ECONOMIE POLITIQUE DE LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE DU FOOTBALL
EN GRANDE BRETAGNE (1846 - 1966)
Said El Mansour Cherkaoui
Introduction et RésuméThe first ever international game ever played, between England and a Scotland representative team played under floodlights at
the Kennington Oval in London ... Football dans les Ecoles Publiques en Angleterre
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Les supporters du football anglais proviennent principalement de la classe ouvrière, ce qui explique leurs spécificités sociologiques. Les hooligans, en particulier, démontrent la survie du début de la violence qui caractérisait l'image bourgeoise qu'elle projetait du travailleur urbain afin d'instituer une crainte vis a vis de la classe laborieuse et freiner toute possibilité de mobilité ascendante des classes inférieures.
En effet, les affrontements n’étaient pas spontanés et résultaient d'une logique de conquête de gazon de l'autre (les «extrémités») et se déploient comme de véritables batailles préméditées. Une régionalisation divisible sur le plan ethnique, religieux et sociale s'exprimait d'une façon autonome sur les pourtours du terrain de football et cela en parallèle a la lutte qui se déroulait sur la terre battue entre les deux équipes ainsi conditionnées comme rivales. Le peuple britannique fut ainsi divisé a travers des identifications de toute natures qui se condensaient dans les activités de loisir qu’étaient devenu le Rugby et plus solidement le football. |
Dès le Moyen-Age, on pratique des jeux de balle (soule en Angleterre ou en France, notamment en Bretagne et en Normandie, calcio en Italie). Cette dispute autour d’une balle (ce peut être aussi un morceau de bois ou une vessie de porc) s’effectue sans règle, le seul point sur lequel les participants se mettent d’accord, c’est le point d’arrivée de l’objet. Dans un monde majoritairement rural, dans lequel l’univers quotidien est partagé, les grands propriétaires terriens participent à ces jeux violents; ce sont, d’ailleurs, souvent eux qui organisent le jeu et qui financent les festivités après la partie.
Avec l’industrialisation et le clivage social qu’elle va progressivement introduire, l’élite social va, à la fin du XVIII ème siècle, se retirer de ces pratiques.
Et pourtant, ce sont ces jeux de balle violents devenus populaires qui, au cours du XIXème siècle, vont être récupérés par l’élite sociale qui va les transformer radicalement. Thomas Arnold, directeur de la public school de Rugby, de 1828 à 1842, décide de se servir de ces jeux de balle informels, violents pour ramener l’ordre dans son établissement. Il va introduire ces jeux de balle dans son établissement en les codifiