ordre thématique. Le contrepoint y agit sur le plan stylistique. En vertu de ce principe, les mots dessinent des pensées ou des bribes de pensées qui éclatent en bouquets d'étincelles, soit sur l'altérité, la différence ou l'aimance...
L'écriture de l'essai subit les mêmes effets de la multiplicité. L'essai chez Khatibi revendique la liberté d'un style affranchi de la prévalence de l'argumentation totalisante car il y a toujours une présence à soi dans le discours; Paradoxes du sionisme se termine par un poème et des aphorismes sur l'altérité; L'Art calligraphique arabe est soutenu par une langue de célébration proche de la fascination secrète qu'exerce le symbolisme des lettres dessinées; Maghreb pluriel, dès son premier chapitre, interroge le concept d'identité à partir du sol philosophique, à partir de la question de l'être; l'écriture dans La Blessure du nom propre, comme c'est affirmé au début de l'ouvrage, explicite le sens du livre et du corps dans ce qu'il appelle "le Cristal du texte" pour donner à l'objet "son statut à l'intérieur de l'écriture" (au sens fort du terme) qui modalise la pure pensée abstraite.
Le code pluriel, dans l'oeuvre de Khatibi, est donc une dynamique interne qui règle le processus textuel. Et bien entendu, ceci n'est qu'une façon de percevoir le style de Khatibi; il s'agit d'une vision globale de ses textes. En réalité cela ne rend pas compte des autres spécificités textuelles et de leur souffle de sens. Cette esquisse de la pluralité qui oeuvre dans le texte, représente un préalable relatif pour la compréhension de l'esprit de l'écriture de Khatibi qui a un statut particulier dans "la littérature maghrébine de langue française". Le recours à l'idée du code pluriel est une manière délibérée de déployer le mode que l'écrivain s'assigne dans son activité créatrice sans vouloir altérer la nature complexe de ses textes, leur timbre, leur spectre.
Le code pluriel, c'est ce que propose la matière pemière des textes de Khatibi, leurs mouvements de structure et d'écho qui suscitent la lecture et qui font s'interpénétrer les éléments de la littérature. Autrement dit, il s'agit de donner forme et sens au paradoxe, répétant à l'infini l'excès de l'écriture, creusant son langage dans les langages.
Les chemins du diversCette pluralité à l'oeuvre dans le langage de l'écriture est aussi la trace de signifiance qui soutient la pensée de l'écriture, la figure des textes. Je ne prends, ici, que quelques exemples pour montrer l'exercice de la pensée de l'écrivain, la métaphore de son monde surgie d'enchaînements, de mises en relation des textes.
D'un texte à l'autre, l'écriture de Khatibi participe d'une entreprise dans laquelle la notion de dialogisme forme le centre d'une volonté, d'une conscience. Ceci est manifeste autant dans les essais que dans les textes de création, le dialogisme est à considérer dans son sens anthropologique ou philosophique - l'être individuel est intimement lié à l'autre, aucune idéologie ne peut casser cette intensité élémentaire de l'interrelation - et dans son sens éthique et esthétique: la nécessité de retrouver les traces de l'autre - les traces vécues et les traces en devenir - par l'imaginaire et la littérature. Cela est fondamental car l'aspect subjectif des thèmes de Khatibi est le résultat d'une consubstantialité avec les dehors interrogateurs et constitutifs de l'individualité ouverte incarnée dans l'espace du divers.
Dans ce sens, Khatibi a construit son univers graduellement, asymptotiquement, de La Mémoire tatouée à Un Eté à Stokholm, de La Blessure du nom propre à Par-dessus l'épaule. De l'expérience de la pluralité interne à la société marocaine (plurilinguisme, culture plurielle), Il approfondit son questionnement en "compréhension créatrice" par la circonscription d'une parole d'aimance. Dialogisme et aimance, deux termes, une même histoire. Mais d'où vient cette histoire, cette détermination responsable des lieux multiples de l'énoncé khatibien? Cela vient - littérairement - d'un premier combat, des premières oscillations, d'une première implosion contenus dans La Mémoire tatouée où on constate la régulation des questions de l'altérité, de l'identité, de la différence, de la bi-polarité Occident/Orient.
Souvent pour parler de soi ou de l'autre, on conçoit cela comme une binarité, une division des consciences, une topologie de partage; on érige en absolu soit l'enracinement dans le premier cas, soit une sorte de déport ou d'identification plus élargie dans le second cas. Ni l'ancrage exprimé, ni l'épreuve de l'étranger (exaltée) ne constituent des pôles éloignés, des affranchissements tranchés.
Il existe un cheminement complexe qui fait que l'histoire des individus se fait dans la rumeur de l'interrelation, dans la difficulté de l'appropriation de soi à un moment ou à un autre, ou de l'évacuation de l'autre dans les moments historiques du retour sur soi. L'identité est en fait une question verticale, non pas le socle défini d'une force mais le processus continu et pérenne d'une constitution. Surtout elle peut être le lieu exemplaire d'un vécu symbolique où se pose en termes ambigus et problématiques la question de la généricité et de la singularité, c'est-à-dire celle de l'appartenance et de l'écart.
L'identité dans ce sens peut-être l'objet d'une variation oxymorique sur le temps irréparable, l'origine dérobée et l’événement de l'étrangeté de soi. Et ceci au-delà du malaise mais dans le sillage des emblèmes de la pluralité structurale. A travers ce premier texte littéraire de Khatibi, on peut saisir le recouvrement particulier du natal. Le souci de l'identité y existe mais intégré dans un complexe de rapports qui sera plus tard complètement transfiguré dans Amour bilingue et Un été à Stockholm. La préoccupation littéraire de sa propre identité s'affirme comme une source d'altérité. La monovalence du moi a laissé place à une réalité de ressourcement infini. Parler de soi, c'est parler de l'autre, parler de l'autre c'est faire écho à son souci de soi.
Au commencement quelque chose a disparu: "La coextensivité" du soi et de son image. Le partage du moi écharpe l'inflexibilité de l'identité comme pure constance de l'unité personnelle. Quelque chose est perdu:
Elle accepta ma tentation nomade, et elle pleura, car elle me savait devenir un peu plus simulacre [26]
L'avènement du simulacre est inscrit dans la continuité du passé, résultant du contexte de l'enfance où le narrateur s'est trouvé jeté dans l'insécurité de l'hétérogène:
Fils d'une mère parallèle, je fonçais droit dans l’empiétement des identités, la duplicité, l'appartenance à un bonheur empoisonné [27]
C'est l'unité de sens à laquelle aspire l'autobiographie qui permet de situer le simulacre par rapport au défaut de l'unité personnelle et qui crée le processus de différenciation en intronisant le principe de la disparité. Le premier exemple cité: "elle me savait devenir un peu plus simulacre", est lié au départ du narrateur vers l'Occident. Cette séparation effective n'est que le reflet d'une séparation foncière comme effet de remotivation du nom propre au début de La Mémoire tatouée par la réactualisation du sacrifice:
Je fus sacrifié en venant au monde, et ma tête fut, en quelque sorte, offerte à Dieu. L'ai-je jamais retrouvée ? [28]
En vue de ce don originaire, le moi ne peut devenir qu'une "addition de simulacres". De cette absence initiale découlent les effets de la séparation, de la duplicité qui ponctuent le texte: double mère, double ville, double langue... Il s'agit d'un récit de vie doté d'un principe organisateur poussé à l'extrême qui détermine le rapport à soi dans tout le texte. Cette idée d'écartement fait en elle-même différence. Une différence qui se creuse dans le moi comme une entité sui generis.
Renseigne-moi sur ton identité actuelle plutôt que sur ta prose rimée [29]
Ce qu'il faut souligner, c'est que le narrateur est dans une situation de quête et de variation. Au lieu d'écouter le discours aléatoire que suggère l'identité comme principe d'auto-définition, le narrateur fait éclater en une pluie d'étincelles ce qui constitue le propre, le soi. Le souci de soi est donc d'abord la réalité multiple d'état d'existence. Et l'espace de soi est primordialement l'espace de l'écriture où triomphe la logique de l'être. Seul cet espace peut combiner la diversité vécue. L'altérité est étoffée par la subjectivité de l'expérience. L'écriture introduit la distance, la délivrance, l'emballement par rapport à la crise historique de l'identité:
Nous concluons que la différence, comme l'identité est un rythme et une danse douloureuse [30]
La différence est une femme [31]
Je me ligue à l'évanescence [32]
Il ne s'agit d'une ligne à tracer dans la pensée entre identité et différence, simplement ligne à faire voyager dans le souffle... [33]
Je désire(...) te faire frôler la nécessité de mon partage. Je t'ai souvent répété que mon être n'est pas ce vide que tu nommes [34]
Il est évident que l'ordre complexe des rapports suggère l'interpolation intrinsèque à l'histoire de l'écrivain qui cherche à oblitérer la définition astreignante et raide de l'appartenance. L'identité ou la différence reçoivent dans ce sens, la propriété d'un mouvement, le sens du voyage, le pouvoir du devenir. C'est une façon de renouer avec l'étrangeté immanente à soi. L'étrangeté n'est pas ici cette part maudite qui rogne l'esprit, mais un va et vient entre ce qui est soi est ce qui est le soi-autre, car nous sommes toujours confrontés à nous-mêmes. La personne indivise - si cela existe - n'est en réalité que l'oubli d'elle-même dans la lassitude des certitudes. Les exemples cités auparavant montrent bien l'importance pour Khatibi autobiographe de former une scène d'écriture où l'identité semble basculer entre le concept et la métaphore, où les visages échangent leurs traits pour mieux se déculpabiliser de l'impur des croisements, et tout en sauvegardant le principe mobile qui va d'un trait à l'autre. Le visage est entier mais on ne s'installe jamais dans l'identité, on n'émigre jamais dans la différence. De la loi historique, le narrateur tombe dans la loi de la vie qui reste ingouvernable. Et seule l'écriture peut désigner dans son exigence, dans ses vigilances ce qui doit importer pour l'écrivain:
(...) l'Occident est une partie de moi, que je ne peux nier que dans la mesure où je lutte contre tous les Occidents et Orients qui m'oppriment ou qui me désenchantent
Au départ, il y avait l'interrogation sur soi et cette interrogation n'a pas abouti à la recherche de l'identité pour elle-même, mais à une problématisation de l'identité comme greffe, comme détatouage sur fond de traces:
Eh bien! quelle que soit l'implication dans une identité, il ne s'agit pas (...) de se regarder dans ce jeu de miroir. Aiment ceux qui aiment ce petit jeu de reconduction [35]
Le mouvement est inexorablement inscrit dans la personne de l'autobiographe. On pourrait multiplier les exemples: ils réaffirment tous - même dans les excès de violence à la fin du texte - l'aventure de l'ambiguïté d'où le récit tire sa puissance pour pouvoir évoquer plusieurs expressions de la pensée de l'identité. Du site familier au site étranger, La Mémoire tatouée cherche à saisir les frêles secrets d'un crépitement intérieur car toute question, même celle de l'identité, force à réviser la forme du monde. L'autobiographie de Khatibi a donc produit, d'abord, sa libération, sa propre fin ou ses propres commencements dans la littérature, dans le paradoxe même de l'existence bigarrée.
Apprendre à être dans l'épaisseur des relations, suppose la découverte de soi et le principe d'un style d'existence à partir de la cristallisation de la voix, de sa propre voix. L'autobiographe va donc vers l'énigme qui le fait écrire en empruntant le chemin du dialogisme vécu.
Cette prise en charge de l'histoire et de la subjectivité dans l'histoire à partir du fondement personnel de l'altérité conduit Khatibi à s'acquérir une double position pérenne. La première est intellectuelle et relative à quelques grandes questions marocaines, arabes ou islamiques: sur les contradictions internes et les taches aveugles du discours sioniste comme nouvelle négation de l'Autre (et ceci dans Paradoxes du Sionisme); sur la diversité inextricable des cultures et des langues au sein de la structure socio-culturelle marocaine (dans La Blessure du nom propre ou les entretiens donnés à Lamalif n° 85, 1977, et à Pro-culture n°12); sur la nécessité de désenclaver le non-pensé, le non-dit islamique et de libérer les énergies de vie et de questionnement, comme par exemple la sexualité dans le Coran, la psychanalyse et l'Islam, les langages du corps, le statut de l'individu...etc (voir à ce propos La Mémoire tatouée, Maghreb pluriel, Par-dessus l'épaule...).
D'autre part, sa position d'écrivain de langue française (mais en réalité bifide parce qu'il y a toujours chez le bilingue une langue derrière l'autre, une culture derrière l'autre), l'entraîne à considérer le destin marocain par rapport à l'autre dans un entre-deux: dans un chiasme civilisationnel, dans la double critique, dans le clivage des bords historiques et ontologiques sans succomber au mélange inter-culturel béat, mais en développant l'idée du métissage comme possibilité de déplacement singulier et de passage souple de l'Un à l'Autre, de soi à soi, dans le sens d'un "art de vivre" qui se pense. Cette éthique d'"une pensée des frontières" est une position lucide dans le débat sur les langues au Maroc et par rapport à la francophonie. Elle se présente comme une valorisation du travail dans la langue-autre. Ceci reconvertit une situation ambiguë de partage en situation universelle, c'est-à-dire en conception spécifique de la littérature. Ne dit-il pas que "renaître à la langue de l'autre pour un bilingue et dont la langue maternelle n'est plus celle de son écriture (...) est ce mouvement tragique que porte le désir profond, lointain, orphelin, neutre de toute écriture. Cela peut-être une chance, un bonheur très inquiet, mais incontestablement, c'est là un risque à exorciser en le réalisant tout en le maintenant dans ses limites extatiques" [36].Il s'agit là d'un nouvel éclairage du bilinguisme comme essence irréductible:
Le dedans est toujours précédé par le dehors. Soumettre le concept de francophonie à l'analyse par l'ouverture de l'écriture dans le dehors. Le récit des langues brise la frontière ethnototalitaire vers une universalisation du livre. L'extra-muros est le nom du dehors, de la proximité de l'étranger. [37]
L'identité, même entamée, même frappée de dissymétrie, ne suppose pas la dépersonnalisation ou l'entropie. Elle est elle-même le sens d'un questionnement vers une "hospitalité sans complaisance" [38], vers l'état divers des idomes littéraires. D'où l'intérêt de Khatibi pour la question de l’extranéité, soit comme un ensemble d'expériences imaginaires dans la littérature française (voir les Figures de l'Etranger), soit comme principe assumé d'"écouter l'autre en tant qu'autre" [39] (voir Ombres Japonaises).
Quant à la position de Khatibi, elle découle de la première: il s'agit de l'amour de la xénité comme paradigme subjectif, comme motif littéraire situant le moi entre la proximité natale et le divers du monde, entre le sentiment d'existence et l'attrait des choses. Ceci est lisible dans les textes de Khatibi de La Mémoire tatouée, Un été à Stockholm. Les paysages, les éléments factuels, le ton du ciel ou de la terre, le climat d'un jour ou la couleur d'une nuit, la forme d'une ville ou la cadence de la mer... sont des images recherchées des manières d'habiter, de se déplacer, de sentir et de vivre en produisant une "géo-poétique" comme manière de lire "les lignes du monde" [40] et "la beauté du temps", de retenir les essences premières et les éclats des éléments. Il s'agit chez les "personnages" de Khatibi d'une "disponibilité désirante" [41] dans les rapports, dans les épanchements.
On note justement dans Amour bilingue, pour ne prendre que cet exemple, l'existence d'un ton littéraire fait de l'écoute du monde comme composition d'une figure de rapports. Dans ce texte s'est construit la valeur de la présence dans les lieux protéiformes du dehors. Il y a une singularisation dans la représentation de l'espace (humain ou non humain) qui rend le dehors vivable: "Il était là, souriant, devant la totalité du visible. Il célébrait le monde par ce désir." [42]
La présence est ici un mode de jouissance que la langue d'écriture s'offre à travers le récit d'amour, au point d'en faire un éclat généralisé qui permet au corps d'avancer en proue dans les éléments du monde pour s'y confondre, y prendre place dans sa tresse relationnelle. Narrer la fable de cet entrelacement, ce n'est pas renforcer l'écho cosmopolite d'une "partance" sauvage mais le style d'un vertige de déambulation. Etre dans le monde par l'écriture, c'est créer une cérémonie de don, de dérive et de fulgurance: Scansion, cadence de vague en vague, abîme du ciel et des eaux. Rêvait-il? Immédiatement, il fut envahi par une très grande douceur comme si, nageant de continent en continent, il était éternellement en dérive. [43]
Dans cet état de contact, d'enlacement, d'aimance, il y a fortement un état de réceptivité. Le corps du personnage, lorsqu'il parle dans le dehors, posséde sa mesure de joie, celle qui lui permet de vivre la vitalité des choses. La raison principale en est que le monde de la bi-langue (histoire d'union et de séparation), ne peut être dessiné que par les mots de l'attrait et de la fascination. Le récit du rapport aux langues et de l'amour du monde témoigne du désir du personnage et de sa pensée d'élever sa vie blessée pour en faire le signe majeur d'un nouveau pacte avec le visible qui rend possible la présence créatrice dans la langue étrangère et sa "xénité":
La splendeur du visible la seule que je connaisse - est au-delà de tout infini, de tout absolu. Je fus enfin délivré des dieux et de leur insaisissabilité. Ma présence, oui, dans la sublime présence des choses, et leur vide cruel est le mien. [44]
Un tel besoin d'affirmer l'état d'existence de soi s'explique par le désir délibéré de frayer son chemin dans le paradoxe de l'étrangeté. La délivrance est dans le paradoxe même. Ceci explique le retour du visible comme lieu poétique des possibles:
Dès lors, il fixa son attention sur la beauté du visible sur la chose elle-même, chose pour personne, chose chantable selon le pouvoir du cœur et de l'esprit. [45]
Cette irréductibilité de l'expérience du dehors visible, cette somptuosité de l'attachement fragile au monde par les mots, donnent à Amour bilingue la tonalité d'une sensation du divers et le dépouillement du chiasme essentiel en système de vie. Le regard est nourri de ce qu'il regarde, le corps de ce qu'il incorpore. L'exercice de la langue étrangère est le déploiement des confluences. De ce fait, le bilingue, dans sa célébration du visible, est condamné à vivre dans le monde, à s'imprégner de la chair des devenirs heureux:
Le futur? De l'amour, rien que de l'amour, le corps présente? Un plaisir inouï. Alors le malheur? Une purification de l'âme et de la pensée.[46]
L'accoutumance aux jeux divers de la duplicité fait qu'il ne reste que la vie à vivre et à écrire dans le passage des mots du monde où le bilingue trouve sa raison de présence. Et le vécu dialogique ne peut s'imaginer que dans le creux multiple de l'espace vivable du monde. Par conséquent la pratique de l'écriture chez Khatibi est une ouverture de la vie sur le texte et du texte sur la vie par la régulation du rythme poétique. L'écriture s'empare du sujet écrivain devenant son aventure propre dans la responsabilité de la parole: "J'aime que la phrase soit témoin de la force de vie et traduise ses émotions".[47]
Ceci instaure naturellement une conception de la littérature comme "subjectivité rigoureuse", comme incidence d'une conscience alliant la pratique de la littérature à la vérité de son propre site: "La littérature commence dans mon esprit au moment où il y a une traduction exacte, assez rigoureuse de ce que l'on est soi-même, là où on est. On advient là où on est." [48] La littérature est individualisée dans une réalité de correspondance qui règle le statut de l'écrivain dans son engagement d'écrivain par une double ouverture: ouverture sur soi et questionnement infini sur le temps du monde et les "signes du présent". Nous sommes, ici, au cœur même de ce que l'on pourrait appeler l'art khatibien, c'est-à-dire l'art de faire sourdre le sens à partir de l'humain même, à partir d'une subjectivité éclatée, décomprimée, sollicitée comme le moyen le plus vivant, le plus sûr d'avancer dans le monde des questions par le langage, par la littérature. Cette voie royale de la création ne constitue pas uniquement une "fable de la personne", mais le point nodal où se lient et se transposent les principes de l'écriture de Khatibi: métissage, aimance, altérité, bi-langue, dialogisme, multiplicité des visions et des objets de la vision, rencontres, agencement de formes esthétiques, saccades des corps, passages continentaux, déploiement des présences, contrepoints du divers, souvenances, parcours de différences, arts de vie et de survie...
Toutes ces notions mettent en jeu l'écriture de Khatibi sans l'enfermer dans une case, dans un mode, dans un code; il déplace les formes, se déplace semblable à un arpenteur patient, s'interroge par dessus l'épaule sur ce qui s'écrit dans son instance même. Et l'écriture dans ce cas n'est pas pour Khatibi un exercice neutre, c'est une dimension de l'existence; écrire c'est une façon d'exister et d’œuvrer socialement à même l'enracinement dans la vie. Mieux encore, l'écriture, chez Khatibi, est une mesure de la réalité à partir des fondements de la personne muée en "paroles du livre". L'attention à soi est corollaire à l'attention du langage sans gratuité, mais dans le sens de la gravité de l'enjeu passionnel. Et comme exigence ultime que se donne l'écrivain. Cette question de disponibilité à être ce qui est possible d'être et à devenir dans l'écriture est la question même de toute la littérature, c'est la question souveraine de la liberté imaginaire.
Hassan WAHBI
[1] Entretien avec A. Khatibi, Le libéral, 26 avril 1990.
[2] Présentation de La mémoire tatouée, 10/18, 1979, p. 11.
[3] Cf Le Texte polyphonique, thèse de 3ème cycle de Wahbi Hassan, Jussieu, 1986.
[4] La Mémoire tatouée, op. cit., p.202.
[5] Ibid., p. 26.
[6] Ce terme de Bakhtine signifie la nécessité de l'extériorité de l'auteur dans la création romanesque pour laisser les personnages s'achever dans leurs propres univers axiologiques.
[7] La Mémoire tatouée, op. cit., p. 9.
[8] J-Y. Tadié, Le Récit poétique, PUF, 1978.
[9] N. Frye, Anatomie de la critique, Gallimard, 1969, p. 357.
[10] E. Gans, "Naissance du moi lyrique", Poétique n°46, 1981, p .131.
[11] Le Livre du sang, Gallimard, 1979, p. 14.
[12] Ibid., pp. 15-16.
[13] C'est pour cela que ce texte demande une lecture à la lumière de sa poésie, car il est vain de chercher ce qui n'y est pas. Sa forme forte exige une autre respiration dans la lecture.
[14] Amour bilingue, Fata Morgana, Montpellier, 1983, p. 10.
[15] Ibid., p. 11.
[16] Ibid.
[17] Ibid., p. 29.
[18] Un été à Stockhlom, Flammarion, 1990, p. 27.
[19] Ibid., p. 11.
[20] Ibid., p. 16.
[21] Ibid., p. 26.
[22] Ibid., p. 61.
[23] Ibid., p. 156.
[24] Ibid., P;10.
[25] Ibid., p. 172.
[26] La Mémoire tatouée, op. cit., p. 127.
[27] Ibid., p. 33.
[28] Ibid., p. 30.
[29] Ibid., p. 193.
[30] Ibid., p. 196.
[31] Ibid., p. 157.
[32] Ibid., p. 199.
[33] Ibid., p. 200.
[34] Ibid., p. 118.
[35] Ibid., p. 198.
[36] Le même livre, Ed. de L'Eclat, 1986, p. 43.
[37] Notes du séminaire "l'extra-muros", Collège international de philosophie, Paris, 1984.
[38] A. Khatibi, Francophonie et idiomes littéraires, Ed. Al Kalam, 1989 (texte écrit à l'occasion de la tenu des états généraux de la Francophonie, Paris, 1989.
[39] Ibid.
[40] Les termes sont de Kenneth White.
[41] J-P. Richard, "Variations d'un paysage", Poétique n° 31, 1982, p. 355.
[42] Amour bilingue, op. cit., p. 14.
[43] Ibid., p. 13.
[44] Ibid., p. 108.
[45] Ibid., p. 45.
[46] Ibid., p. 128.
[47] Le Libéral, op. cit.
[48] Librement, n°1, 1988, P. 47.
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. René Char.
La force littéraire d'une oeuvre est le résultat d'une construction à long terme d'un univers qui unifie l'apparente diversité des productions sous l'emblème d'un imaginaire constant. D'une certaine façon l'écrivain écrit toujours le même livre mais chaque livre reste ouvert sur ses propres promesses. Dans ce sens, ramener l'oeuvre de l'écrivain marocain Abdelkebir Khatibi à son unité de sens, à ses constances, n'est pas, ici, un artefact didactique ou une entorse à la différence naturelle de chaque oeuvre. Cela relève bien d'une réalité textuelle tangible.
De La Mémoire tatouée à Un Eté à Stockholm, du Lutteur de classe à la manière Taoïste à Dédicace à l'année qui vient, de Maghreb pluriel à Paradoxes du sionisme, on constate chez Khatibi le retour - ou l'éternel retour - d'une forme et d'une figure de sens: la première est liée à l'usage multiple des registres littéraires; la seconde à l'exercice d'une pensée du chiasme qui a son origine dans l'altérité historique, mais qui cherche à se constituer autrement pour former une pensée dialogique, une éthique et une esthétique du Divers: un usage personnel du monde. Chaque texte de Khatibi manifeste ces deux qualités originelles et génératrices.
Le code plurielCe qu'il faut dire d'emblée, c'est que l'intérêt de Khatibi pour la diversité des registres littéraires n'est pas fondé sur une séparation discursive radicale; il écrit selon le sens de l'intergenre: l'analyste est dédoublé de l'écrivain - comme dans La Calligraphie arabe ou Maghreb pluriel - et l'écrivain de l'analyste comme dans La Mémoire tatouée ou Amour bilingue. L'attention est portée sur les possibilités intenses de la parole. Il est question dans son travail, comme il aime à le dire, de l'association de l'intelligible et du sensible [1]. Il y a chez Khatibi un double support pour l'écriture où le corps et l'esprit se rejoignent dans le même geste.
Dans ce jeu de co-présence et d'alliance registrale, il faut voir non seulement une pratique polygraphique (essai, poésie, fiction...), mais un éclairage de l'aspect fondamental de l'oeuvre où l'apposition des genres fonde le principe esthétique. Ceci est manifeste dans le premier récit de Khatibi, La Mémoire tatouée ou dans son dernier, Un Eté à Stockholm. Dans les œuvres de Khatibi, il y a une démarche contrapuntique qui détermine la formation du récit délesté des règles du genre. Mais Khatibi ne fait pas éclater les discours littéraires; son écriture se noue et se dénoue dans la culture littéraire comme recherche d'un espace de création. L'examen rapide de quelques textes permet de faire ressortir cet aspect saillant de son écriture dans ses glissements d'une forme à l'autre, d'un code à l'autre.
Le passage d'un registre à l'autre dans La Mémoire tatouée, du discours autobiographique au discours réflexif, poétique ou méta-discursif, crée une modalisation du genre. Le vécu ne s'astreint pas à être l'apanage de la narration; il est l'objet d'une exploration plus profonde: les faits et gestes du passé sont le socle d'une forme existentielle: recherche sur soi, sur les traces collectives, quête d'une identité littéraire, pouvoir du langage, interrogation sur les notions du double, de l'identité... l'auteur est à la fois rivé sur lui-même et sur les paradigmes de son expérience. Cette double tâche de l'écriture n'est possible que par la finalisation du projet autobiographique. C'est cela qui donne à La Mémoire tatouée sa tension ses bigarures, ses pensées, sa fragmentation et son aspect "work in progress":
Comment ai-je délimité le champ autobiographique? En démobilisant l'anecdote et le fait divers en soi, tout en dirigeant mon regard vers les thèmes philosophiques de ma prédilection: identité, et différence quant à l'Etre et au Désert, simulacre de l'origine, blessure destinale entre l'Orient et l'Occident. [2]
Cette déclaration inscrit La Mémoire tatouée dans une écriture hors de l'alibi purement autobiographique et entraîne trois conséquences: la brisure continue du récit par divers registres [3], la transformation du texte produit en objet de discours à l'intérieur même de La Mémoire tatouée (comme dans le dernier chapitre: "Double contre-Double"), et enfin la quête de l'histoire se transforme en histoire de la quête. Tout est inversé et c'est le coup de génie du livre: la préoccupation littéraire de sa propre identité, de son vécu s'affirme comme une source d'altérité et d'écriture. Si le moi est écharpé au départ par l'histoire, le colonialisme, la double langue et la double culture et la perte définitive de la monovalence du principe de l'appartenance, tout reste à découvrir dans le temps de soi. L'autobiographie est dans ce sens l'événement de l'étrangeté de soi dans le sillage des emblèmes qui touchent tout homme pluriel. La Mémoire tatouée est l'histoire du recouvrement particulier du natal dans le contrepoint qui marque le sujet comme étrangeté immanente à soi. Le premier récit de Khatibi a donc produit, d'abord, sa libération, son propre mode de penser l'écriture, la subjectivité littéraire:
N'ai-je pas fait de mon corps une recréation inquiète et inépuisable ? [4]
A partir de la pluralité des registres, La Mémoire tatouée est organisée comme une complexité de moments discursifs: passé ou images du passé, fiction ou fantasmes individuels, fragments de pensée ou déprises répétées dans le mouvement de la mémoire brisée par la multiplicité des regards et des couleurs.
Finalement, de l'autobiographie on passe à une authentique écriture de soi par le langage et ses formes diverses. Le principe de la souvenance ou le récit de l'enfance est un ensemble de passages d'un code à l'autre: l'anecdotique est nourri par une vision lyrique ou réflexive, l'autobiographique est constamment déjoué par la conscience critique comme dans ce passage en guise d'exemple type:
Cet homme qui effleurait à peine ma mère s'acharna sur le fils aîné. J'arrivais en troisième position: mon père accepta de m'expédier à l'école franco-marocaine, je deviens la conscience dégradée, donnée à la mécréance. Orphelin d'un père disparu et de deux mères, aurais-je le geste de la rotation? Est-ce possible, le portrait d'un enfant? Car le passé que je choisis maintenant comme motif à la tension entre mon être et ses évanescences se dépose au gré de ma célébration incantatoire, elle-même prétexte de ma violence rêvée jusqu'au dérangement ou d'une quelconque idée circulaire. Qui écrira son silence, mémoire à la moindre rature? [5]
Ce dialogisme littéraire est différent dans les autres récits de Khatibi. Dans Le Livre du sang, tout concourt à la réalisation d'une narration lyrique: le récit, en dépit des ingrédients romanesques - chronotope, personnages, intrigue amoureuse, progression du tracé de l'histoire... - n'installe pas un contenu romanesque, un développement nourri de faits logiques selon l'individualisation des traits des personnages et selon la règle de l'exotopie. [6]
Dans Le Livre du sang, on est devant "une dramatique de l'allocution". L'expression du déroulement du procès est dépendante du réseau énonciatif, de l'aventure du sujet comme aventure de transfiguration. C'est ce que Khatibi affirme dans la présentation de La mémoire tatouée en pensant certainement à la facture du Livre du sang:
Conduire tout narrateur vers le lieu de sa transfiguration : image d'un tombeau irradié d'où s'élevera - peut-être - le chant du poème et de la pensée [7].
Les personnages dans Le Livre du sang, ce poème en prose de la passion, s'apparentent aux héros du récit poétique [8], à la fois sujets d'une quête et sujets d'une phrase; complètement intégrés aux questions paradigmatiques car ils sont le support d'une expérience: la brûlure de l'altérité, l'abstraction du mode existentiel, le même et le différent, la métaphore androgynique, la langue maternelle, le ton mystique, l'essence paradisiaque, la vision extatique... Cette qualité narrative chargée d'attributs poétiques marque le récit dans son fondement. Il s'agit d'une scène de la parole lyrique comme "mimésis intérieure" [9]. Celui qui prend la parole dans Le Livre du sang, se joue sa propre histoire par l'incantation conative. l'histoire n'est pas, ici, objectivée. L'énonciateur est essentiellement une individualité désirante [10]. Dans ce sens le récit est échafaudé non par des actes mais par l'énonciation des actes; il s'invente un art de dire le faire, par exemple ceci:
Oui, que ta main effleure l'eau avant la contemplation de ton visage! oui, tu seras debout au milieu de la vasque, dévêtu de tes habits légers. Evaporé et pourtant si proche de nous, tu seras mis à l’Épreuve. Nous saurons t'aimer en notre propre anéantissement [11].
S'il est tentant de voir ce type de discours comme discours exclusivement poétique, encore faut-il savoir que le poétique n'exclut pas la transversalité, c'est-à-dire la coextensivité du récit et de la poésie. Ceci autorise à dire que les événements dans Le Livre du sang ne sont pas "factuels": ils relèvent d'une parole éclose dans le lyrisme. Il tombe sous le sens que ce qui spécifie l'écriture lyrique est la quête d'un mode énonciatif de la présence par l'invocation passionnelle et non par la reconstitution:
Fais donc circuler parmi nous ton regard clair, si clair qu'il enflamme la coupe de vin (...) nous avons ouvert nos cinq sens à tes parures, à ton cil pareil à un trésor...[12]
Ce caractère de l'écriture montre bien combien les formes littéraires sont mêlées et combien la narration dans Le Livre du sang est agitée par l'intention et le désir poétiques. Le récit, désincarné, est du côté du sujet, du langage, de l'inouï. Dans ce cas, la forme poétique incantatoire du texte opère un déplacement de la notion de récit comme discours de l'histoire. Il convient, en effet, de considérer Le Livre du sang dans son ambiguïté littéraire c'est-à-dire que le poétique devient le style du récit et que le système relationnel est régi par l'instance amoureuse, l'extase de la parole et par le jeu intense du ravissement. Ce livre de Khatibi résonne comme une forme brillante, épurée, taillée dans le renouveau de la tradition lyrique et dans le secret d'une parole singulière. [13]
Cette conjonction des discours est autrement développée dans Amour bilingue par l'introduction, cette fois-ci, de la réflexion dans le récit qui est l'histoire d'un personnage mu par la double langue. Dans l'histoire des rapports avec le monde factuel (fleur, nuit, paysage, océan, pays...) et le monde humain (la femme, l'autre...), le récit développe et sécrète une pensée centrale - la bi-langue - qui oriente le rapport aux évènements. L'histoire vécue du bilinguisme est racontée selon l'éclairage de la métaphore du double. Selon les formes les plus diverses, dans les situations les plus différentes, le personnage d'Amour bilingue est aux prises avec la langue par le phénomène de transition subtile et sous-jacente entre la narration et la réflexion. Et l'emprise de la langue est liée à son étrangeté: la langue de l'écriture est une langue étrangère et s'apparente à une présence physique qui raccorde l'espace subjectif du monde avec le pouvoir des signes car "la langue est plus belle, plus terrible pour un étranger" [14]. Les mots dans ce récit assaillent le personnage et interfèrent par la remanence diglossique ou bilinguistique en créant des alliances enclavées dans le corps du narrateur comme dans cette confusion de genre:
Il pensait au soleil, et déjà son nom, celui de la lune s'inversent - du féminin au masculin - dans sa double langue. Inversion qui fait tourner les mots avec les constellations. [15]
Les mots de la bi-langue, de la double langue comme condition d'imagination, créent une problématisation fictionnelle de l'identité, forment un milieu, un espace inédit pour le corps romanesque qui se débat dans le conflit des mots, et donne naissance à une vision narrative du monde et du rapport à l'autre par le truchement de la langue ou de la conscience de la langue. La bi-langue apparaît clairement dans Amour bilingue comme une altérité créatrice et l'étrangeté se déplace, se meut de la langue à l'existence, du paraître verbal à l'être subjectif. La bi-langue devient une manière de vivre et de parler, une essence. Le corps du bilingue est ouvert, étalé, déployé: de pays en pays, de différence en différence, de langue en langue, de corps en corps, son récit est l'espace imparable d'une voix mâtinée et d'une jouissance du visible. Le corps blessé par la double langue est mêlé une fois pour toute au monde:
Te parlant dans ta langue, je suis toi-même sans l'être, m'effaçant dans tes traces. Bilingue, je suis désormais libre de l'être totalement, pour mon compte. Liberté d'un bonheur qui me divise, mais pour m'instruire à toute pensée du vide. [16]
Si Amour bilingue est le récit à partir du concept de bi-langue, ceci montre bien la nécessité d'une nouvelle topique pour l'écrivain comme l'élaboration d'une étrangeté de soi, d'un déchiffrement de soi dans la cadence d'un concept créateur. Le concept est transformé en scène imaginaire qui énonce les corps et les mots. Dans cette acception dynamique, la bi-langue expose le langage du récit et le parcours d'une formulation expansive de la question de la langue comme dévoilement d'une existence. La réflexion sur la langue est manifestement l'instance manœuvrière du texte dans ses fondements narratifs.
Aimer un être, c'est aimer son corps et sa langue. Et il voulait non pas épouser la langue elle-même (...) mais sceller définitivement toute rencontre dans la volupté de la langue. [17] Penser, narrer, ce sont deux mots solidaires. En racontant le monde, l'écrivain découvre l'idée du monde et le vivre, s'il aboutit au livre, est déjà un livre. Le récit donne à voir et à comprendre. Cette conjonction féconde de la narration et de la réflexion produit un message didactique et un type de récit qu'on peut appeler le récit paradigmatique où la quête de soi est jointe à une pensée de la langue. Par le récit, tourné vers l'avenir, l'auteur a haussé au niveau du mythe (personnel) l'événement historique du bilinguisme.
Trame bien réelle en ce qu'elle est l'instrument du récit, la bi-langue suppose l'écriture et l'objet de l'écriture. La cause du récit est entendue car tout le texte est une mise en vis-à-vis d'un parcours et d'une question. En créant un amalgame entre une donnée extérieure (l'écrivain bilingue) et un univers construit, le récit s'avère une validation de la réalité en fiction. La bi-langue donne à lire un destin qu'elle a défini, livré et délivré en le désignant dans son accomplissement. La relation d'inclusion et d'implication qui existe entre le récit et la réflexion ne supposent en aucun cas la co-fondation d'une thèse et d'un univers car Amour bilingue n'est pas un récit qui veut dire quelque chose "un vouloir-dire" autonome et doctrinaire, mais l'impulsion d'une épreuve de soi dans le désordre du monde et de la langue. En somme il s'agit d'une leçon auto-didactique qui montre un personnage qui apprend à vivre son expérience d'"exote". Amour bilingue, en tant que récit réflexif, est la force douce qui transforme avec lucidité la blessure bilinguistique en un espace ouvert sur le monde. Cela reste indubitablement une nouvelle histoire du dialogisme vécu et une nouvelle écriture qui désincarne la narration comme mode exclusif parce-qu'il s'y manifeste la nécessité de la réflexion comme élément indispensable à la réalisation du texte littéraire.
Cette façon de considérer les récits de Khatibi permet de souligner que son écriture explore la totalité du monde proposé dans la perspective d'un surcodage où la fonction référentielle est court-circuitée par une autre forme. Cela crée des intensités et des instants privilégiés parce que la narration est subordonnée au déploiement d'autres registres littéraires, au mouvement d'autres désirs expressifs. Ceci est encore explicité dans le dernier récit de Khatibi: Un été à Stockholm. C'est l'histoire du voyage d'un traducteur dans la ville de Stockholm. Il y séjourne, y travaille, y réfléchit, y vit en amour, y rencontre des personnages, des lieux, des paysages, puis le quitte pour retrouver le lieu de départ (l'avion). Cette histoire de travail professionnel dans une ville nordique n'est pas seulement une histoire de relation, d'amour et d'amitié, mais l'histoire d'un rapport avec soi passant par la méditation ou la rêverie, et une série de réflexions sur les personnages rencontrés, sur la notion de voyage, celle de la neutralité, de l'amitié, de l'amour ou de l'aimance, sur les formes de la ville et des paysages. A propos de voyage, le narrateur émet cette première réflexion:
Voyager, changer de pays et de langue, excite ma pensée et mon surplus de plaisir. Chaque fois que je traverse une frontière, j'ai le curieux sentiment qu'un secret va m'être livré...[18]
Un été à Stockholm est construit selon une suite de moments éclairés dans la nasse des mots voluptuaires : d'où l'affinement et l'épuration de ce récit comme échafaudage de paroles essentielles. Notre postulat de lecture reste le même. Dans ce dernier récit de Khatibi, il est du même code pluriel qui assimile les partages. Etre dans un avion (début du texte), c'est rêver au ciel, à une mort inédite en ciselant l'idée d'un départ singulier:
Vu de l'intérieur, l'avion s'anime à la manière d'un musée vivant, tapissé de portraits et d'allégories. J'en capte des images sur chaque voyageur (...). Savoir se tenir, se contenir dans son territoire céleste sans débordement sur l'espace des autres, n'est-ce pas le propre de la lévitation! [19]
"Sommes-nous tombés dans un trou d'air? (...) l'avion a-t-il changé de route? Sommes nous pris dans un piège cosmique? Une ruse de l'improbable? Malheur à celui qui rappelle la face des morts! Malheur à ceux qui portent leur linceul! Je suis projeté, je nais et je meurs dans le même geste, égal à moi-même, à mes mutations, brusquement solidifiées sur le bas-relief de mon siège. [20]
Etre sur terre, c'est intensifier l'attention aux choses, au monde, comme un ensemble de formulations ou de regards sur la plasticité de l'extérieur, comme dans cet extrait:
Assis près de la vitre, j'étais attiré par le jeu des reflets sur sa surface, et par effet de retour, je remarquai sur les visages pensifs une densité repliée sur elle-même. Une densité placide, pourtant éparpillée çà et là dans le bleu des yeux, la douceur si lisse des chevelures, et que la nature, qui courait en quelque sorte à notre allure, entremêlait aux brindilles d'herbe, donnant aux champs un ton argenté, irisé de fleurs et d'impressions vagabondes. L'été nous offrait sa mesure de vie. [21]
Ou cet autre exemple qui montre la densité de la présence et de la réception de l'extérieur:
Un léger tissu de nuages se déchira, enrichissant le ton des couleurs et leur profondeur diaprée. C'est cette diaprure suspendue dans le ciel, s'évanouissant dès son achèvement en une rapide métamorphose, qui appelle l'éclair des dieux et des esprits de jadis. Tout flâneur amoureux le sent à un tremblement fugitif qui le traverse, attaché qu'il est aux caprices de la nature afin que lui soit rendue la grâce de ces instants. [22]
L'exaltation dans la manière de peindre les personnages, les espaces, la densité des propos, les situations emblématiques, prolongent différemment la fiction par d'autres moyens pour faire s'accomplir par des figures, par des images, par des pensées poétiques, et par des traitements différents de l'espace, du temps... Tout cela libère le récit du "carcan de la fiction". Qui plus est, cette tendance à sublimer l'anecdote par des figures, des intensités, des questions, renvoie à une thématique éminemment khatibienne qui passe, ici, par la corroboration des éléments relatifs à l'étrangeté, au dépaysement, à la latence des choses, à la dérive des corps dans le monde, aux signes du monde sensible.
L'épuration de la fiction crée une résonance plus intérieure. Dans ce sens, les choses ne sont pas uniquement représentées mais interprétées, interceptées par l'imaginaire du narrateur. Dans Un été à Stockholm, l'auteur maintient le narratif mais à partir du sensible qui soutient le rapport aux choses, aux personnages, à l'histoire, aux "thèmes de sa prédilection". Et cela toujours dans un rapport élucidé avec sa création - la création s'accompagne de la réflexion - car l'auteur, loin de se séparer de son texte, s'y insère et l'éclaire de sa présence comme dans ses autres textes. Le récit se construit dans l'activité de l'écriture par "sa fiction théorique intérieure", par exemple:
Je le répète, ce récit n'est pas un roman à clefs. [23]
Personne n'a décidé la logique de cette histoire, ni sa juste combinaison. [24]
Ce récit qui me rendit songeur me fit penser à mon carré magique, c'est-à -dire à un détecteur de mythes.
Je n'appréhende pas tout ce qu'il recèle d'irrationnel; mais ce que je sais, c'est qu'en émettent une force magnétique, il m'a fait passer au second plan, moi Gérard Namir le narrateur. [25]
En effet le récit d'Un Eté à Stockholm, avec sa logique de réconciliation des registres, est un texte centré sur l'expression d'un "vécu fictif" refusant l'uniformité prosaïque du récit, aimanté par son système de significations (voyage, aimance, quête...), sa circularité (la fin recouvre l'incipit), sa dualité (abstrait-concret). Cette spécificité du récit est explicable par le souci de Khatibi d'user d'une multiplicité de formes pour marquer l'ensemble des états et des épanchements du narrateur dans l'histoire de ses divisions, des déplacements de sa vision et de sa gravitation.
Je n'ai pris, ici, dans cette introduction à l'écriture de Khatibi, que le cas des récits. Dans ses textes poétiques (Le Lutteur de classe à la manière taoïste, et Dédicace à l'année qui vient) ou dans son unique texte de théâtre (Le Prophète voilé), on constate facilement la démarche stylistique privilégiant des tons divers comme source d'écriture et d'imagination. Ces tons s'y révèlent sur le mode d'un commentaire ou de réflexions généralisantes; ce qui est éprouvé poétiquement est renforcé par l'idée qui en découle, mais dans le même ordre thématique. Le contrepoint y agit sur le plan stylistique. En vertu de ce principe, les mots dessinent des pensées ou des bribes de pensées qui éclatent en bouquets d'étincelles, soit sur l'altérité, la différence ou l'aimance...
L'écriture de l'essai subit les mêmes effets de la multiplicité. L'essai chez Khatibi revendique la liberté d'un style affranchi de la prévalence de l'argumentation totalisante car il y a toujours une présence à soi dans le discours; Paradoxes du sionisme se termine par un poème et des aphorismes sur l'altérité; L'Art calligraphique arabe est soutenu par une langue de célébration proche de la fascination secrète qu'exerce le symbolisme des lettres dessinées; Maghreb pluriel, dès son premier chapitre, interroge le concept d'identité à partir du sol philosophique, à partir de la question de l'être; l'écriture dans La Blessure du nom propre, comme c'est affirmé au début de l'ouvrage, explicite le sens du livre et du corps dans ce qu'il appelle "le Cristal du texte" pour donner à l'objet "son statut à l'intérieur de l'écriture" (au sens fort du terme) qui modalise la pure pensée abstraite.
Le code pluriel, dans l'oeuvre de Khatibi, est donc une dynamique interne qui règle le processus textuel. Et bien entendu, ceci n'est qu'une façon de percevoir le style de Khatibi; il s'agit d'une vision globale de ses textes. En réalité cela ne rend pas compte des autres spécificités textuelles et de leur souffle de sens. Cette esquisse de la pluralité qui oeuvre dans le texte, représente un préalable relatif pour la compréhension de l'esprit de l'écriture de Khatibi qui a un statut particulier dans "la littérature maghrébine de langue française". Le recours à l'idée du code pluriel est une manière délibérée de déployer le mode que l'écrivain s'assigne dans son activité créatrice sans vouloir altérer la nature complexe de ses textes, leur timbre, leur spectre.
Le code pluriel, c'est ce que propose la matière pemière des textes de Khatibi, leurs mouvements de structure et d'écho qui suscitent la lecture et qui font s'interpénétrer les éléments de la littérature. Autrement dit, il s'agit de donner forme et sens au paradoxe, répétant à l'infini l'excès de l'écriture, creusant son langage dans les langages.
Les chemins du diversCette pluralité à l'oeuvre dans le langage de l'écriture est aussi la trace de signifiance qui soutient la pensée de l'écriture, la figure des textes. Je ne prends, ici, que quelques exemples pour montrer l'exercice de la pensée de l'écrivain, la métaphore de son monde surgie d'enchaînements, de mises en relation des textes.
D'un texte à l'autre, l'écriture de Khatibi participe d'une entreprise dans laquelle la notion de dialogisme forme le centre d'une volonté, d'une conscience. Ceci est manifeste autant dans les essais que dans les textes de création, le dialogisme est à considérer dans son sens anthropologique ou philosophique - l'être individuel est intimement lié à l'autre, aucune idéologie ne peut casser cette intensité élémentaire de l'interrelation - et dans son sens éthique et esthétique: la nécessité de retrouver les traces de l'autre - les traces vécues et les traces en devenir - par l'imaginaire et la littérature. Cela est fondamental car l'aspect subjectif des thèmes de Khatibi est le résultat d'une consubstantialité avec les dehors interrogateurs et constitutifs de l'individualité ouverte incarnée dans l'espace du divers.
Dans ce sens, Khatibi a construit son univers graduellement, asymptotiquement, de La Mémoire tatouée à Un Eté à Stokholm, de La Blessure du nom propre à Par-dessus l'épaule. De l'expérience de la pluralité interne à la société marocaine (plurilinguisme, culture plurielle), Il approfondit son questionnement en "compréhension créatrice" par la circonscription d'une parole d'aimance. Dialogisme et aimance, deux termes, une même histoire. Mais d'où vient cette histoire, cette détermination responsable des lieux multiples de l'énoncé khatibien? Cela vient - littérairement - d'un premier combat, des premières oscillations, d'une première implosion contenus dans La Mémoire tatouée où on constate la régulation des questions de l'altérité, de l'identité, de la différence, de la bi-polarité Occident/Orient.
Souvent pour parler de soi ou de l'autre, on conçoit cela comme une binarité, une division des consciences, une topologie de partage; on érige en absolu soit l'enracinement dans le premier cas, soit une sorte de déport ou d'identification plus élargie dans le second cas. Ni l'ancrage exprimé, ni l'épreuve de l'étranger (exaltée) ne constituent des pôles éloignés, des affranchissements tranchés.
Il existe un cheminement complexe qui fait que l'histoire des individus se fait dans la rumeur de l'interrelation, dans la difficulté de l'appropriation de soi à un moment ou à un autre, ou de l'évacuation de l'autre dans les moments historiques du retour sur soi. L'identité est en fait une question verticale, non pas le socle défini d'une force mais le processus continu et pérenne d'une constitution. Surtout elle peut être le lieu exemplaire d'un vécu symbolique où se pose en termes ambigus et problématiques la question de la généricité et de la singularité, c'est-à-dire celle de l'appartenance et de l'écart.
L'identité dans ce sens peut-être l'objet d'une variation oxymorique sur le temps irréparable, l'origine dérobée et l’événement de l'étrangeté de soi. Et ceci au-delà du malaise mais dans le sillage des emblèmes de la pluralité structurale. A travers ce premier texte littéraire de Khatibi, on peut saisir le recouvrement particulier du natal. Le souci de l'identité y existe mais intégré dans un complexe de rapports qui sera plus tard complètement transfiguré dans Amour bilingue et Un été à Stockholm. La préoccupation littéraire de sa propre identité s'affirme comme une source d'altérité. La monovalence du moi a laissé place à une réalité de ressourcement infini. Parler de soi, c'est parler de l'autre, parler de l'autre c'est faire écho à son souci de soi.
Au commencement quelque chose a disparu: "La coextensivité" du soi et de son image. Le partage du moi écharpe l'inflexibilité de l'identité comme pure constance de l'unité personnelle. Quelque chose est perdu:
Elle accepta ma tentation nomade, et elle pleura, car elle me savait devenir un peu plus simulacre [26]
L'avènement du simulacre est inscrit dans la continuité du passé, résultant du contexte de l'enfance où le narrateur s'est trouvé jeté dans l'insécurité de l'hétérogène:
Fils d'une mère parallèle, je fonçais droit dans l’empiétement des identités, la duplicité, l'appartenance à un bonheur empoisonné [27]
C'est l'unité de sens à laquelle aspire l'autobiographie qui permet de situer le simulacre par rapport au défaut de l'unité personnelle et qui crée le processus de différenciation en intronisant le principe de la disparité. Le premier exemple cité: "elle me savait devenir un peu plus simulacre", est lié au départ du narrateur vers l'Occident. Cette séparation effective n'est que le reflet d'une séparation foncière comme effet de remotivation du nom propre au début de La Mémoire tatouée par la réactualisation du sacrifice:
Je fus sacrifié en venant au monde, et ma tête fut, en quelque sorte, offerte à Dieu. L'ai-je jamais retrouvée ? [28]
En vue de ce don originaire, le moi ne peut devenir qu'une "addition de simulacres". De cette absence initiale découlent les effets de la séparation, de la duplicité qui ponctuent le texte: double mère, double ville, double langue... Il s'agit d'un récit de vie doté d'un principe organisateur poussé à l'extrême qui détermine le rapport à soi dans tout le texte. Cette idée d'écartement fait en elle-même différence. Une différence qui se creuse dans le moi comme une entité sui generis.
Renseigne-moi sur ton identité actuelle plutôt que sur ta prose rimée [29]
Ce qu'il faut souligner, c'est que le narrateur est dans une situation de quête et de variation. Au lieu d'écouter le discours aléatoire que suggère l'identité comme principe d'auto-définition, le narrateur fait éclater en une pluie d'étincelles ce qui constitue le propre, le soi. Le souci de soi est donc d'abord la réalité multiple d'état d'existence. Et l'espace de soi est primordialement l'espace de l'écriture où triomphe la logique de l'être. Seul cet espace peut combiner la diversité vécue. L'altérité est étoffée par la subjectivité de l'expérience. L'écriture introduit la distance, la délivrance, l'emballement par rapport à la crise historique de l'identité:
Nous concluons que la différence, comme l'identité est un rythme et une danse douloureuse [30]
La différence est une femme [31]
Je me ligue à l'évanescence [32]
Il ne s'agit d'une ligne à tracer dans la pensée entre identité et différence, simplement ligne à faire voyager dans le souffle... [33]
Je désire(...) te faire frôler la nécessité de mon partage. Je t'ai souvent répété que mon être n'est pas ce vide que tu nommes [34]
Il est évident que l'ordre complexe des rapports suggère l'interpolation intrinsèque à l'histoire de l'écrivain qui cherche à oblitérer la définition astreignante et raide de l'appartenance. L'identité ou la différence reçoivent dans ce sens, la propriété d'un mouvement, le sens du voyage, le pouvoir du devenir. C'est une façon de renouer avec l'étrangeté immanente à soi. L'étrangeté n'est pas ici cette part maudite qui rogne l'esprit, mais un va et vient entre ce qui est soi est ce qui est le soi-autre, car nous sommes toujours confrontés à nous-mêmes. La personne indivise - si cela existe - n'est en réalité que l'oubli d'elle-même dans la lassitude des certitudes. Les exemples cités auparavant montrent bien l'importance pour Khatibi autobiographe de former une scène d'écriture où l'identité semble basculer entre le concept et la métaphore, où les visages échangent leurs traits pour mieux se déculpabiliser de l'impur des croisements, et tout en sauvegardant le principe mobile qui va d'un trait à l'autre. Le visage est entier mais on ne s'installe jamais dans l'identité, on n'émigre jamais dans la différence. De la loi historique, le narrateur tombe dans la loi de la vie qui reste ingouvernable. Et seule l'écriture peut désigner dans son exigence, dans ses vigilances ce qui doit importer pour l'écrivain:
(...) l'Occident est une partie de moi, que je ne peux nier que dans la mesure où je lutte contre tous les Occidents et Orients qui m'oppriment ou qui me désenchantent
Au départ, il y avait l'interrogation sur soi et cette interrogation n'a pas abouti à la recherche de l'identité pour elle-même, mais à une problématisation de l'identité comme greffe, comme détatouage sur fond de traces:
Eh bien! quelle que soit l'implication dans une identité, il ne s'agit pas (...) de se regarder dans ce jeu de miroir. Aiment ceux qui aiment ce petit jeu de reconduction [35]
Le mouvement est inexorablement inscrit dans la personne de l'autobiographe. On pourrait multiplier les exemples: ils réaffirment tous - même dans les excès de violence à la fin du texte - l'aventure de l'ambiguïté d'où le récit tire sa puissance pour pouvoir évoquer plusieurs expressions de la pensée de l'identité. Du site familier au site étranger, La Mémoire tatouée cherche à saisir les frêles secrets d'un crépitement intérieur car toute question, même celle de l'identité, force à réviser la forme du monde. L'autobiographie de Khatibi a donc produit, d'abord, sa libération, sa propre fin ou ses propres commencements dans la littérature, dans le paradoxe même de l'existence bigarrée.
Apprendre à être dans l'épaisseur des relations, suppose la découverte de soi et le principe d'un style d'existence à partir de la cristallisation de la voix, de sa propre voix. L'autobiographe va donc vers l'énigme qui le fait écrire en empruntant le chemin du dialogisme vécu.
Cette prise en charge de l'histoire et de la subjectivité dans l'histoire à partir du fondement personnel de l'altérité conduit Khatibi à s'acquérir une double position pérenne. La première est intellectuelle et relative à quelques grandes questions marocaines, arabes ou islamiques: sur les contradictions internes et les taches aveugles du discours sioniste comme nouvelle négation de l'Autre (et ceci dans Paradoxes du Sionisme); sur la diversité inextricable des cultures et des langues au sein de la structure socio-culturelle marocaine (dans La Blessure du nom propre ou les entretiens donnés à Lamalif n° 85, 1977, et à Pro-culture n°12); sur la nécessité de désenclaver le non-pensé, le non-dit islamique et de libérer les énergies de vie et de questionnement, comme par exemple la sexualité dans le Coran, la psychanalyse et l'Islam, les langages du corps, le statut de l'individu...etc (voir à ce propos La Mémoire tatouée, Maghreb pluriel, Par-dessus l'épaule...).
D'autre part, sa position d'écrivain de langue française (mais en réalité bifide parce qu'il y a toujours chez le bilingue une langue derrière l'autre, une culture derrière l'autre), l'entraîne à considérer le destin marocain par rapport à l'autre dans un entre-deux: dans un chiasme civilisationnel, dans la double critique, dans le clivage des bords historiques et ontologiques sans succomber au mélange inter-culturel béat, mais en développant l'idée du métissage comme possibilité de déplacement singulier et de passage souple de l'Un à l'Autre, de soi à soi, dans le sens d'un "art de vivre" qui se pense. Cette éthique d'"une pensée des frontières" est une position lucide dans le débat sur les langues au Maroc et par rapport à la francophonie. Elle se présente comme une valorisation du travail dans la langue-autre. Ceci reconvertit une situation ambiguë de partage en situation universelle, c'est-à-dire en conception spécifique de la littérature. Ne dit-il pas que "renaître à la langue de l'autre pour un bilingue et dont la langue maternelle n'est plus celle de son écriture (...) est ce mouvement tragique que porte le désir profond, lointain, orphelin, neutre de toute écriture. Cela peut-être une chance, un bonheur très inquiet, mais incontestablement, c'est là un risque à exorciser en le réalisant tout en le maintenant dans ses limites extatiques" [36].Il s'agit là d'un nouvel éclairage du bilinguisme comme essence irréductible:
Le dedans est toujours précédé par le dehors. Soumettre le concept de francophonie à l'analyse par l'ouverture de l'écriture dans le dehors. Le récit des langues brise la frontière ethnototalitaire vers une universalisation du livre. L'extra-muros est le nom du dehors, de la proximité de l'étranger. [37]
L'identité, même entamée, même frappée de dissymétrie, ne suppose pas la dépersonnalisation ou l'entropie. Elle est elle-même le sens d'un questionnement vers une "hospitalité sans complaisance" [38], vers l'état divers des idomes littéraires. D'où l'intérêt de Khatibi pour la question de l’extranéité, soit comme un ensemble d'expériences imaginaires dans la littérature française (voir les Figures de l'Etranger), soit comme principe assumé d'"écouter l'autre en tant qu'autre" [39] (voir Ombres Japonaises).
Quant à la position de Khatibi, elle découle de la première: il s'agit de l'amour de la xénité comme paradigme subjectif, comme motif littéraire situant le moi entre la proximité natale et le divers du monde, entre le sentiment d'existence et l'attrait des choses. Ceci est lisible dans les textes de Khatibi de La Mémoire tatouée, Un été à Stockholm. Les paysages, les éléments factuels, le ton du ciel ou de la terre, le climat d'un jour ou la couleur d'une nuit, la forme d'une ville ou la cadence de la mer... sont des images recherchées des manières d'habiter, de se déplacer, de sentir et de vivre en produisant une "géo-poétique" comme manière de lire "les lignes du monde" [40] et "la beauté du temps", de retenir les essences premières et les éclats des éléments. Il s'agit chez les "personnages" de Khatibi d'une "disponibilité désirante" [41] dans les rapports, dans les épanchements.
On note justement dans Amour bilingue, pour ne prendre que cet exemple, l'existence d'un ton littéraire fait de l'écoute du monde comme composition d'une figure de rapports. Dans ce texte s'est construit la valeur de la présence dans les lieux protéiformes du dehors. Il y a une singularisation dans la représentation de l'espace (humain ou non humain) qui rend le dehors vivable: "Il était là, souriant, devant la totalité du visible. Il célébrait le monde par ce désir." [42]
La présence est ici un mode de jouissance que la langue d'écriture s'offre à travers le récit d'amour, au point d'en faire un éclat généralisé qui permet au corps d'avancer en proue dans les éléments du monde pour s'y confondre, y prendre place dans sa tresse relationnelle. Narrer la fable de cet entrelacement, ce n'est pas renforcer l'écho cosmopolite d'une "partance" sauvage mais le style d'un vertige de déambulation. Etre dans le monde par l'écriture, c'est créer une cérémonie de don, de dérive et de fulgurance: Scansion, cadence de vague en vague, abîme du ciel et des eaux. Rêvait-il? Immédiatement, il fut envahi par une très grande douceur comme si, nageant de continent en continent, il était éternellement en dérive. [43]
Dans cet état de contact, d'enlacement, d'aimance, il y a fortement un état de réceptivité. Le corps du personnage, lorsqu'il parle dans le dehors, posséde sa mesure de joie, celle qui lui permet de vivre la vitalité des choses. La raison principale en est que le monde de la bi-langue (histoire d'union et de séparation), ne peut être dessiné que par les mots de l'attrait et de la fascination. Le récit du rapport aux langues et de l'amour du monde témoigne du désir du personnage et de sa pensée d'élever sa vie blessée pour en faire le signe majeur d'un nouveau pacte avec le visible qui rend possible la présence créatrice dans la langue étrangère et sa "xénité":
La splendeur du visible la seule que je connaisse - est au-delà de tout infini, de tout absolu. Je fus enfin délivré des dieux et de leur insaisissabilité. Ma présence, oui, dans la sublime présence des choses, et leur vide cruel est le mien. [44]
Un tel besoin d'affirmer l'état d'existence de soi s'explique par le désir délibéré de frayer son chemin dans le paradoxe de l'étrangeté. La délivrance est dans le paradoxe même. Ceci explique le retour du visible comme lieu poétique des possibles:
Dès lors, il fixa son attention sur la beauté du visible sur la chose elle-même, chose pour personne, chose chantable selon le pouvoir du cœur et de l'esprit. [45]
Cette irréductibilité de l'expérience du dehors visible, cette somptuosité de l'attachement fragile au monde par les mots, donnent à Amour bilingue la tonalité d'une sensation du divers et le dépouillement du chiasme essentiel en système de vie. Le regard est nourri de ce qu'il regarde, le corps de ce qu'il incorpore. L'exercice de la langue étrangère est le déploiement des confluences. De ce fait, le bilingue, dans sa célébration du visible, est condamné à vivre dans le monde, à s'imprégner de la chair des devenirs heureux:
Le futur? De l'amour, rien que de l'amour, le corps présente? Un plaisir inouï. Alors le malheur? Une purification de l'âme et de la pensée.[46]
L'accoutumance aux jeux divers de la duplicité fait qu'il ne reste que la vie à vivre et à écrire dans le passage des mots du monde où le bilingue trouve sa raison de présence. Et le vécu dialogique ne peut s'imaginer que dans le creux multiple de l'espace vivable du monde. Par conséquent la pratique de l'écriture chez Khatibi est une ouverture de la vie sur le texte et du texte sur la vie par la régulation du rythme poétique. L'écriture s'empare du sujet écrivain devenant son aventure propre dans la responsabilité de la parole: "J'aime que la phrase soit témoin de la force de vie et traduise ses émotions".[47]
Ceci instaure naturellement une conception de la littérature comme "subjectivité rigoureuse", comme incidence d'une conscience alliant la pratique de la littérature à la vérité de son propre site: "La littérature commence dans mon esprit au moment où il y a une traduction exacte, assez rigoureuse de ce que l'on est soi-même, là où on est. On advient là où on est." [48] La littérature est individualisée dans une réalité de correspondance qui règle le statut de l'écrivain dans son engagement d'écrivain par une double ouverture: ouverture sur soi et questionnement infini sur le temps du monde et les "signes du présent". Nous sommes, ici, au cœur même de ce que l'on pourrait appeler l'art khatibien, c'est-à-dire l'art de faire sourdre le sens à partir de l'humain même, à partir d'une subjectivité éclatée, décomprimée, sollicitée comme le moyen le plus vivant, le plus sûr d'avancer dans le monde des questions par le langage, par la littérature. Cette voie royale de la création ne constitue pas uniquement une "fable de la personne", mais le point nodal où se lient et se transposent les principes de l'écriture de Khatibi: métissage, aimance, altérité, bi-langue, dialogisme, multiplicité des visions et des objets de la vision, rencontres, agencement de formes esthétiques, saccades des corps, passages continentaux, déploiement des présences, contrepoints du divers, souvenances, parcours de différences, arts de vie et de survie...
Toutes ces notions mettent en jeu l'écriture de Khatibi sans l'enfermer dans une case, dans un mode, dans un code; il déplace les formes, se déplace semblable à un arpenteur patient, s'interroge par dessus l'épaule sur ce qui s'écrit dans son instance même. Et l'écriture dans ce cas n'est pas pour Khatibi un exercice neutre, c'est une dimension de l'existence; écrire c'est une façon d'exister et d’œuvrer socialement à même l'enracinement dans la vie. Mieux encore, l'écriture, chez Khatibi, est une mesure de la réalité à partir des fondements de la personne muée en "paroles du livre". L'attention à soi est corollaire à l'attention du langage sans gratuité, mais dans le sens de la gravité de l'enjeu passionnel. Et comme exigence ultime que se donne l'écrivain. Cette question de disponibilité à être ce qui est possible d'être et à devenir dans l'écriture est la question même de toute la littérature, c'est la question souveraine de la liberté imaginaire.
Hassan WAHBI
[1] Entretien avec A. Khatibi, Le libéral, 26 avril 1990.
[2] Présentation de La mémoire tatouée, 10/18, 1979, p. 11.
[3] Cf Le Texte polyphonique, thèse de 3ème cycle de Wahbi Hassan, Jussieu, 1986.
[4] La Mémoire tatouée, op. cit., p.202.
[5] Ibid., p. 26.
[6] Ce terme de Bakhtine signifie la nécessité de l'extériorité de l'auteur dans la création romanesque pour laisser les personnages s'achever dans leurs propres univers axiologiques.
[7] La Mémoire tatouée, op. cit., p. 9.
[8] J-Y. Tadié, Le Récit poétique, PUF, 1978.
[9] N. Frye, Anatomie de la critique, Gallimard, 1969, p. 357.
[10] E. Gans, "Naissance du moi lyrique", Poétique n°46, 1981, p .131.
[11] Le Livre du sang, Gallimard, 1979, p. 14.
[12] Ibid., pp. 15-16.
[13] C'est pour cela que ce texte demande une lecture à la lumière de sa poésie, car il est vain de chercher ce qui n'y est pas. Sa forme forte exige une autre respiration dans la lecture.
[14] Amour bilingue, Fata Morgana, Montpellier, 1983, p. 10.
[15] Ibid., p. 11.
[16] Ibid.
[17] Ibid., p. 29.
[18] Un été à Stockhlom, Flammarion, 1990, p. 27.
[19] Ibid., p. 11.
[20] Ibid., p. 16.
[21] Ibid., p. 26.
[22] Ibid., p. 61.
[23] Ibid., p. 156.
[24] Ibid., P;10.
[25] Ibid., p. 172.
[26] La Mémoire tatouée, op. cit., p. 127.
[27] Ibid., p. 33.
[28] Ibid., p. 30.
[29] Ibid., p. 193.
[30] Ibid., p. 196.
[31] Ibid., p. 157.
[32] Ibid., p. 199.
[33] Ibid., p. 200.
[34] Ibid., p. 118.
[35] Ibid., p. 198.
[36] Le même livre, Ed. de L'Eclat, 1986, p. 43.
[37] Notes du séminaire "l'extra-muros", Collège international de philosophie, Paris, 1984.
[38] A. Khatibi, Francophonie et idiomes littéraires, Ed. Al Kalam, 1989 (texte écrit à l'occasion de la tenu des états généraux de la Francophonie, Paris, 1989.
[39] Ibid.
[40] Les termes sont de Kenneth White.
[41] J-P. Richard, "Variations d'un paysage", Poétique n° 31, 1982, p. 355.
[42] Amour bilingue, op. cit., p. 14.
[43] Ibid., p. 13.
[44] Ibid., p. 108.
[45] Ibid., p. 45.
[46] Ibid., p. 128.
[47] Le Libéral, op. cit.
[48] Librement, n°1, 1988, P. 47.
Khatibi, Abdelkebir - الخطيبي, عبد الكبير
(1938-2009)
Extrait:
"J'appartiens à un pays magnifique qui est marginal. Il est de force vive. Je lui dois ma naissance, mon nom, mon identité initiale. Je lui dois mon histoire, sauf le récit de ma liberté d'esprit, celle d'avoir à inventer un espace et une relation de dialogue avec n'importe quel être venant vers moi. Je me modifie au contact de l'étranger qui me veut du bien, grâce au discernement et à la clarté d'esprit. Et, après tout, vivre avec soi-même avec la liberté d'esprit, partager le principe de communauté d'esprit avec le proche, le voisin, le lointain, l'ancêtre qui nous fait encore signe, est le destin de tout intellectuel contemporain qui soit conséquent en parole et en acte. Mondialiste et altermondialiste à la fois, je migre dans cette constellation d'affinités actives avec les scientifiques, les penseurs et les artistes. En tout cas, je fais mon travail, c'est-à-dire la transfiguration de mon expérience en un chemin initiatique." "L'Intellectuel et le Mondialisme" (Essais, p.323.) Abdelkébir KhatibiBiographie:
Né en 1938 à El Jadida. Université de sociologie à Paris. Son doctorat en 1968 est la première thèse sur le "Roman maghrébin". Il dirige l'Institut de sociologie de Rabat jusque sa fermeture en 1970. Il continue d'enseigner en Lettres et en Sciences. Il dirige le "Bulletin économique et social du Maroc" qui devient en 1987 "Signes du présent". Le regretté homme de lettres était membre de l'Union des Ecrivains du Maroc depuis 1976, rédacteur en chef du "Bulletin économique et social du Maroc" et directeur de la revue "Signes du Présent". Romancier, poète et sociologue de renommée internationale, feu Abdelkébir Khatibi est un spécialiste de la littérature maghrébine. Ecrivain maghrébin d'expression française parmi les plus distingués, feu Khatibi a traité des phénomènes sociaux dans un style audacieux et novateur. |
Abdelkebir Khatibi, (born 1938, El Jadida, Morocco—died March 16, 2009, Rabat), Moroccan educator, literary critic, and novelist. He was a member of the angry young generation of the 1960s whose works initially challenged many tenets on which the newly independent countries of the Maghrib were basing their social and political norms.
Khatibi completed his secondary education in Morocco and pursued a degree in sociology at the Sorbonne in Paris. His doctoral dissertation, Le Roman maghrébin (“The Maghribian Novel”), was published in 1968. His study on the novel raised the question of how the committed writer can avoid becoming a propagandist, especially in a postrevolutionary society. Khatibi argued for the need to create on the cultural level of the educated masses, avoiding popular demagoguery. His first novel, La Mémoire tatouée (1971; “The Tattooed Memory”), deals semiautobiographically with the typically Maghribian themes of acculturation and decolonization. A wide range of interests is reflected in Khatibi’s sociological studies, including a number of works on Moroccan social life (Bilan de la sociologie au Maroc, 1968; Études sociologiques sur le Maroc, 1971; and La Blessure du nom propre, 1974). Khatibi’s early views on the use of French by Maghribian authors reflected the revolutionary tone of the late 1960s: writing was a means of passing beyond the contradictions of Western culture by use of “lyrical terror.” The abstruse prose employed by the young generation of Maghribian authors reflects the desire to refuse French culture by destroying and recreating the French language, thus attacking the heart of the culture from within, with what Khatibi calls a littérature sauvage. Two plays, La Mort des artistes (1964; “The Death of the Artists”) and Le Prophète voilé (1979; “The Veiled Prophet”), and a novel, Le Livre du sang (1979; “The Book of Blood”), demonstrate his theoretical approach to literature. The latter novel is a poetical search for identity inspired by the Greek myth of Orpheus. De la mille et troisième nuit (“Of the Thousand and Third Night”) was published in 1980. His novel Amour bilingue (1983; Love in Two Languages) is a symbol-filled story of love between a North African man and a French woman. Khatibi’s later works include the study Figures de l’étranger dans la littérature française (1987; “Figures of the Stranger in French Literature”) and the novel Un Été à Stockholm (1990; “A Summer in Stockholm”). His ambivalence toward the French language, coupled with his clear command of its lyrical potential, made it a powerful tool in his mature works. |
Abdelkébir Khatibi, l'étranger professionnel
René de Ceccatty - LE MONDE DES LIVRES - 27.03.2008
Parrainé par Maurice Nadeau qui, le premier, le publia en France, puis par Roland Barthes et par Jacques Derrida, Abdelkébir Khatibi se présente lui-même comme un "étranger professionnel".
A 70 ans, l'écrivain marocain, né le 11 février 1938 à El-Jadida, republie ses ouvrages les plus importants et les classe en trois volumes, par genres littéraires. Ses poèmes sont les seuls textes à bénéficier d'un sous-titre : il ne s'agit pas tout à fait de poésie, mais, à l'exception du premier recueil (Le Lutteur de classe à la manière taoïste), paru pour la première fois il y a trente-deux ans, plutôt de réflexions sur la forme et l'attitude poétique, autour de la question de l'amour et de sa variante conceptuelle, "l'aimance" : "Une relation de tolérance réalisée, un savoir-vivre ensemble, entre genres, sensibilités, pensées, religions, cultures diverses".
Une oeuvre multiforme, et pourtant homogène, car dominée par des thématiques cohérentes, celles de l'altérité et de l'identité, de la critique rationnelle de l'islam, de la mystique du signe, de la métaphysique de l'amour, de la vie conçue comme métamorphose initiatique, de l'omniprésence des morts. Philosophe et sociologue de formation, Abdelkébir Khatibi est sans doute plus dans son élément dans la théorie politique ou littéraire que dans la fiction proprement dite. Et le genre romanesque a été, du reste, en dépit du regroupement que son éditeur propose ici, peu pratiqué par lui.
Car son premier "roman" est, en réalité, une autobiographie intellectuelle, à la tonalité poétique remarquablement tenue et inspirée. La Mémoire tatouée, qui fut édité dans la collection "Les lettres nouvelles" chez Denoël en 1971, raconte le voyage d'un Marocain : El-Jadida, Essaouira, Marrakech, Rabat, Paris, Londres. Et l'apprentissage d'une "altérité", qui va marquer le futur écrivain,"l'énigme d'une dissidence commune et nécessaire contre l'intolérable, l'indignité, la dévastation inconsidérée de l'humain et du surhumain", écrira-t-il plus tard.
Ecrivain très précoce qui, dès l'âge de 12 ans, envoie à la radio et aux journaux des poèmes en arabe et en français "sous l'influence incontournable de Baudelaire", cédant à "une fascination inexorable", Abdelkébir ("prénom qui se réfère à l'un des 99 attributs d'Allah") a, du fait de son bilinguisme, une conscience très aiguë de la spécificité du français et de l'arabe, de leurs écritures, de leurs fonctions sémiologiques diverses. C'est ce qui le rapprochera de Barthes et de Derrida.
"Nous nous intéressons aux mêmes choses, écrit Barthes : aux images, aux signes, aux traces, aux lettres, aux marques."
Mais en écrivant en français, c'est aussi au vaste problème d'une littérature colonisée et à décoloniser qu'il s'attaque. Comment exprimer la culture arabe dans la langue du colonisateur ? Question que se posent la plupart des écrivains maghrébins de sa génération. Dans un rapport ambigu avec l'ennemi :
"Les Français qui nous colonisaient, dit ma mère, ressemblent, au moment de l'Indépendance, aux enfants séparés du sein maternel. Pour ma mère, seule cette séparation pouvait expliquer la folie de nos agresseurs."
La prose de Khatibi se réorientera progressivement vers une narration plus conventionnelle (avec notamment ses romans, Un été à Stockholm, Triptyque de Rabat ou la fiction historique Pèlerinage d'un artiste amoureux), mais ses débuts sont extraordinairement lyriques et plutôt conçus comme un chant poétique, quoiqu'il décrive des événements très concrets de sa jeunesse. Notamment sa déconvenue face au racisme des Français, en pleine guerre d'Algérie, à la fin des années 1950, quand il étudiait à la Sorbonne.
"En pays étranger, avais-je le droit de regarder en face le dégoût de l'autre ? Quand sa haine n'avait pas de prise, elle pouvait le décomposer, je souffrais d'être objet de sa haine, et souhaitais oublier l'insulte ; mais le jeu était tentant."
Le Livre du sang, que Gallimard publie en 1979, est probablement la plus grande réussite littéraire de Khatibi, qui trouve là le ton juste alliant sa prose poétique, son inspiration classique, son inventivité stylistique, autour de l'androgynie. "Libère en toi la nature de l'oiseau, et de tous les êtres impossibles ! Libère en nous la blessure de ton être double : plus d'un animal barbare, plus d'un signe cruel seront immolés en ta grâce." Il renouera avec cette veine mythologique et presque fantastique dans son plus récent Féerie d'un mutant (2005).
SPIRITUALITÉ LAÏQUE
Mais c'est le choix d'essais qui permet de mesurer vraiment l'envergure de l'oeuvre : dans le dialogue qu'il entretient avec les écrivains qu'il admire. Tous sont réunis par l'obsession du langage, d'une spiritualité laïque, d'une organisation symbolique du monde. Mais, avant d'établir ce dialogue, s'interrogeant sur son appartenance à la culture musulmane, il s'oppose à toute forme de traditionalisme, sans renier la tradition culturelle dont il relève : "Le traditionalisme, écrit-il en 1988,n'est pas la tradition : il est son oubli et en tant qu'oubli, il fixe l'ontologie à ce dogme : primauté d'un Etant (Dieu) immuable et éternel, invisible et absent. (...) Le traditionalisme se nourrit de la haine de la vie. Se dévorant lui-même et de siècle en siècle, il se renverse dans le monstrueux et la démonie." Vingt ans plus tard, Khatibi décrit la psychologie des attentats-suicides et du terrorisme en général, autour du thème de "l'homme-bombe".
Si ces essais comportent des développements passionnants sur l'art, le corps, le fanatisme, le sacré, ce sont ses analyses d'Un captif amoureux qui manifestent la plus subtile des acuités. Quelques mois après la mort de Jean Genet (en 1986), Khatibi lit, critique, approfondit le système poétique de l'écrivain sympathisant de la cause palestinienne, en décryptant la nature de son projet politique et littéraire. C'est non seulement l'un des plus beaux textes de Khatibi, qui y édifie une sorte de miroir révélateur, mais l'un des plus équitables qu'ait inspiré Genet, "un scribe de la mort ou un ange sous la grâce d'un vieillard".
René de Ceccatty
Extrait
"J'appartiens à un pays magnifique qui est marginal. Il est de force vive. Je lui dois ma naissance, mon nom, mon identité initiale. Je lui dois mon histoire, sauf le récit de ma liberté d'esprit, celle d'avoir à inventer un espace et une relation de dialogue avec n'importe quel être venant vers moi. Je me modifie au contact de l'étranger qui me veut du bien, grâce au discernement et à la clarté d'esprit. Et, après tout, vivre avec soi-même avec la liberté d'esprit, partager le principe de communauté d'esprit avec le proche, le voisin, le lointain, l'ancêtre qui nous fait encore signe, est le destin de tout intellectuel contemporain qui soit conséquent en parole et en acte. Mondialiste et altermondialiste à la fois, je migre dans cette constellation d'affinités actives avec les scientifiques, les penseurs et les artistes. En tout cas, je fais mon travail, c'est-à-dire la transfiguration de mon expérience en un chemin initiatique."
"L'Intellectuel et le Mondialisme" (Essais, p.323.)
Parmi ses œuvres
Le Scribe et son ombre (La Différence, 2008)
Féerie de mutant (Serpent à plume, 2005)
Aima,ce (Al Manar, 2004)
L’alternance et les partis politiques : le bilan, politique et idéologique en quelque sorte, des gouvernements « technocratiques » qui l’ont directement précédé. Vous relevez que l’action technocratique a entraîné une dépolitisation du gouvernement et une montée en force de « l’administration chargée des affaires intérieures » qui s’est substituée à ce type de gouvernement. Comment vous expliquez ce lien, cette action de substitution
Du signe à l'image, le Tapis marocain : La plupart des tapis photographiés ont été choisis parmi ceux du musée des Oudayas (Rabat) et du Batha (Fès). Pour chaque tapis, Ali Amahan fournit une fiche technique. La deuxième partie du livre est consacrée à la symbolique : Khatibi propose une analyse.
Civilisation marocaine : Une véritable encyclopédie du Maroc. Histoire, mythologie, vie religieuse, langues et dialectes, patrimoine artistique, création contemporaine, arts traditionnels, mode de vie : tous les aspects qui ont façonné, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, le Maroc. Écrit avec Mohamed Sijielmassi, Abdelkabirn Khatibi.
Penser le Maghreb (SMER, Rabat, 1993).
Un été à Stockholm (Flammarion, 1990) : roman.
L'Art calligraphique arabe (Chêne, 1976 - réédition en 1980, réimpréssion en 1996) écrit avec Sijelmassi
Figures de l’étranger dans la littérature française (Denoël, 1987).
Dédicace à l’année qui vient (Fata Morgana, 1986).
Le même livre (Éditions de l’Éclat, 1985) avec J. Hassoun.
Amour bilingue (Fata Morgana, Montpellier, 1983) : Un roman d'amour, soit, mais où le personnage principale est la langue. Une langue scindée en deux parts indissociables et antinomiques. La problematique qui consiste à choisir entre le français et l'arabe est ici largement dépassée.
Maghreb pluriel (Denoël, 1983).
De la mille et troisième nuit (SMER, Rabat, 1980) (Coll. Plaisir de lire, Arrabeta, Casablanca) : roman où la séduction est basée sur le principe « Raconte-moi une histoire ou je te tue »... Un texte délicieux qui nous entraîne sur les sentiers piégés de l'amour.
Le Roman maghrébin (SMER, Rabat, 1979) : essai.
Le Livre du sang (Gallimard, 1979).
Le Prophète voilé (L’Harmattan, 1979).
La Lutteur de classe à la manière taoïste (Sinbad,1976).
Vomito blanco : Le sionisme et la conscience malheureuse (Collection 10/18, 1974).
Écrivains marocains du Protectorat à 1965 (Sinbad, 1974).
La Blessure du nom propre (Denoël, Lettres Nouvelles, 1974) : roman.
La Mémoire tatouée (Denoël, Lettres Nouvelles, 1971) : roman, une œuvre majeure de la littérature marocaine.
Source: © BiblioMonde.com
En 2008, son œuvre complète a été rééditée en 3 volumes :
Romans et récits (tome I) – Poésie de l’aimance (tome 2) – Les essais (tome 3)
Décédé à Rabat le 16 mars 2009
Site web : http://www.limag.com/Volumes/Khatibi.htm
Livres et Thèses:
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Ahmed Cherkaoui
KHATIBI, Abdelkébir, AALAOUI, B, LAMBERT, J-Cl, Paris, Revue noire, 1996, Album.
Ahmed Cherkaoui. (Réedition)
KHATIBI, Abdelkébir, AALAOUI, B, LAMBERT, J-Cl, Paris, Revue noire, 1996, Album.
Aimance
KHATIBI, Abdelkébir, TITUS-CARMEL, Gérard (Ill), Paris, Al Manar, 2003, Poésie.
Amour bilingue
KHATIBI, Abdelkébir, GUENNOUN, Abdeslam (Calligr), Montpellier, Fata Morgana, 1983, Roman.
Amour bilingue. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Casablanca, Eddif, 1992, Roman.
Amour bilingue: Amore bilingue
KHATIBI, Abdelkébir, MATARESE, M (Trad) BENZAKOUR-CHAMI, A (Intr), Rome, Lavoro, 1992, Roman.
Amour bilingue: Love in two languages
KHATIBI, Abdelkébir, HOWARD, Richard (Traducteur), Minneapolis, Univ. of Minnesota Press, 1990, Roman.
Andalûcias
KHATIBI, Abdelkébir, & GOYTISOLO, Juan (introd), Rabat, Marsam, 1988.
Anthologie des écrivains maghrébins d'expression française
MEMMI, Albert, (Dir) KHATIBI ARNAUD ROTH, Paris, Présence africaine, 1964, Anthologie.
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BOUNFOUR, Abdallah, KHATIBI, Abdelkébir (introduct), Rabat, Ed. Stouky, 1980, Recueil.
Autour de Bennis, Azzaoui, Boullata, Silem
KHATIBI, Abdelkébir, & DEVALIERE, François, Rabat, 1994, Catalogue.
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SKALLI, Amale EL RHAZOUANI, Rkia, KHATIBI, Abdelkebir, Rabat, Institut universitaire de la recherche scientifique, 1990, Bibliographie.
Bilan de la sociologie au Maroc
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Association pour la recherche en sciences humaines, 1967, Essai.
Civilisation de l'intersigne
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, 1996, Essai.
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Correspondance ouverte avec Abdelkébir Khatibi
EL KHAYAT, Ghita, KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Marsam, 2005, Correspondance ou entretiens.
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Francophonie et idiomes littéraires
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KHATIBI, Abdelkébir, Paris, El manar, 2008, Essai.
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SIJELMASSI, Mohamed, KHATIBI, Abdelkébir ALAOUI, Br, Paris/Casablanca, ACR/Sochepress, 1989, Album.
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KHATIBI, Abdelkébir, Rabat (Maroc), Marsam. Ed. multilingue, 2001.
La Beauté de l'absent : entretiens avec Abdelkebir Khatibi
WAHBI, Hassan, KHATIBI, Abdelkebir, Paris, L'Harmattan, 2010, Correspondance ou entretiens.
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KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1974, Essai.
La Blessure du nom propre
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1986, Essai.
La Langue de l'Autre
KHATIBI, Abdelkébir, New-York/Tunis, Les mains secrètes, 1999, Essai.
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KHATIBI, Abdelkébir, Paris, U.G.E., 1979, Roman.
La Mémoire tatouée. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1982, Roman.
La Mémoire tatouée. autobiographie d'un décolonisé. (Réédition)
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Le Ciel dans un tapis
COLLECTIF, Dont KHATIBI, Abdelkébir, Martial, 2005.
Le Corps oriental
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Hazan, 2002, Essai.
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KHATIBI, Abdelkébir, KRICH, Mohamed (Dessins), Rabat, Ed. Marsam, 1995, Poésie.
Le Livre du sang
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Gallimard, 1979, Roman.
Le Livre du sang. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Gallimard, 1986, Roman.
Le Lutteur de classe à la manière taoïste
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Sindbad, 1976, Poésie.
Le Même livre
KHATIBI, Abdelkébir, HASSOUN, Jacques, Paris/Rabat, éd. de L'Eclat ; SMER, 1985, Correspondance ou entretiens.
Le Prophète voilé
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, L'Harmattan, 1979, Théâtre.
Le retour du Muezzin
BENSMAIN, Abdallah, KHATIBI, Abdelkébir (Postface), Paris, Publisud, 2011, Roman.
Le Roman maghrébin
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Maspéro, 1968, Essai.
Le roman maghrébin d'expression arabe et française depuis 1945
KHATIBI, Abdelkébir, Paris EPHE, Albert MEMMI, 1965, Thèse - 3ème cycle.
Le Roman maghrébin. (Reédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, SMER, 1980, Essai.
Le Scribe et son ombre
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008, Autobiographie.
Les Amants de l'ailleurs
ISSAMI, Siham, Khatibi, Abdelkébir (Préface), Neuilly, Al Manar, 2005, Poésie.
Maghreb pluriel
KHATIBI, Abdelkébir, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER, 1983, Essai.
Marocains
KHATIBI, Abdelkébir, (Texte) AOULAD-SYAD (Photos), Paris/Agadir, Ed. Contrejour/Belvisi, 1990, Album.
Marocains.(Réedition)
KHATIBI, Abdelkébir, (Texte) AOULAD-SYAD (Photos), Paris/Agadir, Ed. Contrejour/Belvisi, 1990, Album.
Né demain. Hommage à Abdelkebir Khatibi (11 février 1938-16 mars 2009)
EL KHATIBI, Mourad, (Dir), Tanger, Impr. Slaiki Akhawayne, 2014, Recueil.
Nuits drapées
AL BAYATI, Abdelwahab, KHATIBI, Abdelkebir (Préface), Rabat, Marsam, 1999, Récit.
Oeuvres de Abdelkebir Khatibi. Vol. 1, Romans et récits
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Oeuvres de Abdelkébir Khatibi. Vol. 2, Poésie de l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Oeuvres de Abdelkébir Khatibi. Vol.3, Essais
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Ombres japonaises (précédé de) Nuits blanches
KHATIBI, Abdelkébir, Paris/Rabat, Fata Morgana/Toubkal, 1988, Essai.
Par-dessus l'épaule
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Aubier, 1988, Essai.
Paradoxes du sionisme
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Toubkal, 1990, Essai.
Peintres de Doukkala. Don de la terre
KHATIBI, Abdelkébir, & MOULIM, El Aroussi, Casablanca, Ed. Association des Doukkala, 1993.
Pélérinage d'un artiste amoureux
KHATIBI, Abdelkébir, Monaco, Le Rocher, 2003, Roman.
Pélérinage d'un artiste amoureux. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Monaco, Le Rocher, 2006, Roman.
Penser le Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, S.M.E.R., 1993, Essai.
Quatuor poétique
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Al Manar, 2006, Poésie.
Triptyque de Rabat
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Noël Blandin, 1993, Roman.
Un Eté à Stockholm
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Flammarion, 1990, Roman.
Violence du texte: Etudes sur la littérature marocaine de langue française
GONTARD, Marc, KHATIBI, Abdelkebir (Préface), Paris-Rabat, L'Harmattan-SMER, 1981, Essai.
Voeu de silence
KHATIBI, Abdelkébir, RABI, Abdelkébir (Illustrations), Paris, Al Manar, 1999, Poésie.
Voeu de silence. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Al Manar, 2005, Poésie.
Vomito blanco. Le Sionisme et la conscience malheureuse
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Union Générale d'Edition, 1974, Essai.
Articles:
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(Entretien: comment être Arabe aujourd'hui)
BEN JELLOUN, Tahar, KHATIBI, Abdelkebir,
BEN JELLOUN, Tahar, COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 115-125.
A propos de 'Maghreb pluriel'
DE BEAUCE, Thierry, KHATIBI, Abdelkebir,
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 111-113.
(Extraits de 'La Mémoire tatouée', 'Le Lutteur de classe...', 'Le Livre di Sang', 'Amour bilingue', 'Dédicace à l'année qui vient'
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 171-196.
Croisement de regards
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 151-160.
L'Orient intérieur de Gunnar Ekelöf
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 161-169.
La poésie / La guerre (Sur Adonis)
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 145-147.
Le métissage culturel. Manifeste
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 149-150.
Argent de la culture et culture de l'argent
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Economie et Culture Actes du colloque des 8-9 mars 1990, Mohammedia,, Faculté des lettres et des Sciences Humaines,, 1992, p 117-119.
Intersignes
KHATIBI, Abdelkébir
COLLECTIF, Imaginaires de l'autre Khatibi et la mémoire littéraire, Paris,, L'Harmattan,, 1987, p 123-131.
Urbanisme, idéologie et ségrégation: exemple de Rabat
KHATIBI, Abdelkébir, JOLE, M MARTENSON, M,
COLLECTIF, Les Influences occidentales dans les villes maghrébines à l'époque contemporaine, Aix en Pce,, Editions de l'Université de Provence,, 1974, p 161-178.
Retrouver la Mémoire de son regard
KHATIBI, Abdelkébir, MOUFAKKIR, A, HAJJI, M (interv),
Al-Maghrib, 26-27 janvier, 1986, .
Jeu d'ombres : l'exercice de l'altérité chez Abdelkébir Khatibi. Entretien avec Abdellatif Moufakkir
KHATIBI, Abdelkebir, MOUFAKIR, Abdellatif (Interview),
Al-Maghrib, 21-22 mai, 1989, p 10-11.
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkebir
BEN JELLOUN, Tahar, La Mémoire future Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc, Paris,, Maspéro,, 1976, p 64-73.
Lettre à Tahar
KHATIBI, Abdelkébir
BEN JELLOUN, Tahar, La Mémoire future Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc, Paris,, Maspéro,, 1976, p 64-65.
La Loi du partage
KHATIBI, Abdelkebir
BENCHEIKH, Mustapha, & DEVELOTTE, Christine (Dir), L'Interculturel: réflexion pluridisciplinaire, Paris,, L'Harmattan,, 1995, p 11-13.
Océaniques
KHATIBI, Abdelkébir
DESCAMPS, Christian, Poésie du monde francophone, Paris,, Le Castor astral ; Le Monde,, 1986, .
Choix de poèmes
KHATIBI, Abdelkébir
DOTOLI, Giovanni, (Ss dir de), Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990, Fasano/Paris,, Schena/Nizet,, 1991, p 175-181.
Literary Nationalism and internationalism. (traduction de "Nationalisme et internationalisme littéraires"
KHATIBI, Abdelkébir
HARROW, Kenneth W, , NGATE, J, & ZIMRA, Cl (Dir), Crisscrossing Boundaries in African Literatures, 1986, Washington DC,, Three Continents,, 1986, p 3-10.
Zweisprächige Liebe
KHATIBI, Abdelkebir
KEIL, Regina, (Ed), Hanîn Prosa aus dem Maghreb, Heidelberg,, Wunderhorn,, 1989, p 285-290.
Pas de titre !
KHATIBI, Abdelkebir, (Ss dir de),
KHATIBI, Abdelkébir, (Ss dir de), Du Bilinguisme, Paris,, Denoël,, 1985, 245 p.
Incipits
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, (Ss dir de), Du Bilinguisme, Paris,, Denoël,, 1985, p 171-195.
Bilinguisme et littérature
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 177-208.
Double critique
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 43-112.
L'orientalisme désorienté
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 113-146.
La sexualité dans le Coran
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 147-176.
Pensée-autre
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 9-42.
Questions d'art: Envol des racines
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 211-226.
Questions d'art: Vertige
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 227-255.
Bilinguisme et littérature
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 177-208.
Questions d'art: envol des racines
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 211-226.
Questions d'art: vertige
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 227-255.
De l'Identité plastique
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 97-104.
De la Littérature internationale
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 89-96.
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 43-49.
Témoignage personnel sur le Maghreb. (conclusion)
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 114-120.
A Propos de "Maghreb pluriel" entretien avec Thierry de Beaucé (1983)
KHATIBI, Abdelkébir, DE BEAUCE, Thierry,
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 137-140.
De la Politique
KHATIBI, Abdelkébir, LAMRHILI EL KOHEN, A (interv),
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 67-72.
Identité et différence
KHATIBI, Abdelkébir
L'Action, 14 mars, 1984, .
Entretien recueilli par Noureddine Benmansour
KHATIBI, Abdelkébir, BENMANSOUR, Noureddine,
L'Opinion, 12 mars, 1999, .
Un Ecrivain marocain, Abdelkébir Khatibi parle de l'Islam
KHATIBI, Abdelkébir, DECAULT, Robert,
La Voix du Nord, 8 octobre, 1977, .
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkebir
LAHBABI, Mohammed Aziz, Douleurs rythmées, Alger,, SNED,, 1974, p 331.
Décolonisation de la sociologie au Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir, BEN JELLOUN, T (propos recueilli),
Le Monde diplomatique, août, 1974, p 32-34.
De la Critique du langage à la lutte des classes
KHATIBI, Abdelkébir
Le Monde, 17 décembre, 1971, .
Entretien avec Tahar Ben Jelloun
BEN JELLOUN, Tahar, KHATIBI, Abdelkébir (interv),
Le Monde, 14-15 février, 1978, .
Pour un compromis saharien
KHATIBI, Abdelkébir
Le Monde, 2-3 septembre, 1979, .
Le Chemin de l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir
Le Nouvel Observateur, décembre, 2000, .
Le Contrat blanc
KHATIBI, Abdelkébir
Le Nouvel Observateur, décembre, 2000, .
Bagatelles
KHATIBI, Abdelkébir
Les Lettres nouvelles, novembre, 1971, .
Vingt Bagatelles sur la dépossession. (fragments)
KHATIBI, Abdelkébir
Les Lettres nouvelles, mars, 1971, .
Dans le Bilinguisme, on perd d'un côté ce qu'on gagne de l'autre
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), 23-29 novembre, 1979, p 14.
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkébir
MEMMI, Albert, (Ss dir de), Ecrivains francophones du Maghreb Anthologie, Paris, Seghers,, 1985, p 196-199.
Salut à Laâbi
KHATIBI, Abdelkebir
RIPAULT, Ghislain, & SAID, Amina (Dir), Pour Abdellatif Laabi : textes, dessins et photographies, Paris,, Nouv éd Rupture,, 1982, p 53-54.
L'Image cinématographique est la mise en scène d'un drame
SAIL, Noureddine, KHATIBI, Abdelkébir (interv),
Sindbad, 1-15 décembre, 1982, .
Célébration de l'exote
KHATIBI, Abdelkebir
TOSO-RODINIS, Giuliana, (Dir), Actes du Congrès mondial des littératures de langue française, Padoue,, Centro Stampa di Palazzo Maldura,, 1984, p 363-367.
Abdelkebir Khatibi: Bilinguisme et mystique
KHATIBI, Abdelkébir, LARRIVEE, Isabelle (Interv),
SCALI, Marion, AMPL & Ambassade de France, Deux cents Livres pour une Caravane Un catalogue de l'édition marocaine, 1999, Casablanca/Paris,, AMPL, groupe Horizon, 1999, p 77-78.
Extase froide
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 47-56.
Le nom et le pseudonyme
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 37-43.
Le point de non-retour
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 9-20.
Lettre ouverte à Jacques Derrida
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 21-33.
Technographie
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 57-68.
Séance tenante. (Entretiens radiophoniques): La Mémoire tatouée, Le Livre du Sang, L'Aimance, U n Eté à Stockholm, Figures de l'étranger, La Calligraphie, Triptyque de Rabat
KHATIBI, Abdelkebir, AMEL, Pascal (Interv),
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 69-95.
Oui à l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir
PONTCHARRA, Nicole de, & KABBAL, Maati (Dir), Le Maroc en mouvement Créations contemporaines, Paris/Casablanca,, Maisonneuve et Larose / Malika Editions,, 2000, p 82-86.
Interview sur la langue
KHATIBI, Abdelkebir
Medi1 Radio Méditerranée Internationale, 13 septembre, 1999, .
Diglossia
KHATIBI, Abdelkebir, SANFORD, Whitney (traduct),
BERGER, Anne-Emmanuelle, (Dir), Algeria in Others' Languages, Ithaca (USA),, Cornell UP,, 2002, p 157-60.
Art et mélancolie
KHATIBI, Abdelkébir
ABOU ALI, Aziz, La Fascination de l'absolu, Rabat,, Marsam,, 2000, .
Littérature et interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CALLE, Mireille, Ep GRUBER (Dir), Claude Ollier, passeur de fables, Paris,, Ed Jean-Michel Place,, 1999, p 15-17.
Francophonie et idiomes littéraires
KHATIBI, Abdelkébir
DECAUX, Alain, (initiative et patronage), Actes des Etats généraux des écrivains francophones, Paris,, 1990, p 98-103.
Ecrire, peindre
KHATIBI, Abdelkébir
Institut du Monde Arabe, & Collège international de Philodophie, Espaces artistiques croisé: passage et résistance, Institut du monde Arabe,, 1989, .
L'Envol des racines. Méditation sur le miroir
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, & EL MALEH, EA, MARAINI, T, MELEHI, La Peinture de Ahmed Cherkaoui, Casablanca,, Shoof,, 1976, .
Séminaire à Paris sur Victor Segalen
KHATIBI, Abdelkébir, SCEMLA, Jean,
La Dépêche (Tahiti), mars, 1984, .
Notre Mémoire est une richesse, prenons-la en charge
KHATIBI, Abdelkébir, MANA, Abdelkader,
Maroc Soir, 12 janvier, 1987, .
Un Chasseur d'empreintes
KHATIBI, Abdelkébir
NEZZAR, Khaled, Algérie: journal de guerre: 1954-1962, Paris,, Publisud, Médiane,, 1989, .
Lettre ouverte à Antonella. (préface)
KHATIBI, Abdelkébir
OUAJJOU, Sonia, Le Feu de bois d'Achoura, Rabat,, La Croisée des chemins,, 1987, .
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
OUMHANI, Cécile, & BEY, Maïssa (préface), A Fleur des mots La passion de l'écriture, Montpellier/Blida,, Chèvrefeuille étoilée,, 1986, .
Entretien recueilli par Noureddine Benmansour
KHATIBI, Abdelkébir, BENMANSOUR, Noureddine (interv),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 123-134.
Inscrire l'Alternance dans la durée
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, Abdallah (interv),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 115-121.
Eclairages
KHATIBI, Abdelkébir, GADI, A (propos recueillis par),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 123-127.
Arrêt sur images
KHATIBI, Abdelkébir
SIJELMASSI, Mohamed, Mémoire du Maroc, Casablanca,, Editions Oum,, 1997, .
La Paix linguistique atténue le processus d'exclusion
KHATIBI, Abdelkébir
Tamunt, juin, 1994, p 1.
On commence une phrase...
KHATIBI, Abdelkébir
NAULEAU, Sophie, A toi je parle Un tour du monde avec les poètes francophones, Paris,, Gallimard/Gibert,, 2006, p 36.
Raconte une belle histoire...
KHATIBI, Abdelkébir
NAULEAU, Sophie, A toi je parle Un tour du monde avec les poètes francophones, Paris,, Gallimard/Gibert,, 2006, p 35.
"Les Algériens ont beaucoup souffert de l'autoglorification"
AIT SIDHOUM, Slimane, KHATIBI, Saïd (Interview),
Algérie News, 2 juin, 2008, p 29.
L'écriture, c'est comme une drogue!
AMELLAL, Karim, KHATIBI, S (Interview),
Algérie News, 16 avril, 2008, p 28.
"Je crois avoir été victime d'une forme de censure"
BACHI, Salim, KHATIBI, Sara (Interview),
Algérie News, 24 avril, 2008, p 27.
"Il est plus aisé d'écrire un bon roman qu'un bon poème"
BENMALEK, Anouar, KHATIBI, Saïd (Interview),
Algérie News, 21 avril, 2008, p 29.
Société "sans pitié"!
DJIGOUADI, Roshd, KHATIBI, S (Interview),
Algérie News, 27 avril, 2008, p 29.
Répression. Baltajia système
KHATIBI, Saïd
TAMZALI, Wassyla, (Dir), Histoires minuscules des révolutions arabes, Montpellier, Chèvrefeuille étoilée, 2012, p 273-285.
Portrait de l'étranger professionnel
KHATIBI, Abdelkébir
RESTUCCIA, Laura, SANTANGELO Saverio (Dir), Ecritures des migrations : passages et hospitalités, Palerme, Palumbo , 2008, p 31-40.
Changement social et individualité
KHATIBI, Abdelkebir
Al Asas, n°80, juin-juillet, 1987, p 6-9.
Bouchta El Hayani
KHATIBI, Abdelkébir
Al Asas, n°106, 1991, p 50.
Penser le Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir
Al Asas, n°115, 1993, pp 25-31.
Exposition Houssein Miloudi
KHATIBI, Abdelkebir
Al Bayane, n°6117, 14 mars, 1995, p 6.
Au-delà de l'antisémitisme et du sionisme
KHATIBI, Abdelkébir
Al-Maghrib, n°1388, 3-4 janvier, 1982, p 3.
(Interview)
KHATIBI, Abdelkebir
Algérie-Actualité, n°142, 7 juillet, 1968, .
Note descriptive sur les élites administratives et économiques marocaines
KHATIBI, Abdelkebir
Annuaire de l'Afrique du Nord, n°7, 1968:, 1969, p 79-90.
Enseignement et culture au Maghreb
KHATIBI, Abdelkebir
Awal Cahiers d'études berbères, n°11, 1994, p 61-67.
Nationalisme et internationalisme littéraires
KHATIBI, Abdelkebir
Basamat = Empreintes, n°1, 1988, p 147-152.
Quelques aspects de la pluralité chez Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, TCHEHO, Isaac-Célestin,
CELFAN Review, n°6, novembre, 1986, p 5-9.
Lettre à Eric
KHATIBI, Abdelkebir
CELFAN Review, n°8, nov 88-fév, 1989, p 28-32.
L'identité et la différence
KHATIBI, Abdelkebir
Demain l'Afrique, n°46, Février, 1980, .
L'identité et la différence
KHATIBI, Abdelkebir, MAUIK, Edouard (interv),
Demain l'Afrique, n°46, Février, 1980, .
Au-delà du trauma
KHATIBI, Abdelkebir
Détours d'écriture, n°8, 1991, p 216-225.
La poésie / La guerre
KHATIBI, Abdelkébir
Détours d'écriture, n°16, 1991, p 235-236.
On s'écrit, on se fait une paix
KHATIBI, Abdelkébir, HASSOUN, J,
Différences, n°52, janvier, 1986, .
Le difficile Dialogue entre juifs et arabes
KHATIBI, Abdelkébir, STEPHAN, Bernard (interv),
Différences, n°52, janvier, 1986, .
Un étranger professionnel
KHATIBI, Abdelkebir
Etudes françaises, n°33, Printemps, 1997, p 123-126.
Palimpseste
KHATIBI, Abdelkebir
Europe, n°602, juin-juillet, 1979, p 143-145.
Entre l'expression française et l'identité arabe (Interview)
ARNAUD, Jacqueline, KHATIBI, Abdelkebir,
Französisch heute, n°15, juin, 1984, p 254-256.
Poème
KHATIBI, Abdelkebir
Horizons maghrébins, n°2, mars, 1985, p 1.
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°2, mars, 1973, .
Culture nationale et culture de classe au Maroc
KHATIBI, Abdelkebir
Intégral, n°5, septembre, 1973, .
Le Médiateur
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°7, janvier, 1974, .
Mostefa Nissaboury, 'La Mille et deuxième Nuit'
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°11, 1976, p 18.
Frontières
KHATIBI, Abdelkebir
Intersignes, n°1, Printemps, 1990, p 13-22.
De l'Aimance
KHATIBI, Abdelkebir
Intersignes, n°6, Printemps, 1993, p 99-108.
Conditions du roman maghrébin
KHATIBI, Abdelkébir
Jeune Afrique, n°372, 19-25 février, 1968, .
La Mémoire tatouée
KHATIBI, Abdelkébir, CHAROUB, Akim (interv),
Jeune Afrique, n°558, 14 septembre, 1971, .
L'Univers décentré d'Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, SEFRIOUI, Anne (interv),
Jeune Afrique, n°838, 28 janvier, 1977, p 58-59.
Un Sage dans la cité
KHATIBI, Abdelkébir, HAJJI, Adil (interv),
Kalima, n°2, mai, 1986, .
Il y a lieu de faire la différence entre la recherche institutionnelle et la recherche individuelle
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, A (interv),
L'Opinion, n°5935, 4 décembre, 1981, .
La Période des congrès de partis est propice à la repolitisation de la société
KHATIBI, Abdelkébir, LAABI, Chafik (propos recueillis),
La vie économique, n°4104, 9-15 février, 2001, .
La Jeunesse est un espoir conditionné
KHATIBI, Abdelkébir
Lamalif, n°31, juill/août, 1968, .
Il faut s'essayer à une double Critique permanente
KHATIBI, Abdelkébir, DAOUD, Zaya (interv),
Lamalif, n°57, février, 1974, .
Pour une véritable pensée de la différence
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°85, Janvier, 1977, p 27-33.
Pour une véritable pensée de la différence
KHATIBI, Abdelkebir, DAOUD, Zakya (interv),
Lamalif, n°85, Janvier, 1977, p 27-33.
Abdelkebir Khatibi: 'Etre un témoin de sa génération, être à l'écoute de son temps.'.
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°147, juin-juillet, 1983, p 44-49.
Abdelkebir Khatibi: 'Etre un témoin de sa génération, être à l'écoute de son temps.'.
KHATIBI, Abdelkebir, DAOUD, Zakya,
Lamalif, n°147, juin-juillet, 1983, p 44-49.
Maroc-Espagne: la recherche du paradis perdu
KHATIBI, Abdelkebir, GOYTISOLO, Juan,
Lamalif, n°158, septembre, 1984, p 50-57.
La Culture, c'est ce qui perpétue un pays et un peuple
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°175, mars, 1986, p 66-69.
Un orfèvre de l'écriture : entretien avec Isabelle BRUNO
KHATIBI, Abdelkébir, BRUNO, Isabelle (Interview),
Le Libéral, n°26, avril, 1990, p 51-54.
Plus loin avec... Abdelkebir Khatibi. Ajustement politique et sociologie du changement
KHATIBI, Abdelkébir, ALAOUI, Hassan (Interview),
Le Temps du Maroc, n°7, 15-31 décembre, 1995, p 50-52.
A la Fin de ce siècle, nous avons à nous positionner par rapport à nous-mêmes et par rapport au monde
KHATIBI, Abdelkébir, MANA, Abdelkader (propos recueil),
Le Temps du Maroc, n°63, 10-16 janvier, 1997, p 56-57.
Entretien avec Abdelkébir Khatibi. La réforme empêche le desordre?
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, A (propos recueillis),
Le Temps du Maroc, n°157, novembre, 1998, .
Inscrire l'Alternance dans la durée
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, Abdallah (interv),
Le Temps du Maroc, n°171, février, 1999, .
Descartes, sage orientaliste
KHATIBI, Abdelkébir
Les Nouvelles littéraires, n°2518, 5 février, 1976, .
La double Identité de Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, BONNEFOY, Claude (propos recueil),
Les Nouvelles littéraires, n°2688, 23-31 mai, 1979, .
Jacques Berque ou la saveur orientale
KHATIBI, Abdelkebir
Les Temps modernes, n°359, Juin, 1976, .
Le Maghreb comme horizon de pensée
KHATIBI, Abdelkebir
Les Temps modernes, n°375, Octobre, 1977, p 7-20.
Marrakech Médine
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), n°249, 18 janvier, 1980, .
Rencontre avec Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, BAKRIM, Mohamed,
Libération (Casablanca), n°411, 4 janvier, 1991, p 16-17.
De la simplicité élégante
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), n°1487, 16-17 décembre, 1995, p 4.
La passion du livre vivant : entretien-collages
KHATIBI, Abdelkebir
Librement : regards sur la culture marocaine, n°1, 1988, p 46-49.
Éloge de l'illisible
KHATIBI, Abdelkébir
Magazine littéraire, n°375, avril, 1999, p 99-100.
Le sacrifice de l'autre
KHATIBI, Abdelkébir
Mediterraneans/Méditerranéens, n°2, 1992, p 93-99.
Correspondance
KHATIBI, Abdelkebir, HASSOUN, Jacques,
Mediterraneans/Méditerranéens, n°6, Eté-automne, 1994, p 250-256.
Comment je rêve le siècle qui vient
KHATIBI, Abdelkebir
Plurial, n°6, 1997, p 30-37.
Culture nationale et culture de classe au Maroc
KHATIBI, Abdelkebir
Présence francophone, n°8, printemps, 1974, p 53-55.
L'Androgyne
KHATIBI, Abdelkebir
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 31-32.
Repères
KHATIBI, Abdelkebir
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 48-52.
Entretien avec Abdelkebir Khatibi
KHATIBI, Abdelkebir, BENSMAIN, Abdallah (Interv),
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 9-13.
Entretien avec Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir
Prologues, n°1, Printemps, 1993, p 17-21.
Vie et survie d'une tribu. (Intervention au jury de thèse de Ali Amahane)
KHATIBI, Abdelkébir
Prologues, n°3, Printemps, 1994, p 50-51.
Diglossia. En mémoire de Kateb Yacine
KHATIBI, Abdelkebir
Prologues, n°13, Eté-Automne, 1998, p 23-24.
L'Europe où Je est un autre. (Interview imaginaire)
KHATIBI, Abdelkébir
Qantara, n°5, octobre-décembre, 1992, .
De la rêverie géométrique
KHATIBI, Abdelkebir, AMAHAN, Ali,
Qantara, n°20, Juillet-Septembre, 1996, p 38-41.
Technique et littérature
KHATIBI, Abdelkebir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°3, 1989, p 19-21.
Trois Paragraphes
KHATIBI, Abdelkébir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°5, 1989, p 43-44.
Compte-endu de la communication: Espace et écriture dans "Triptyque de Rabat"
KHATIBI, Abdelkebir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°14, 1996, p 3-4.
Eléments de base pour une analyse du discours critique au Maroc
KHATIBI, Abdelkébir
Sindbad, n°25, 31 octobre, 1983, .
Il n''y a pas de langue, il y a des langues
KHATIBI, Abdelkébir
Sindbad, n°25, 31 octobre, 1983, p 7-8.
Possession d'Iblis
KHATIBI, Abdelkebir
Sindbad, n°36, septembre, 1984, p 16-26.
Avant-propos
KHATIBI, Abdelkebir
Souffles, Souffles, Spécial: Littérature maghrébine, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°10, 3° trimestre, 1968, p 4-5.
Ecriture et expérience du bilinguisme dans la littérature du Maghreb
KHATIBI, Abdelkebir
Tribune laïque Document, n°179, septembre, 1988, p 7-12.
Il convient de renouveller notre vision du patrimoine
KHATIBI, Abdelkebir, MEHDI, Noureddine (Interview),
VISION Magazine, n°31, mai, 1993, p 11-12.
Justice pour Driss Chraïbi
KHATIBI, Abdelkebir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°3, 3e trimestre, 1966, p 48.
Roman maghrébin et culture nationale
KHATIBI, Abdelkébir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°3, 3e trimestre, 1966, p 10-11.
(Entretien avec l'écrivain Abdelkebir Khatibi)
KHATIBI, Abdelkebir, BAKHTI, Benaouda (Interview),
El Massar el Maghribi, n°28, 1989, p 65.
Signographie du corps dansant
KHATIBI, Abdelkebir, BAKHTI, Benaouda (Traduction),
Kalimat, Kalimat, Bahrein,, n°16, 1992, p 163.
Ecoutez...
KHATIBI, Abdelkébir
La Nouvelle Revue Française, La Nouvelle Revue Française, Spécial: , Paris,, n°558, Juin, 2001, p 159-162.
A colonial Labyrinth
KHATIBI, Abdelkebir
Yale French Studies, Yale French Studies, Post/Colonial Conditions: Exiles, Migrations and Nomadisms Vol 2, New Haven ,, Yale University Press,, n°83, 1993, .
Poèmes
KHATIBI, Abdelkébir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°2, 2e trimestre, 1966, .
Exercice de témoignage
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, CELAAN, Maghreb Pluriel, Saratoga Springs,, Skidmore College: Hedi Abdeljaouad,, n°2, 2004, p 20-21.
Abdelkébir à coeur ouvert. L'écriture est un art de vivre
KHATIBI, Abdelkébir, EL ABDAOUI, Samia (interv),
La Voix du centre, n°9, 14-27 août, 1998, .
La Presse écrite au Maroc
JAMAI, Khalid, & KHATIBI, A, SAIL, Noureddine,
Signes du présent, n°2, Printemps, 1988, p 153-159.
Eclairages
KHATIBI, Abdelkébir, GADI A (propos recueillis par),
Temps présent, n°53, 26 février, 1999, .
"Nous sommes loin du débat contradictoire"
SARI, Mohamed, KHATIBI, S,
Algérie News, n°1, 12 avril, 2008, p 5.
Extrait de La Langue de L'autre
KHATIBI, Abdelkebir
CELAAN, CELAAN, Maroc pluriel / Multiple Morocco, Saratoga Springs,, Skidmore College: Hedi Abdeljaouad,, n°6, Automne, 2008, p 119-121.
Jeux et enjeux de l'interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, n°9, Automne, 2011, p 194-206.
Jeux et enjeux de l'interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, n°9, Automne, 2011, p 194-206.
Pour Abdelkebir Khatibi: le visage de la terre est déjà recouvert des yeux de tant de bien-aimés disparus
KHATIBI, Abdelkébir, MERINO, Leonor (Interview),
Expressions maghrébines, n°12, 2013, p 121-124.
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ARTICLES ET TEXTES COURTS D’ABDELKEBIR KHATIBI
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1968 KHATIBI, Abdelkebir. Avant-propos. Souffles. Rabat, Abdellatif Laâbi, dir. de publ. 10 Littérature maghrébine. 3° trimestre p. 4-5.
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1974 BENJELLOUN TOUIMI, Mohammed. KHATIBI, Abd. KABLY, Med. M. Ibn Ibrahim, M. Al-Soussi, Allal El-Fassi, A. Benjelloun, A. Ghallab, M. Al-Habib El Forkani, M. Berrada, M. Ibr. Bouallou, Med As-Sebagh, Med Zniber, Abd. Shimi. BEN JELLOUN TOUIMI, M. Ecrivains marocains. Du protectorat à 1965. Anthologie. Paris, Sindbad, 146 p. Arabe traduit
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1976 KHATIBI, Abdelkébir. Mostefa Nissaboury, 'La Mille et deuxième Nuit'. Intégral. Casablanca, Shoof-publications. Mohamed Melehi, dir. de publ. 6 nos/an. ISSN 0851-3635 11 p. 18.
1976 KHATIBI, Abdelkebir. Jacques Berque ou la saveur orientale. Les Temps modernes. Paris, Julliard. Claude Lanzmann, dir. publ. mensuel. ISSN 0040.3075 359 Juin
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1987 BUCI-GLUCKSMANN, Christine. Fitna, ou la différence intraitable de l'amour. COLLECTIF. Imaginaires de l'autre. Khatibi et la mémoire littéraire. Paris, L'Harmattan, ISBN2-85802-783-8 p. 17-43.
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1987 FAY, Michèle. Paradigme et enjeux d'une rencontre. COLLECTIF. Imaginaires de l'autre. Khatibi et la mémoire littéraire. Paris, L'Harmattan, ISBN2-85802-783-8 p. 5-9.
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1988 KHATIBI, Abdelkebir. Ecriture et expérience du bilinguisme dans la littérature du Maghreb. Tribune laïque. Document. Bruxelles, Ligue de l'Enseignement et de l'éducation permanente. 179 Ecritures et approches interculturelles par les littératures francophones etc. septembre p. 7-12.
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1991 BOUIMID, B. Témoignage. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 149-154.
1991 GONTARD, Marc. Khatibi ou le corps textile. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 123-130.
1991 JIHAD, Kadhim. Hommage à Khatibi. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 81-82.
1991 KABBAL, Maâti. Par-delà le natal. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 117-121.
1991 MEDDEB, Abdelwahab. Ecriture et double généalogie. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 71-79.
1991 NAJMI, Abdelilah. Présentation: Voix, images, sentiers. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 9-45.
1991 NAJMI, Abdelilah. Une étrange profession. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 111-116.
1991 SALHA, Habib. Khatibi et la modernité. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p.49-67.
1991 WAHBI, Hassan. L'enfant océanique. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 141-148.
1991 ZAHIRI, Mohammed. De l'articulation pensée-écriture chez Khatibi. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 83-89.
1991 KHATIBI, Abdelkebir. Au-delà du trauma. Détours d'écriture. Aix en Pce, Sillages. 8 Orients. (Réédition). p. 216-225.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. La poésie / La guerre. Détours d'écriture. Aix en Pce, Sillages. 16 Adonis. p. 235-236.
1991 BOUSFIHA, Noureddine. KHATIBI, Abdelkebir. (Extraits). Abdelkébir Khatibi. DOTOLI, Giovanni. Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990. Fasano/Paris, Schena/Nizet, Comunita delle università mediterranee. ISBN 88-7514-495-8 p. 173-181.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. Choix de poèmes. DOTOLI, Giovanni. Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990. Fasano/Paris, Schena/Nizet, Comunita delle università mediterranee. ISBN 88-7514-495-8 p. 175-181.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. BAKRIM, Mohamed. Rencontre avec Khatibi. Libération (Casablanca). Libération. (Casablanca). Casablanca, Hebdo. 411 4 janvier p. 16-17.
1992 KHATIBI, Abdelkebir. Argent de la culture et culture de l'argent. COLLECTIF. Economie et Culture. Actes du colloque des 8-9 mars 1990. Mohammedia, Faculté des lettres et des Sciences Humaines, DL n° 2/92. p. 117-119.
1992 KHATIBI, Abdelkébir. Le sacrifice de l'autre. Mediterraneans/Méditerranéens. Manchester Paris Didsbury Press/Le Mail. Kenneth Brown & Robert Waterhouse, dir. de publ. Trimestriel. ISSN 0961-530X-05 2 p. 93-99.
1993 KHATIBI, Abdelkebir. De l'Aimance. Intersignes. Paris, Editions Alef. Directeur: Fethi Benslama. trimestriel. ISSN 1147-1913 6 L'Amour et l'Orient. Printemps p. 99-108.
1993 KHATIBI, Abdelkébir. Entretien avec Abdelkébir Khatibi. Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H. Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 1 Printemps p. 17-21.
1993 KHATIBI, Abdelkebir. MEHDI, Noureddine. (Interview). Il convient de renouveller notre vision du patrimoine. VISION Magazine. Casablanca, Imprimerie Belvédère. Vision Communication. mensuel, ISSN 0851-7665 31 mai p. 11-12.
1994 KHATIBI, Abdelkebir. Enseignement et culture au Maghreb. Awal. Cahiers d'études berbères. Paris/Alger, Maison des Sciences de l'Homme: CERAM/Awal. Tassadit Yacine, Réd. en chef. 1 n°/an. ISSN 0764-7573 11 p. 61-67.
1994 SEFRIOUI, LAHBABI, LAROUI, CHRAIBI, GUESSOUS, NISSABOURY, KHATIBI, (Extraits présentés). JOUBERT, Jean-Louis. Littératures francophones du Monde Arabe. Anthologie. Paris,
Nathan-ACCT, ISBN 2-09-882200-6 p. 82-96.
1994 KHATIBI, Abdelkebir. HASSOUN, Jacques. Correspondance. Mediterraneans/Méditerranéens. ManchesterParis Didsbury Press/Le Mail. Kenneth Brown & Robert Waterhouse, dir. de publ. Trimestriel. ISSN 0961-530X-05 6 ...Palestiniens, Israéliens... Eté-automne p. 250-256.
1994 KHATIBI, Abdelkébir. Vie et survie d'une tribu. (Intervention au jury de thèse de Ali Amahane). Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H. Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 3
Printemps p. 50-51.
1995 KHATIBI, Abdelkebir. Exposition Houssein Miloudi. Al Bayane. Rabat, Ali Yata, dir. publ.
quotidien. 024679 6117 14 mars p. 6.
1995 KHATIBI, Abdelkebir. La Loi du partage. BENCHEIKH, Mustapha. L'Interculturel: réflexion pluridisciplinaire. Paris, L'Harmattan, ISBN 2-7384-3253-0 p. 11-13.
1995 KHATIBI, Abdelkébir. ALAOUI, Hassan. (Interview). Plus loin avec... Abdelkebir Khatibi. Ajustement politique et sociologie du changement. Le Temps du Maroc. Casablanca, Abdelhafid Rouisi, dir de publ. Hebdomadaire 7 15-31 décembre p. 50-52.
1995 KHATIBI, Abdelkébir. De la simplicité élégante. Libération (Casablanca). Libération. (Casablanca). Casablanca, Hebdo. 1487 16-17 décembre p. 4.
1996 KHATIBI, Abdelkebir. AMAHAN, Ali. De la rêverie géométrique. Qantara. Paris, Institut du Monde Arabe. Edgard Pisani, dir. de publ. Trimestriel. ISSN 1148-2648. 20 Maghreb, les arts au quotidien. Juillet-Septembre p. 38-41.
1996 KHATIBI, Abdelkebir. Compte-endu de la communication: Espace et écriture dans "Triptyque de Rabat". Revue de la Fac. des Lettres de Marrakech. Revue de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Marrakech. Marrakech, Faculté des Lettres. 14 L'Interculturel: Problématique et espace de création. Colloque d'Agadir. p. 3-4.
1997 KHATIBI, Abdelkebir. Un étranger professionnel. Etudes françaises. Montréal, Presses de l'Université de Montréal, Ginette Michaud, directrice. Quadrimestri ISSN 0014-2085 33 Printemps p. 123-126.
1997 KHATIBI, Abdelkebir. Comment je rêve le siècle qui vient. Plurial. Rennes, Université. CELICIF. Marc Gontard, dir. de publ. ISSN 0765 1112 6 Regards sur la Francophonie. Ss. dir. de Marc Gontard et Maryse Bray. p. 30-37.
1998 KHATIBI, Abdelkebir. Diglossia. En mémoire de Kateb Yacine. Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H.
Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 13 Renouveau du roman maghrébin. Eté-Automne p. 23-24.
1999 KHATIBI, Abdelkébir. LARRIVEE, Isabelle (Interv.). Abdelkebir Khatibi: Bilinguisme et mystique. SCALI, Marion. Deux cents Livres pour une Caravane. Un catalogue de l'édition marocaine, 1999. Casablanca/Paris, A.M.P.L., groupe Horizon p. 77-78.
Source. (INTERROGATION DE LA BANQUE DE DONNEES LIMAG LE 7 MAI 1999 - TOUS DROITS RESERVES : CHARLES BONN ET CICLIM)
René de Ceccatty - LE MONDE DES LIVRES - 27.03.2008
Parrainé par Maurice Nadeau qui, le premier, le publia en France, puis par Roland Barthes et par Jacques Derrida, Abdelkébir Khatibi se présente lui-même comme un "étranger professionnel".
A 70 ans, l'écrivain marocain, né le 11 février 1938 à El-Jadida, republie ses ouvrages les plus importants et les classe en trois volumes, par genres littéraires. Ses poèmes sont les seuls textes à bénéficier d'un sous-titre : il ne s'agit pas tout à fait de poésie, mais, à l'exception du premier recueil (Le Lutteur de classe à la manière taoïste), paru pour la première fois il y a trente-deux ans, plutôt de réflexions sur la forme et l'attitude poétique, autour de la question de l'amour et de sa variante conceptuelle, "l'aimance" : "Une relation de tolérance réalisée, un savoir-vivre ensemble, entre genres, sensibilités, pensées, religions, cultures diverses".
Une oeuvre multiforme, et pourtant homogène, car dominée par des thématiques cohérentes, celles de l'altérité et de l'identité, de la critique rationnelle de l'islam, de la mystique du signe, de la métaphysique de l'amour, de la vie conçue comme métamorphose initiatique, de l'omniprésence des morts. Philosophe et sociologue de formation, Abdelkébir Khatibi est sans doute plus dans son élément dans la théorie politique ou littéraire que dans la fiction proprement dite. Et le genre romanesque a été, du reste, en dépit du regroupement que son éditeur propose ici, peu pratiqué par lui.
Car son premier "roman" est, en réalité, une autobiographie intellectuelle, à la tonalité poétique remarquablement tenue et inspirée. La Mémoire tatouée, qui fut édité dans la collection "Les lettres nouvelles" chez Denoël en 1971, raconte le voyage d'un Marocain : El-Jadida, Essaouira, Marrakech, Rabat, Paris, Londres. Et l'apprentissage d'une "altérité", qui va marquer le futur écrivain,"l'énigme d'une dissidence commune et nécessaire contre l'intolérable, l'indignité, la dévastation inconsidérée de l'humain et du surhumain", écrira-t-il plus tard.
Ecrivain très précoce qui, dès l'âge de 12 ans, envoie à la radio et aux journaux des poèmes en arabe et en français "sous l'influence incontournable de Baudelaire", cédant à "une fascination inexorable", Abdelkébir ("prénom qui se réfère à l'un des 99 attributs d'Allah") a, du fait de son bilinguisme, une conscience très aiguë de la spécificité du français et de l'arabe, de leurs écritures, de leurs fonctions sémiologiques diverses. C'est ce qui le rapprochera de Barthes et de Derrida.
"Nous nous intéressons aux mêmes choses, écrit Barthes : aux images, aux signes, aux traces, aux lettres, aux marques."
Mais en écrivant en français, c'est aussi au vaste problème d'une littérature colonisée et à décoloniser qu'il s'attaque. Comment exprimer la culture arabe dans la langue du colonisateur ? Question que se posent la plupart des écrivains maghrébins de sa génération. Dans un rapport ambigu avec l'ennemi :
"Les Français qui nous colonisaient, dit ma mère, ressemblent, au moment de l'Indépendance, aux enfants séparés du sein maternel. Pour ma mère, seule cette séparation pouvait expliquer la folie de nos agresseurs."
La prose de Khatibi se réorientera progressivement vers une narration plus conventionnelle (avec notamment ses romans, Un été à Stockholm, Triptyque de Rabat ou la fiction historique Pèlerinage d'un artiste amoureux), mais ses débuts sont extraordinairement lyriques et plutôt conçus comme un chant poétique, quoiqu'il décrive des événements très concrets de sa jeunesse. Notamment sa déconvenue face au racisme des Français, en pleine guerre d'Algérie, à la fin des années 1950, quand il étudiait à la Sorbonne.
"En pays étranger, avais-je le droit de regarder en face le dégoût de l'autre ? Quand sa haine n'avait pas de prise, elle pouvait le décomposer, je souffrais d'être objet de sa haine, et souhaitais oublier l'insulte ; mais le jeu était tentant."
Le Livre du sang, que Gallimard publie en 1979, est probablement la plus grande réussite littéraire de Khatibi, qui trouve là le ton juste alliant sa prose poétique, son inspiration classique, son inventivité stylistique, autour de l'androgynie. "Libère en toi la nature de l'oiseau, et de tous les êtres impossibles ! Libère en nous la blessure de ton être double : plus d'un animal barbare, plus d'un signe cruel seront immolés en ta grâce." Il renouera avec cette veine mythologique et presque fantastique dans son plus récent Féerie d'un mutant (2005).
SPIRITUALITÉ LAÏQUE
Mais c'est le choix d'essais qui permet de mesurer vraiment l'envergure de l'oeuvre : dans le dialogue qu'il entretient avec les écrivains qu'il admire. Tous sont réunis par l'obsession du langage, d'une spiritualité laïque, d'une organisation symbolique du monde. Mais, avant d'établir ce dialogue, s'interrogeant sur son appartenance à la culture musulmane, il s'oppose à toute forme de traditionalisme, sans renier la tradition culturelle dont il relève : "Le traditionalisme, écrit-il en 1988,n'est pas la tradition : il est son oubli et en tant qu'oubli, il fixe l'ontologie à ce dogme : primauté d'un Etant (Dieu) immuable et éternel, invisible et absent. (...) Le traditionalisme se nourrit de la haine de la vie. Se dévorant lui-même et de siècle en siècle, il se renverse dans le monstrueux et la démonie." Vingt ans plus tard, Khatibi décrit la psychologie des attentats-suicides et du terrorisme en général, autour du thème de "l'homme-bombe".
Si ces essais comportent des développements passionnants sur l'art, le corps, le fanatisme, le sacré, ce sont ses analyses d'Un captif amoureux qui manifestent la plus subtile des acuités. Quelques mois après la mort de Jean Genet (en 1986), Khatibi lit, critique, approfondit le système poétique de l'écrivain sympathisant de la cause palestinienne, en décryptant la nature de son projet politique et littéraire. C'est non seulement l'un des plus beaux textes de Khatibi, qui y édifie une sorte de miroir révélateur, mais l'un des plus équitables qu'ait inspiré Genet, "un scribe de la mort ou un ange sous la grâce d'un vieillard".
René de Ceccatty
Extrait
"J'appartiens à un pays magnifique qui est marginal. Il est de force vive. Je lui dois ma naissance, mon nom, mon identité initiale. Je lui dois mon histoire, sauf le récit de ma liberté d'esprit, celle d'avoir à inventer un espace et une relation de dialogue avec n'importe quel être venant vers moi. Je me modifie au contact de l'étranger qui me veut du bien, grâce au discernement et à la clarté d'esprit. Et, après tout, vivre avec soi-même avec la liberté d'esprit, partager le principe de communauté d'esprit avec le proche, le voisin, le lointain, l'ancêtre qui nous fait encore signe, est le destin de tout intellectuel contemporain qui soit conséquent en parole et en acte. Mondialiste et altermondialiste à la fois, je migre dans cette constellation d'affinités actives avec les scientifiques, les penseurs et les artistes. En tout cas, je fais mon travail, c'est-à-dire la transfiguration de mon expérience en un chemin initiatique."
"L'Intellectuel et le Mondialisme" (Essais, p.323.)
Parmi ses œuvres
Le Scribe et son ombre (La Différence, 2008)
Féerie de mutant (Serpent à plume, 2005)
Aima,ce (Al Manar, 2004)
L’alternance et les partis politiques : le bilan, politique et idéologique en quelque sorte, des gouvernements « technocratiques » qui l’ont directement précédé. Vous relevez que l’action technocratique a entraîné une dépolitisation du gouvernement et une montée en force de « l’administration chargée des affaires intérieures » qui s’est substituée à ce type de gouvernement. Comment vous expliquez ce lien, cette action de substitution
Du signe à l'image, le Tapis marocain : La plupart des tapis photographiés ont été choisis parmi ceux du musée des Oudayas (Rabat) et du Batha (Fès). Pour chaque tapis, Ali Amahan fournit une fiche technique. La deuxième partie du livre est consacrée à la symbolique : Khatibi propose une analyse.
Civilisation marocaine : Une véritable encyclopédie du Maroc. Histoire, mythologie, vie religieuse, langues et dialectes, patrimoine artistique, création contemporaine, arts traditionnels, mode de vie : tous les aspects qui ont façonné, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, le Maroc. Écrit avec Mohamed Sijielmassi, Abdelkabirn Khatibi.
Penser le Maghreb (SMER, Rabat, 1993).
Un été à Stockholm (Flammarion, 1990) : roman.
L'Art calligraphique arabe (Chêne, 1976 - réédition en 1980, réimpréssion en 1996) écrit avec Sijelmassi
Figures de l’étranger dans la littérature française (Denoël, 1987).
Dédicace à l’année qui vient (Fata Morgana, 1986).
Le même livre (Éditions de l’Éclat, 1985) avec J. Hassoun.
Amour bilingue (Fata Morgana, Montpellier, 1983) : Un roman d'amour, soit, mais où le personnage principale est la langue. Une langue scindée en deux parts indissociables et antinomiques. La problematique qui consiste à choisir entre le français et l'arabe est ici largement dépassée.
Maghreb pluriel (Denoël, 1983).
De la mille et troisième nuit (SMER, Rabat, 1980) (Coll. Plaisir de lire, Arrabeta, Casablanca) : roman où la séduction est basée sur le principe « Raconte-moi une histoire ou je te tue »... Un texte délicieux qui nous entraîne sur les sentiers piégés de l'amour.
Le Roman maghrébin (SMER, Rabat, 1979) : essai.
Le Livre du sang (Gallimard, 1979).
Le Prophète voilé (L’Harmattan, 1979).
La Lutteur de classe à la manière taoïste (Sinbad,1976).
Vomito blanco : Le sionisme et la conscience malheureuse (Collection 10/18, 1974).
Écrivains marocains du Protectorat à 1965 (Sinbad, 1974).
La Blessure du nom propre (Denoël, Lettres Nouvelles, 1974) : roman.
La Mémoire tatouée (Denoël, Lettres Nouvelles, 1971) : roman, une œuvre majeure de la littérature marocaine.
Source: © BiblioMonde.com
En 2008, son œuvre complète a été rééditée en 3 volumes :
Romans et récits (tome I) – Poésie de l’aimance (tome 2) – Les essais (tome 3)
Décédé à Rabat le 16 mars 2009
Site web : http://www.limag.com/Volumes/Khatibi.htm
Livres et Thèses:
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Ahmed Cherkaoui
KHATIBI, Abdelkébir, AALAOUI, B, LAMBERT, J-Cl, Paris, Revue noire, 1996, Album.
Ahmed Cherkaoui. (Réedition)
KHATIBI, Abdelkébir, AALAOUI, B, LAMBERT, J-Cl, Paris, Revue noire, 1996, Album.
Aimance
KHATIBI, Abdelkébir, TITUS-CARMEL, Gérard (Ill), Paris, Al Manar, 2003, Poésie.
Amour bilingue
KHATIBI, Abdelkébir, GUENNOUN, Abdeslam (Calligr), Montpellier, Fata Morgana, 1983, Roman.
Amour bilingue. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Casablanca, Eddif, 1992, Roman.
Amour bilingue: Amore bilingue
KHATIBI, Abdelkébir, MATARESE, M (Trad) BENZAKOUR-CHAMI, A (Intr), Rome, Lavoro, 1992, Roman.
Amour bilingue: Love in two languages
KHATIBI, Abdelkébir, HOWARD, Richard (Traducteur), Minneapolis, Univ. of Minnesota Press, 1990, Roman.
Andalûcias
KHATIBI, Abdelkébir, & GOYTISOLO, Juan (introd), Rabat, Marsam, 1988.
Anthologie des écrivains maghrébins d'expression française
MEMMI, Albert, (Dir) KHATIBI ARNAUD ROTH, Paris, Présence africaine, 1964, Anthologie.
Atlassiques
BOUNFOUR, Abdallah, KHATIBI, Abdelkébir (introduct), Rabat, Ed. Stouky, 1980, Recueil.
Autour de Bennis, Azzaoui, Boullata, Silem
KHATIBI, Abdelkébir, & DEVALIERE, François, Rabat, 1994, Catalogue.
Bibliographie de l'oeuvre de Abdelkebir Khatibi
SKALLI, Amale EL RHAZOUANI, Rkia, KHATIBI, Abdelkebir, Rabat, Institut universitaire de la recherche scientifique, 1990, Bibliographie.
Bilan de la sociologie au Maroc
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Association pour la recherche en sciences humaines, 1967, Essai.
Civilisation de l'intersigne
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Institut Universitaire de la Recherche Scientifique, 1996, Essai.
Civilisation marocaine
KHATIBI, Abdelkébir, (Dir) Collectif, Paris, Actes Sud, 1999, Recueil.
Civilisation marocaine
SIJELMASSI, Mohamed, KHATIBI, Abdelkédir, Paris, Sindbad, 1996, Album.
Colonialisme et nationalisme
BENJELLOUN, Abdelmajid, KHATIBI, Abdelkébir (préface), Rabat, Okad, 2001.
Correspondance ouverte
KHATIBI, Abdelkébir, EL KHAYAT, Ghita, Casablanca, Marsam, 2005.
Correspondance ouverte avec Abdelkébir Khatibi
EL KHAYAT, Ghita, KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Marsam, 2005, Correspondance ou entretiens.
De la mille et troisième nuit
KHATIBI, Abdelkébir, Tanger, Editions marocaines et internationales, 1980, Essai.
De la mille et troisième nuit. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Casablanca, Arrabeta, 1997, Essai.
Dédicace à l'année qui vient
KHATIBI, Abdelkébir, MECHTILT (Illustrations), Montpellier, Fata Morgana, 1986, Poésie.
Du Bilinguisme
KHATIBI, Abdelkébir, (Ss dir de), Paris, Denoël, 1985, Recueil.
Du Signe l'image. Le tapis marocain
KHATIBI, Abdelkébir, AMAHAN, Ali, Casablanca, Lak International, 1995, Album.
Ecrivains marocains. Du protectorat à 1965. Anthologie
BEN JELLOUN TOUIMI, M, KHATIBI, Abdelkebir (et alii), Paris, Sindbad, 1974.
Eloge du Mont-Aiguille
KHATIBI, Abdelkébir, 1991, Poésie.
Féerie d'un mutant
KHATIBI, Abdelkébir, Monaco, Rocher, 2005, Roman.
Figures de l'étranger dans la littérature française
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1987, Essai.
Francophonie et idiomes littéraires
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Al-Kalam, 1989, Essai.
Francophonie et idiomes littéraires
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Al Kalam et services culturels français, 1991.
Jacques Derrida, en effet.
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, El manar, 2008, Essai.
L'Alternance et les partis politiques
KHATIBI, Abdelkébir, Casablanca, Eddif, 1998, Essai.
L'Art calligraphique arabe
KHATIBI, Abdelkébir, SIJELMASSI, M, Paris, Chêne, 1976, Album.
L'Art calligraphique arabe. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, SIJELMASSI, M, Paris, Gallimard, 1994, Album.
L'Art calligraphique arabe. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, SIJELMASSI, M, Paris, Gallimard, 2001, Album.
L'Art calligraphique arabe: L'Arte calligrafica dell'Islam
KHATIBI, Abdelkébir, SIJELMASSI, M, Milan, A. Vallardi Editore, 1995, Album.
L'art calligraphique de l'Islam
KHATIBI, Abdelkébir, SIJELMASSI, Mohamed, Paris, Gallimard, 2001, Album.
L'Art contemporain arabe
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Al Manar/IMA, 2001, Album.
L'Art contemporain au Maroc
SIJELMASSI, Mohamed, KHATIBI, Abdelkébir ALAOUI, Br, Paris/Casablanca, ACR/Sochepress, 1989, Album.
L'oeuvre de Abdelkébir Khatibi : préliminaire
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat (Maroc), Marsam. Ed. multilingue, 2001.
La Beauté de l'absent : entretiens avec Abdelkebir Khatibi
WAHBI, Hassan, KHATIBI, Abdelkebir, Paris, L'Harmattan, 2010, Correspondance ou entretiens.
La Blessure du nom propre
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1974, Essai.
La Blessure du nom propre
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1986, Essai.
La Langue de l'Autre
KHATIBI, Abdelkébir, New-York/Tunis, Les mains secrètes, 1999, Essai.
La Mémoire tatouée
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1971, Roman.
La Mémoire tatouée. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, U.G.E., 1979, Roman.
La Mémoire tatouée. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1982, Roman.
La Mémoire tatouée. autobiographie d'un décolonisé. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Denoël, 1982, Roman.
La Peinture de Ahmed Cherkaoui
KHATIBI, Abdelkébir, & EL MALEH, EA, MARAINI, T, MELEHI, Casablanca, Shoof, 1976, Album.
Le Ciel dans un tapis
COLLECTIF, Dont KHATIBI, Abdelkébir, Martial, 2005.
Le Corps oriental
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Hazan, 2002, Essai.
Le Livre de l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir, KRICH, Mohamed (Dessins), Rabat, Ed. Marsam, 1995, Poésie.
Le Livre du sang
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Gallimard, 1979, Roman.
Le Livre du sang. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Gallimard, 1986, Roman.
Le Lutteur de classe à la manière taoïste
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Sindbad, 1976, Poésie.
Le Même livre
KHATIBI, Abdelkébir, HASSOUN, Jacques, Paris/Rabat, éd. de L'Eclat ; SMER, 1985, Correspondance ou entretiens.
Le Prophète voilé
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, L'Harmattan, 1979, Théâtre.
Le retour du Muezzin
BENSMAIN, Abdallah, KHATIBI, Abdelkébir (Postface), Paris, Publisud, 2011, Roman.
Le Roman maghrébin
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Maspéro, 1968, Essai.
Le roman maghrébin d'expression arabe et française depuis 1945
KHATIBI, Abdelkébir, Paris EPHE, Albert MEMMI, 1965, Thèse - 3ème cycle.
Le Roman maghrébin. (Reédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, SMER, 1980, Essai.
Le Scribe et son ombre
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008, Autobiographie.
Les Amants de l'ailleurs
ISSAMI, Siham, Khatibi, Abdelkébir (Préface), Neuilly, Al Manar, 2005, Poésie.
Maghreb pluriel
KHATIBI, Abdelkébir, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER, 1983, Essai.
Marocains
KHATIBI, Abdelkébir, (Texte) AOULAD-SYAD (Photos), Paris/Agadir, Ed. Contrejour/Belvisi, 1990, Album.
Marocains.(Réedition)
KHATIBI, Abdelkébir, (Texte) AOULAD-SYAD (Photos), Paris/Agadir, Ed. Contrejour/Belvisi, 1990, Album.
Né demain. Hommage à Abdelkebir Khatibi (11 février 1938-16 mars 2009)
EL KHATIBI, Mourad, (Dir), Tanger, Impr. Slaiki Akhawayne, 2014, Recueil.
Nuits drapées
AL BAYATI, Abdelwahab, KHATIBI, Abdelkebir (Préface), Rabat, Marsam, 1999, Récit.
Oeuvres de Abdelkebir Khatibi. Vol. 1, Romans et récits
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Oeuvres de Abdelkébir Khatibi. Vol. 2, Poésie de l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Oeuvres de Abdelkébir Khatibi. Vol.3, Essais
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, La Différence, 2008.
Ombres japonaises (précédé de) Nuits blanches
KHATIBI, Abdelkébir, Paris/Rabat, Fata Morgana/Toubkal, 1988, Essai.
Par-dessus l'épaule
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Aubier, 1988, Essai.
Paradoxes du sionisme
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, Toubkal, 1990, Essai.
Peintres de Doukkala. Don de la terre
KHATIBI, Abdelkébir, & MOULIM, El Aroussi, Casablanca, Ed. Association des Doukkala, 1993.
Pélérinage d'un artiste amoureux
KHATIBI, Abdelkébir, Monaco, Le Rocher, 2003, Roman.
Pélérinage d'un artiste amoureux. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Monaco, Le Rocher, 2006, Roman.
Penser le Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir, Rabat, S.M.E.R., 1993, Essai.
Quatuor poétique
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Al Manar, 2006, Poésie.
Triptyque de Rabat
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Noël Blandin, 1993, Roman.
Un Eté à Stockholm
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Flammarion, 1990, Roman.
Violence du texte: Etudes sur la littérature marocaine de langue française
GONTARD, Marc, KHATIBI, Abdelkebir (Préface), Paris-Rabat, L'Harmattan-SMER, 1981, Essai.
Voeu de silence
KHATIBI, Abdelkébir, RABI, Abdelkébir (Illustrations), Paris, Al Manar, 1999, Poésie.
Voeu de silence. (Réédition)
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Al Manar, 2005, Poésie.
Vomito blanco. Le Sionisme et la conscience malheureuse
KHATIBI, Abdelkébir, Paris, Union Générale d'Edition, 1974, Essai.
Articles:
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(Entretien: comment être Arabe aujourd'hui)
BEN JELLOUN, Tahar, KHATIBI, Abdelkebir,
BEN JELLOUN, Tahar, COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 115-125.
A propos de 'Maghreb pluriel'
DE BEAUCE, Thierry, KHATIBI, Abdelkebir,
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 111-113.
(Extraits de 'La Mémoire tatouée', 'Le Lutteur de classe...', 'Le Livre di Sang', 'Amour bilingue', 'Dédicace à l'année qui vient'
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 171-196.
Croisement de regards
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 151-160.
L'Orient intérieur de Gunnar Ekelöf
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 161-169.
La poésie / La guerre (Sur Adonis)
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 145-147.
Le métissage culturel. Manifeste
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Abdelkebir Khatibi, Rabat,, Al Asas / Okad,, 1990, p 149-150.
Argent de la culture et culture de l'argent
KHATIBI, Abdelkebir
COLLECTIF, Economie et Culture Actes du colloque des 8-9 mars 1990, Mohammedia,, Faculté des lettres et des Sciences Humaines,, 1992, p 117-119.
Intersignes
KHATIBI, Abdelkébir
COLLECTIF, Imaginaires de l'autre Khatibi et la mémoire littéraire, Paris,, L'Harmattan,, 1987, p 123-131.
Urbanisme, idéologie et ségrégation: exemple de Rabat
KHATIBI, Abdelkébir, JOLE, M MARTENSON, M,
COLLECTIF, Les Influences occidentales dans les villes maghrébines à l'époque contemporaine, Aix en Pce,, Editions de l'Université de Provence,, 1974, p 161-178.
Retrouver la Mémoire de son regard
KHATIBI, Abdelkébir, MOUFAKKIR, A, HAJJI, M (interv),
Al-Maghrib, 26-27 janvier, 1986, .
Jeu d'ombres : l'exercice de l'altérité chez Abdelkébir Khatibi. Entretien avec Abdellatif Moufakkir
KHATIBI, Abdelkebir, MOUFAKIR, Abdellatif (Interview),
Al-Maghrib, 21-22 mai, 1989, p 10-11.
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkebir
BEN JELLOUN, Tahar, La Mémoire future Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc, Paris,, Maspéro,, 1976, p 64-73.
Lettre à Tahar
KHATIBI, Abdelkébir
BEN JELLOUN, Tahar, La Mémoire future Anthologie de la nouvelle poésie du Maroc, Paris,, Maspéro,, 1976, p 64-65.
La Loi du partage
KHATIBI, Abdelkebir
BENCHEIKH, Mustapha, & DEVELOTTE, Christine (Dir), L'Interculturel: réflexion pluridisciplinaire, Paris,, L'Harmattan,, 1995, p 11-13.
Océaniques
KHATIBI, Abdelkébir
DESCAMPS, Christian, Poésie du monde francophone, Paris,, Le Castor astral ; Le Monde,, 1986, .
Choix de poèmes
KHATIBI, Abdelkébir
DOTOLI, Giovanni, (Ss dir de), Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990, Fasano/Paris,, Schena/Nizet,, 1991, p 175-181.
Literary Nationalism and internationalism. (traduction de "Nationalisme et internationalisme littéraires"
KHATIBI, Abdelkébir
HARROW, Kenneth W, , NGATE, J, & ZIMRA, Cl (Dir), Crisscrossing Boundaries in African Literatures, 1986, Washington DC,, Three Continents,, 1986, p 3-10.
Zweisprächige Liebe
KHATIBI, Abdelkebir
KEIL, Regina, (Ed), Hanîn Prosa aus dem Maghreb, Heidelberg,, Wunderhorn,, 1989, p 285-290.
Pas de titre !
KHATIBI, Abdelkebir, (Ss dir de),
KHATIBI, Abdelkébir, (Ss dir de), Du Bilinguisme, Paris,, Denoël,, 1985, 245 p.
Incipits
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, (Ss dir de), Du Bilinguisme, Paris,, Denoël,, 1985, p 171-195.
Bilinguisme et littérature
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 177-208.
Double critique
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 43-112.
L'orientalisme désorienté
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 113-146.
La sexualité dans le Coran
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 147-176.
Pensée-autre
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 9-42.
Questions d'art: Envol des racines
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 211-226.
Questions d'art: Vertige
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 227-255.
Bilinguisme et littérature
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 177-208.
Questions d'art: envol des racines
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 211-226.
Questions d'art: vertige
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Maghreb pluriel, Paris ; Rabat :, Denoël ; SMER,, 1983, p 227-255.
De l'Identité plastique
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 97-104.
De la Littérature internationale
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 89-96.
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 43-49.
Témoignage personnel sur le Maghreb. (conclusion)
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 114-120.
A Propos de "Maghreb pluriel" entretien avec Thierry de Beaucé (1983)
KHATIBI, Abdelkébir, DE BEAUCE, Thierry,
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 137-140.
De la Politique
KHATIBI, Abdelkébir, LAMRHILI EL KOHEN, A (interv),
KHATIBI, Abdelkébir, Penser le Maghreb, Rabat,, SMER,, 1993, p 67-72.
Identité et différence
KHATIBI, Abdelkébir
L'Action, 14 mars, 1984, .
Entretien recueilli par Noureddine Benmansour
KHATIBI, Abdelkébir, BENMANSOUR, Noureddine,
L'Opinion, 12 mars, 1999, .
Un Ecrivain marocain, Abdelkébir Khatibi parle de l'Islam
KHATIBI, Abdelkébir, DECAULT, Robert,
La Voix du Nord, 8 octobre, 1977, .
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkebir
LAHBABI, Mohammed Aziz, Douleurs rythmées, Alger,, SNED,, 1974, p 331.
Décolonisation de la sociologie au Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir, BEN JELLOUN, T (propos recueilli),
Le Monde diplomatique, août, 1974, p 32-34.
De la Critique du langage à la lutte des classes
KHATIBI, Abdelkébir
Le Monde, 17 décembre, 1971, .
Entretien avec Tahar Ben Jelloun
BEN JELLOUN, Tahar, KHATIBI, Abdelkébir (interv),
Le Monde, 14-15 février, 1978, .
Pour un compromis saharien
KHATIBI, Abdelkébir
Le Monde, 2-3 septembre, 1979, .
Le Chemin de l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir
Le Nouvel Observateur, décembre, 2000, .
Le Contrat blanc
KHATIBI, Abdelkébir
Le Nouvel Observateur, décembre, 2000, .
Bagatelles
KHATIBI, Abdelkébir
Les Lettres nouvelles, novembre, 1971, .
Vingt Bagatelles sur la dépossession. (fragments)
KHATIBI, Abdelkébir
Les Lettres nouvelles, mars, 1971, .
Dans le Bilinguisme, on perd d'un côté ce qu'on gagne de l'autre
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), 23-29 novembre, 1979, p 14.
(Extraits)
KHATIBI, Abdelkébir
MEMMI, Albert, (Ss dir de), Ecrivains francophones du Maghreb Anthologie, Paris, Seghers,, 1985, p 196-199.
Salut à Laâbi
KHATIBI, Abdelkebir
RIPAULT, Ghislain, & SAID, Amina (Dir), Pour Abdellatif Laabi : textes, dessins et photographies, Paris,, Nouv éd Rupture,, 1982, p 53-54.
L'Image cinématographique est la mise en scène d'un drame
SAIL, Noureddine, KHATIBI, Abdelkébir (interv),
Sindbad, 1-15 décembre, 1982, .
Célébration de l'exote
KHATIBI, Abdelkebir
TOSO-RODINIS, Giuliana, (Dir), Actes du Congrès mondial des littératures de langue française, Padoue,, Centro Stampa di Palazzo Maldura,, 1984, p 363-367.
Abdelkebir Khatibi: Bilinguisme et mystique
KHATIBI, Abdelkébir, LARRIVEE, Isabelle (Interv),
SCALI, Marion, AMPL & Ambassade de France, Deux cents Livres pour une Caravane Un catalogue de l'édition marocaine, 1999, Casablanca/Paris,, AMPL, groupe Horizon, 1999, p 77-78.
Extase froide
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 47-56.
Le nom et le pseudonyme
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 37-43.
Le point de non-retour
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 9-20.
Lettre ouverte à Jacques Derrida
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 21-33.
Technographie
KHATIBI, Abdelkebir
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 57-68.
Séance tenante. (Entretiens radiophoniques): La Mémoire tatouée, Le Livre du Sang, L'Aimance, U n Eté à Stockholm, Figures de l'étranger, La Calligraphie, Triptyque de Rabat
KHATIBI, Abdelkebir, AMEL, Pascal (Interv),
KHATIBI, Abdelkébir, La Langue de l'Autre, New-York/Tunis,, Les mains secrètes,, 1999, p 69-95.
Oui à l'aimance
KHATIBI, Abdelkébir
PONTCHARRA, Nicole de, & KABBAL, Maati (Dir), Le Maroc en mouvement Créations contemporaines, Paris/Casablanca,, Maisonneuve et Larose / Malika Editions,, 2000, p 82-86.
Interview sur la langue
KHATIBI, Abdelkebir
Medi1 Radio Méditerranée Internationale, 13 septembre, 1999, .
Diglossia
KHATIBI, Abdelkebir, SANFORD, Whitney (traduct),
BERGER, Anne-Emmanuelle, (Dir), Algeria in Others' Languages, Ithaca (USA),, Cornell UP,, 2002, p 157-60.
Art et mélancolie
KHATIBI, Abdelkébir
ABOU ALI, Aziz, La Fascination de l'absolu, Rabat,, Marsam,, 2000, .
Littérature et interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CALLE, Mireille, Ep GRUBER (Dir), Claude Ollier, passeur de fables, Paris,, Ed Jean-Michel Place,, 1999, p 15-17.
Francophonie et idiomes littéraires
KHATIBI, Abdelkébir
DECAUX, Alain, (initiative et patronage), Actes des Etats généraux des écrivains francophones, Paris,, 1990, p 98-103.
Ecrire, peindre
KHATIBI, Abdelkébir
Institut du Monde Arabe, & Collège international de Philodophie, Espaces artistiques croisé: passage et résistance, Institut du monde Arabe,, 1989, .
L'Envol des racines. Méditation sur le miroir
KHATIBI, Abdelkébir
KHATIBI, Abdelkébir, & EL MALEH, EA, MARAINI, T, MELEHI, La Peinture de Ahmed Cherkaoui, Casablanca,, Shoof,, 1976, .
Séminaire à Paris sur Victor Segalen
KHATIBI, Abdelkébir, SCEMLA, Jean,
La Dépêche (Tahiti), mars, 1984, .
Notre Mémoire est une richesse, prenons-la en charge
KHATIBI, Abdelkébir, MANA, Abdelkader,
Maroc Soir, 12 janvier, 1987, .
Un Chasseur d'empreintes
KHATIBI, Abdelkébir
NEZZAR, Khaled, Algérie: journal de guerre: 1954-1962, Paris,, Publisud, Médiane,, 1989, .
Lettre ouverte à Antonella. (préface)
KHATIBI, Abdelkébir
OUAJJOU, Sonia, Le Feu de bois d'Achoura, Rabat,, La Croisée des chemins,, 1987, .
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
OUMHANI, Cécile, & BEY, Maïssa (préface), A Fleur des mots La passion de l'écriture, Montpellier/Blida,, Chèvrefeuille étoilée,, 1986, .
Entretien recueilli par Noureddine Benmansour
KHATIBI, Abdelkébir, BENMANSOUR, Noureddine (interv),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 123-134.
Inscrire l'Alternance dans la durée
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, Abdallah (interv),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 115-121.
Eclairages
KHATIBI, Abdelkébir, GADI, A (propos recueillis par),
PIEPRZAK, Katarzyna Maria, Which way to the Modern Art Museum? Cultural discourse on art and modernity in post-colonial Morocco, 2000, p 123-127.
Arrêt sur images
KHATIBI, Abdelkébir
SIJELMASSI, Mohamed, Mémoire du Maroc, Casablanca,, Editions Oum,, 1997, .
La Paix linguistique atténue le processus d'exclusion
KHATIBI, Abdelkébir
Tamunt, juin, 1994, p 1.
On commence une phrase...
KHATIBI, Abdelkébir
NAULEAU, Sophie, A toi je parle Un tour du monde avec les poètes francophones, Paris,, Gallimard/Gibert,, 2006, p 36.
Raconte une belle histoire...
KHATIBI, Abdelkébir
NAULEAU, Sophie, A toi je parle Un tour du monde avec les poètes francophones, Paris,, Gallimard/Gibert,, 2006, p 35.
"Les Algériens ont beaucoup souffert de l'autoglorification"
AIT SIDHOUM, Slimane, KHATIBI, Saïd (Interview),
Algérie News, 2 juin, 2008, p 29.
L'écriture, c'est comme une drogue!
AMELLAL, Karim, KHATIBI, S (Interview),
Algérie News, 16 avril, 2008, p 28.
"Je crois avoir été victime d'une forme de censure"
BACHI, Salim, KHATIBI, Sara (Interview),
Algérie News, 24 avril, 2008, p 27.
"Il est plus aisé d'écrire un bon roman qu'un bon poème"
BENMALEK, Anouar, KHATIBI, Saïd (Interview),
Algérie News, 21 avril, 2008, p 29.
Société "sans pitié"!
DJIGOUADI, Roshd, KHATIBI, S (Interview),
Algérie News, 27 avril, 2008, p 29.
Répression. Baltajia système
KHATIBI, Saïd
TAMZALI, Wassyla, (Dir), Histoires minuscules des révolutions arabes, Montpellier, Chèvrefeuille étoilée, 2012, p 273-285.
Portrait de l'étranger professionnel
KHATIBI, Abdelkébir
RESTUCCIA, Laura, SANTANGELO Saverio (Dir), Ecritures des migrations : passages et hospitalités, Palerme, Palumbo , 2008, p 31-40.
Changement social et individualité
KHATIBI, Abdelkebir
Al Asas, n°80, juin-juillet, 1987, p 6-9.
Bouchta El Hayani
KHATIBI, Abdelkébir
Al Asas, n°106, 1991, p 50.
Penser le Maghreb
KHATIBI, Abdelkébir
Al Asas, n°115, 1993, pp 25-31.
Exposition Houssein Miloudi
KHATIBI, Abdelkebir
Al Bayane, n°6117, 14 mars, 1995, p 6.
Au-delà de l'antisémitisme et du sionisme
KHATIBI, Abdelkébir
Al-Maghrib, n°1388, 3-4 janvier, 1982, p 3.
(Interview)
KHATIBI, Abdelkebir
Algérie-Actualité, n°142, 7 juillet, 1968, .
Note descriptive sur les élites administratives et économiques marocaines
KHATIBI, Abdelkebir
Annuaire de l'Afrique du Nord, n°7, 1968:, 1969, p 79-90.
Enseignement et culture au Maghreb
KHATIBI, Abdelkebir
Awal Cahiers d'études berbères, n°11, 1994, p 61-67.
Nationalisme et internationalisme littéraires
KHATIBI, Abdelkebir
Basamat = Empreintes, n°1, 1988, p 147-152.
Quelques aspects de la pluralité chez Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, TCHEHO, Isaac-Célestin,
CELFAN Review, n°6, novembre, 1986, p 5-9.
Lettre à Eric
KHATIBI, Abdelkebir
CELFAN Review, n°8, nov 88-fév, 1989, p 28-32.
L'identité et la différence
KHATIBI, Abdelkebir
Demain l'Afrique, n°46, Février, 1980, .
L'identité et la différence
KHATIBI, Abdelkebir, MAUIK, Edouard (interv),
Demain l'Afrique, n°46, Février, 1980, .
Au-delà du trauma
KHATIBI, Abdelkebir
Détours d'écriture, n°8, 1991, p 216-225.
La poésie / La guerre
KHATIBI, Abdelkébir
Détours d'écriture, n°16, 1991, p 235-236.
On s'écrit, on se fait une paix
KHATIBI, Abdelkébir, HASSOUN, J,
Différences, n°52, janvier, 1986, .
Le difficile Dialogue entre juifs et arabes
KHATIBI, Abdelkébir, STEPHAN, Bernard (interv),
Différences, n°52, janvier, 1986, .
Un étranger professionnel
KHATIBI, Abdelkebir
Etudes françaises, n°33, Printemps, 1997, p 123-126.
Palimpseste
KHATIBI, Abdelkebir
Europe, n°602, juin-juillet, 1979, p 143-145.
Entre l'expression française et l'identité arabe (Interview)
ARNAUD, Jacqueline, KHATIBI, Abdelkebir,
Französisch heute, n°15, juin, 1984, p 254-256.
Poème
KHATIBI, Abdelkebir
Horizons maghrébins, n°2, mars, 1985, p 1.
Entretien
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°2, mars, 1973, .
Culture nationale et culture de classe au Maroc
KHATIBI, Abdelkebir
Intégral, n°5, septembre, 1973, .
Le Médiateur
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°7, janvier, 1974, .
Mostefa Nissaboury, 'La Mille et deuxième Nuit'
KHATIBI, Abdelkébir
Intégral, n°11, 1976, p 18.
Frontières
KHATIBI, Abdelkebir
Intersignes, n°1, Printemps, 1990, p 13-22.
De l'Aimance
KHATIBI, Abdelkebir
Intersignes, n°6, Printemps, 1993, p 99-108.
Conditions du roman maghrébin
KHATIBI, Abdelkébir
Jeune Afrique, n°372, 19-25 février, 1968, .
La Mémoire tatouée
KHATIBI, Abdelkébir, CHAROUB, Akim (interv),
Jeune Afrique, n°558, 14 septembre, 1971, .
L'Univers décentré d'Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, SEFRIOUI, Anne (interv),
Jeune Afrique, n°838, 28 janvier, 1977, p 58-59.
Un Sage dans la cité
KHATIBI, Abdelkébir, HAJJI, Adil (interv),
Kalima, n°2, mai, 1986, .
Il y a lieu de faire la différence entre la recherche institutionnelle et la recherche individuelle
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, A (interv),
L'Opinion, n°5935, 4 décembre, 1981, .
La Période des congrès de partis est propice à la repolitisation de la société
KHATIBI, Abdelkébir, LAABI, Chafik (propos recueillis),
La vie économique, n°4104, 9-15 février, 2001, .
La Jeunesse est un espoir conditionné
KHATIBI, Abdelkébir
Lamalif, n°31, juill/août, 1968, .
Il faut s'essayer à une double Critique permanente
KHATIBI, Abdelkébir, DAOUD, Zaya (interv),
Lamalif, n°57, février, 1974, .
Pour une véritable pensée de la différence
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°85, Janvier, 1977, p 27-33.
Pour une véritable pensée de la différence
KHATIBI, Abdelkebir, DAOUD, Zakya (interv),
Lamalif, n°85, Janvier, 1977, p 27-33.
Abdelkebir Khatibi: 'Etre un témoin de sa génération, être à l'écoute de son temps.'.
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°147, juin-juillet, 1983, p 44-49.
Abdelkebir Khatibi: 'Etre un témoin de sa génération, être à l'écoute de son temps.'.
KHATIBI, Abdelkebir, DAOUD, Zakya,
Lamalif, n°147, juin-juillet, 1983, p 44-49.
Maroc-Espagne: la recherche du paradis perdu
KHATIBI, Abdelkebir, GOYTISOLO, Juan,
Lamalif, n°158, septembre, 1984, p 50-57.
La Culture, c'est ce qui perpétue un pays et un peuple
KHATIBI, Abdelkebir
Lamalif, n°175, mars, 1986, p 66-69.
Un orfèvre de l'écriture : entretien avec Isabelle BRUNO
KHATIBI, Abdelkébir, BRUNO, Isabelle (Interview),
Le Libéral, n°26, avril, 1990, p 51-54.
Plus loin avec... Abdelkebir Khatibi. Ajustement politique et sociologie du changement
KHATIBI, Abdelkébir, ALAOUI, Hassan (Interview),
Le Temps du Maroc, n°7, 15-31 décembre, 1995, p 50-52.
A la Fin de ce siècle, nous avons à nous positionner par rapport à nous-mêmes et par rapport au monde
KHATIBI, Abdelkébir, MANA, Abdelkader (propos recueil),
Le Temps du Maroc, n°63, 10-16 janvier, 1997, p 56-57.
Entretien avec Abdelkébir Khatibi. La réforme empêche le desordre?
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, A (propos recueillis),
Le Temps du Maroc, n°157, novembre, 1998, .
Inscrire l'Alternance dans la durée
KHATIBI, Abdelkébir, BENSMAIN, Abdallah (interv),
Le Temps du Maroc, n°171, février, 1999, .
Descartes, sage orientaliste
KHATIBI, Abdelkébir
Les Nouvelles littéraires, n°2518, 5 février, 1976, .
La double Identité de Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, BONNEFOY, Claude (propos recueil),
Les Nouvelles littéraires, n°2688, 23-31 mai, 1979, .
Jacques Berque ou la saveur orientale
KHATIBI, Abdelkebir
Les Temps modernes, n°359, Juin, 1976, .
Le Maghreb comme horizon de pensée
KHATIBI, Abdelkebir
Les Temps modernes, n°375, Octobre, 1977, p 7-20.
Marrakech Médine
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), n°249, 18 janvier, 1980, .
Rencontre avec Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir, BAKRIM, Mohamed,
Libération (Casablanca), n°411, 4 janvier, 1991, p 16-17.
De la simplicité élégante
KHATIBI, Abdelkébir
Libération (Casablanca), n°1487, 16-17 décembre, 1995, p 4.
La passion du livre vivant : entretien-collages
KHATIBI, Abdelkebir
Librement : regards sur la culture marocaine, n°1, 1988, p 46-49.
Éloge de l'illisible
KHATIBI, Abdelkébir
Magazine littéraire, n°375, avril, 1999, p 99-100.
Le sacrifice de l'autre
KHATIBI, Abdelkébir
Mediterraneans/Méditerranéens, n°2, 1992, p 93-99.
Correspondance
KHATIBI, Abdelkebir, HASSOUN, Jacques,
Mediterraneans/Méditerranéens, n°6, Eté-automne, 1994, p 250-256.
Comment je rêve le siècle qui vient
KHATIBI, Abdelkebir
Plurial, n°6, 1997, p 30-37.
Culture nationale et culture de classe au Maroc
KHATIBI, Abdelkebir
Présence francophone, n°8, printemps, 1974, p 53-55.
L'Androgyne
KHATIBI, Abdelkebir
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 31-32.
Repères
KHATIBI, Abdelkebir
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 48-52.
Entretien avec Abdelkebir Khatibi
KHATIBI, Abdelkebir, BENSMAIN, Abdallah (Interv),
Pro-C (Pro-Culture), n°12, sans date,, 1978, p 9-13.
Entretien avec Abdelkébir Khatibi
KHATIBI, Abdelkébir
Prologues, n°1, Printemps, 1993, p 17-21.
Vie et survie d'une tribu. (Intervention au jury de thèse de Ali Amahane)
KHATIBI, Abdelkébir
Prologues, n°3, Printemps, 1994, p 50-51.
Diglossia. En mémoire de Kateb Yacine
KHATIBI, Abdelkebir
Prologues, n°13, Eté-Automne, 1998, p 23-24.
L'Europe où Je est un autre. (Interview imaginaire)
KHATIBI, Abdelkébir
Qantara, n°5, octobre-décembre, 1992, .
De la rêverie géométrique
KHATIBI, Abdelkebir, AMAHAN, Ali,
Qantara, n°20, Juillet-Septembre, 1996, p 38-41.
Technique et littérature
KHATIBI, Abdelkebir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°3, 1989, p 19-21.
Trois Paragraphes
KHATIBI, Abdelkébir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°5, 1989, p 43-44.
Compte-endu de la communication: Espace et écriture dans "Triptyque de Rabat"
KHATIBI, Abdelkebir
Revue de la Faculté des Lettres de Marrakech, n°14, 1996, p 3-4.
Eléments de base pour une analyse du discours critique au Maroc
KHATIBI, Abdelkébir
Sindbad, n°25, 31 octobre, 1983, .
Il n''y a pas de langue, il y a des langues
KHATIBI, Abdelkébir
Sindbad, n°25, 31 octobre, 1983, p 7-8.
Possession d'Iblis
KHATIBI, Abdelkebir
Sindbad, n°36, septembre, 1984, p 16-26.
Avant-propos
KHATIBI, Abdelkebir
Souffles, Souffles, Spécial: Littérature maghrébine, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°10, 3° trimestre, 1968, p 4-5.
Ecriture et expérience du bilinguisme dans la littérature du Maghreb
KHATIBI, Abdelkebir
Tribune laïque Document, n°179, septembre, 1988, p 7-12.
Il convient de renouveller notre vision du patrimoine
KHATIBI, Abdelkebir, MEHDI, Noureddine (Interview),
VISION Magazine, n°31, mai, 1993, p 11-12.
Justice pour Driss Chraïbi
KHATIBI, Abdelkebir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°3, 3e trimestre, 1966, p 48.
Roman maghrébin et culture nationale
KHATIBI, Abdelkébir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°3, 3e trimestre, 1966, p 10-11.
(Entretien avec l'écrivain Abdelkebir Khatibi)
KHATIBI, Abdelkebir, BAKHTI, Benaouda (Interview),
El Massar el Maghribi, n°28, 1989, p 65.
Signographie du corps dansant
KHATIBI, Abdelkebir, BAKHTI, Benaouda (Traduction),
Kalimat, Kalimat, Bahrein,, n°16, 1992, p 163.
Ecoutez...
KHATIBI, Abdelkébir
La Nouvelle Revue Française, La Nouvelle Revue Française, Spécial: , Paris,, n°558, Juin, 2001, p 159-162.
A colonial Labyrinth
KHATIBI, Abdelkebir
Yale French Studies, Yale French Studies, Post/Colonial Conditions: Exiles, Migrations and Nomadisms Vol 2, New Haven ,, Yale University Press,, n°83, 1993, .
Poèmes
KHATIBI, Abdelkébir
Souffles, Souffles, Rabat,, Abdellatif Laâbi, dir de publ, n°2, 2e trimestre, 1966, .
Exercice de témoignage
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, CELAAN, Maghreb Pluriel, Saratoga Springs,, Skidmore College: Hedi Abdeljaouad,, n°2, 2004, p 20-21.
Abdelkébir à coeur ouvert. L'écriture est un art de vivre
KHATIBI, Abdelkébir, EL ABDAOUI, Samia (interv),
La Voix du centre, n°9, 14-27 août, 1998, .
La Presse écrite au Maroc
JAMAI, Khalid, & KHATIBI, A, SAIL, Noureddine,
Signes du présent, n°2, Printemps, 1988, p 153-159.
Eclairages
KHATIBI, Abdelkébir, GADI A (propos recueillis par),
Temps présent, n°53, 26 février, 1999, .
"Nous sommes loin du débat contradictoire"
SARI, Mohamed, KHATIBI, S,
Algérie News, n°1, 12 avril, 2008, p 5.
Extrait de La Langue de L'autre
KHATIBI, Abdelkebir
CELAAN, CELAAN, Maroc pluriel / Multiple Morocco, Saratoga Springs,, Skidmore College: Hedi Abdeljaouad,, n°6, Automne, 2008, p 119-121.
Jeux et enjeux de l'interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, n°9, Automne, 2011, p 194-206.
Jeux et enjeux de l'interculturalité
KHATIBI, Abdelkébir
CELAAN, n°9, Automne, 2011, p 194-206.
Pour Abdelkebir Khatibi: le visage de la terre est déjà recouvert des yeux de tant de bien-aimés disparus
KHATIBI, Abdelkébir, MERINO, Leonor (Interview),
Expressions maghrébines, n°12, 2013, p 121-124.
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ARTICLES ET TEXTES COURTS D’ABDELKEBIR KHATIBI
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1968 KHATIBI, Abdelkebir. Avant-propos. Souffles. Rabat, Abdellatif Laâbi, dir. de publ. 10 Littérature maghrébine. 3° trimestre p. 4-5.
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1974 BENJELLOUN TOUIMI, Mohammed. KHATIBI, Abd. KABLY, Med. M. Ibn Ibrahim, M. Al-Soussi, Allal El-Fassi, A. Benjelloun, A. Ghallab, M. Al-Habib El Forkani, M. Berrada, M. Ibr. Bouallou, Med As-Sebagh, Med Zniber, Abd. Shimi. BEN JELLOUN TOUIMI, M. Ecrivains marocains. Du protectorat à 1965. Anthologie. Paris, Sindbad, 146 p. Arabe traduit
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1990 LAMBERT, Jean Clarence. Aimance (A Abdelkebir Khatibi). COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 39-41.
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1990 MEDEJEL, Martine. Profession: Etranger. A propos de 'Figures de l'Etranger dans la littérature française'. COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 45-47.
1990 MIQUEL, André. LABID. (Présentation et traduction d'un passage des 'Mou'allaqât' de Labid).COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 49-54.
1990 OLLIER, Claude. Encarts de langue. COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 55-59.
1990 SCHARFMAN, Ronnie. Autobiographie maghrébine: 'La Mémoire tatouée' de Abdelkebir Khatibi. COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 61-75.
1990 WAHBI, Hassan. Le corps double (Le jeu du masculin et du féminin dans 'La Livre du Sang' de A. Khatibi). COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 81-98.
1990 WAHBI, Hassan. Les mots du monde. COLLECTIF. Abdelkebir Khatibi. Rabat, Al Asas / Okad, p. 77-80.
1990 KHATIBI, Abdelkebir. Frontières. Intersignes. Paris, Editions Alef. Directeur: Fethi Benslama. trimestriel. ISSN 1147-1913 1 Dossier: La question de la psychanalyse aux abords de l'Islam. Printemps p. 13-22.
1990 KHATIBI, Abdelkébir. BRUNO, Isabelle (Interview). Un orfèvre de l'écriture : entretien avec Isabelle BRUNO. Le Libéral. Casablanca, Imprimerie Le Libéral. Mensuel. ISSN 0851-4196 26 avril p. 51-54.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. Bouchta El Hayani. Al Asas Al Asas. Mensuel de base pour la Société de demain. Salé, Ahmed El Kohen Lamrhili, dir. publ. mensuel. ISSN 0251-3129 106 p. 50.
1991 COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida.
1991 BOUIMID, B. Témoignage. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 149-154.
1991 GONTARD, Marc. Khatibi ou le corps textile. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 123-130.
1991 JIHAD, Kadhim. Hommage à Khatibi. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 81-82.
1991 KABBAL, Maâti. Par-delà le natal. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 117-121.
1991 MEDDEB, Abdelwahab. Ecriture et double généalogie. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 71-79.
1991 NAJMI, Abdelilah. Présentation: Voix, images, sentiers. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 9-45.
1991 NAJMI, Abdelilah. Une étrange profession. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 111-116.
1991 SALHA, Habib. Khatibi et la modernité. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p.49-67.
1991 WAHBI, Hassan. L'enfant océanique. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 141-148.
1991 ZAHIRI, Mohammed. De l'articulation pensée-écriture chez Khatibi. COLLECTIF. Actes du colloque 'Lectures dans la pensée de Khatibi', El Jadida, 11-12 juillet 1990.ll El Jadida, Conseil municipal de la ville d'El Jadida. p. 83-89.
1991 KHATIBI, Abdelkebir. Au-delà du trauma. Détours d'écriture. Aix en Pce, Sillages. 8 Orients. (Réédition). p. 216-225.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. La poésie / La guerre. Détours d'écriture. Aix en Pce, Sillages. 16 Adonis. p. 235-236.
1991 BOUSFIHA, Noureddine. KHATIBI, Abdelkebir. (Extraits). Abdelkébir Khatibi. DOTOLI, Giovanni. Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990. Fasano/Paris, Schena/Nizet, Comunita delle università mediterranee. ISBN 88-7514-495-8 p. 173-181.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. Choix de poèmes. DOTOLI, Giovanni. Poésie méditerranéenne d'expression française 1945-1990. Fasano/Paris, Schena/Nizet, Comunita delle università mediterranee. ISBN 88-7514-495-8 p. 175-181.
1991 KHATIBI, Abdelkébir. BAKRIM, Mohamed. Rencontre avec Khatibi. Libération (Casablanca). Libération. (Casablanca). Casablanca, Hebdo. 411 4 janvier p. 16-17.
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1993 KHATIBI, Abdelkébir. Entretien avec Abdelkébir Khatibi. Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H. Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 1 Printemps p. 17-21.
1993 KHATIBI, Abdelkebir. MEHDI, Noureddine. (Interview). Il convient de renouveller notre vision du patrimoine. VISION Magazine. Casablanca, Imprimerie Belvédère. Vision Communication. mensuel, ISSN 0851-7665 31 mai p. 11-12.
1994 KHATIBI, Abdelkebir. Enseignement et culture au Maghreb. Awal. Cahiers d'études berbères. Paris/Alger, Maison des Sciences de l'Homme: CERAM/Awal. Tassadit Yacine, Réd. en chef. 1 n°/an. ISSN 0764-7573 11 p. 61-67.
1994 SEFRIOUI, LAHBABI, LAROUI, CHRAIBI, GUESSOUS, NISSABOURY, KHATIBI, (Extraits présentés). JOUBERT, Jean-Louis. Littératures francophones du Monde Arabe. Anthologie. Paris,
Nathan-ACCT, ISBN 2-09-882200-6 p. 82-96.
1994 KHATIBI, Abdelkebir. HASSOUN, Jacques. Correspondance. Mediterraneans/Méditerranéens. ManchesterParis Didsbury Press/Le Mail. Kenneth Brown & Robert Waterhouse, dir. de publ. Trimestriel. ISSN 0961-530X-05 6 ...Palestiniens, Israéliens... Eté-automne p. 250-256.
1994 KHATIBI, Abdelkébir. Vie et survie d'une tribu. (Intervention au jury de thèse de Ali Amahane). Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H. Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 3
Printemps p. 50-51.
1995 KHATIBI, Abdelkebir. Exposition Houssein Miloudi. Al Bayane. Rabat, Ali Yata, dir. publ.
quotidien. 024679 6117 14 mars p. 6.
1995 KHATIBI, Abdelkebir. La Loi du partage. BENCHEIKH, Mustapha. L'Interculturel: réflexion pluridisciplinaire. Paris, L'Harmattan, ISBN 2-7384-3253-0 p. 11-13.
1995 KHATIBI, Abdelkébir. ALAOUI, Hassan. (Interview). Plus loin avec... Abdelkebir Khatibi. Ajustement politique et sociologie du changement. Le Temps du Maroc. Casablanca, Abdelhafid Rouisi, dir de publ. Hebdomadaire 7 15-31 décembre p. 50-52.
1995 KHATIBI, Abdelkébir. De la simplicité élégante. Libération (Casablanca). Libération. (Casablanca). Casablanca, Hebdo. 1487 16-17 décembre p. 4.
1996 KHATIBI, Abdelkebir. AMAHAN, Ali. De la rêverie géométrique. Qantara. Paris, Institut du Monde Arabe. Edgard Pisani, dir. de publ. Trimestriel. ISSN 1148-2648. 20 Maghreb, les arts au quotidien. Juillet-Septembre p. 38-41.
1996 KHATIBI, Abdelkebir. Compte-endu de la communication: Espace et écriture dans "Triptyque de Rabat". Revue de la Fac. des Lettres de Marrakech. Revue de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Marrakech. Marrakech, Faculté des Lettres. 14 L'Interculturel: Problématique et espace de création. Colloque d'Agadir. p. 3-4.
1997 KHATIBI, Abdelkebir. Un étranger professionnel. Etudes françaises. Montréal, Presses de l'Université de Montréal, Ginette Michaud, directrice. Quadrimestri ISSN 0014-2085 33 Printemps p. 123-126.
1997 KHATIBI, Abdelkebir. Comment je rêve le siècle qui vient. Plurial. Rennes, Université. CELICIF. Marc Gontard, dir. de publ. ISSN 0765 1112 6 Regards sur la Francophonie. Ss. dir. de Marc Gontard et Maryse Bray. p. 30-37.
1998 KHATIBI, Abdelkebir. Diglossia. En mémoire de Kateb Yacine. Prologues. Revue maghrébine du livr Revue maghrébine du livre. Casablanca, Horizons méditerranéens, A. Filali-Ansari, dir. publ. H.
Rajraji, dir red. trimestriel ISSN 1113-2426 13 Renouveau du roman maghrébin. Eté-Automne p. 23-24.
1999 KHATIBI, Abdelkébir. LARRIVEE, Isabelle (Interv.). Abdelkebir Khatibi: Bilinguisme et mystique. SCALI, Marion. Deux cents Livres pour une Caravane. Un catalogue de l'édition marocaine, 1999. Casablanca/Paris, A.M.P.L., groupe Horizon p. 77-78.
Source. (INTERROGATION DE LA BANQUE DE DONNEES LIMAG LE 7 MAI 1999 - TOUS DROITS RESERVES : CHARLES BONN ET CICLIM)
Abdelkebir khatibi et said el mansour cherkaoui:
Said El Mansour Cherkaoui - Alias Moulay Said est né et grandit dans le même environnement quotidien que Abdelkebir Khatibi qui fut transcrit sous forme de son ouvrage "La Mémoire Tatouée."
Abdelkebir Khatibi et Said El Mansour Cherkaoui partagent aussi des liens familiaux maternels, ils sont cousins a travers leurs respectives MÈRES qui descendent de la MÊME Zaouiya Doukkali et du MÊME grand-PÈRE.
en plus, ils sont NÉS et habitaient dans le MÊME quartier, ils ont aussi entamé leurs PREMIÈRES études dans la même école primaire [Madrassa Hassaniya construite dans notre quartier par Moulay Ahmed Cherkaoui , le Père de Said El Mansour Cherkaoui] de même, ils ont reçu leurs Doctorats respectifs de la même université parisienne, a savoir la Sorbonne.
L' Université de la Sorbonne, Paris, FranceDr. Abdelkebir Khatibi est diplomé de l'Université de Sorbonne
Dr. Said El Mansour Cherkaoui est diplomé de l'Université de Sorbonne |
Notes Bibliographiques:Abdelkebir Khatibi et Said EL Mansour Cherkaoui sont nés et ont grandi dans le même Quartier.
Abdelkebir Khatibi, un Grand Ami de mes Grand Frères. Il fréquenta et étudia dans la Mederssa Hassania qui fut construite par mon Père Moulay Ahmed Cherkaoui sur la terre qui nous appartient et dans laquelle j'ai etudié aussi. De même, Abdelkebir Khatibi est le Cousin dont la Mère et ma Mere posséde la même Arrière Grande Mère du coté de Had Ouled Frej a Doukkala, Région d'El Jadida, Maroc. Texte et Photos, tous droits réservés a Said El Mansour Cherkaoui |
Romancier et sociologue marocain (1938-2009)
Né à El-Jadida en 1938, Abdelkebir Khatibi a étudié la sociologie à la Sorbonne et soutenu en 1969 la première thèse sur le roman maghrébin. Découvert par Maurice Nadeau, il fait paraître en 1971, son premier roman, La Mémoire tatouée. Il a continué son œuvre en publiant des récits et des romans, de la poésie, du théâtre, de nombreux essais sur les sociétés et l'art islamiques.
Abdelkebir Khatibi enseignait la littérature et dirigeait le Bulletin économique et social du Maroc qui devenu en 1987 Signes du présent. Universitaire de renom, il était, avant sa mort, l'un des commentateurs les plus en vue de la vie politique marocaine.
En 2008, son œuvre complète a été rééditée en 3 volumes :
Romans et récits (tome I) – Poésie de l’aimance (tome 2) – Les essais (tome 3)
Il est l'auteur de plus de 25 ouvrages, dont "La Mémoire tatouée" (1971), "L'Art calligraphique arabe" (1976), "Le Roman maghrébin", "Le Livre du sang" (1979), "Amour bilingue" (1983), "Dédicace à l'année qui vient" (1986),"Figures de l'étranger dans la littérature française" (1987), "Un été à Stockholm" (1990), "Penser le Maghreb" (1993), "La civilisation marocaine (sous co-direction avec feu Mohamed Sijelmassi - 1996) et "La langue de l'autre" (1999).
Feu Abdelkébir Khatibi est lauréat de plusieurs distinctions internationales. Les plus récentes sont, notamment, "Le prix littéraire de la seconde édition du Festival de Lazio d'Europe et de la Méditerranée" et le prix du "Grand printemps" de l'Association française "hommes de lettres" pour l'ensemble de ses oeuvres poétiques, dont une partie vient de paraître en trois tomes chez la maison française "La Différence".
Il est le premier écrivain marocain et arabe à obtenir ce prix, décerné par l'Association française créée en 1838 par une pléiade de noms illustres de la littérature classique de l'Hexagone, tels Honoré de Balzac, Victor Hugo et Alexandre Dumas.
Né à El-Jadida en 1938, Abdelkebir Khatibi a étudié la sociologie à la Sorbonne et soutenu en 1969 la première thèse sur le roman maghrébin. Découvert par Maurice Nadeau, il fait paraître en 1971, son premier roman, La Mémoire tatouée. Il a continué son œuvre en publiant des récits et des romans, de la poésie, du théâtre, de nombreux essais sur les sociétés et l'art islamiques.
Abdelkebir Khatibi enseignait la littérature et dirigeait le Bulletin économique et social du Maroc qui devenu en 1987 Signes du présent. Universitaire de renom, il était, avant sa mort, l'un des commentateurs les plus en vue de la vie politique marocaine.
En 2008, son œuvre complète a été rééditée en 3 volumes :
Romans et récits (tome I) – Poésie de l’aimance (tome 2) – Les essais (tome 3)
Il est l'auteur de plus de 25 ouvrages, dont "La Mémoire tatouée" (1971), "L'Art calligraphique arabe" (1976), "Le Roman maghrébin", "Le Livre du sang" (1979), "Amour bilingue" (1983), "Dédicace à l'année qui vient" (1986),"Figures de l'étranger dans la littérature française" (1987), "Un été à Stockholm" (1990), "Penser le Maghreb" (1993), "La civilisation marocaine (sous co-direction avec feu Mohamed Sijelmassi - 1996) et "La langue de l'autre" (1999).
Feu Abdelkébir Khatibi est lauréat de plusieurs distinctions internationales. Les plus récentes sont, notamment, "Le prix littéraire de la seconde édition du Festival de Lazio d'Europe et de la Méditerranée" et le prix du "Grand printemps" de l'Association française "hommes de lettres" pour l'ensemble de ses oeuvres poétiques, dont une partie vient de paraître en trois tomes chez la maison française "La Différence".
Il est le premier écrivain marocain et arabe à obtenir ce prix, décerné par l'Association française créée en 1838 par une pléiade de noms illustres de la littérature classique de l'Hexagone, tels Honoré de Balzac, Victor Hugo et Alexandre Dumas.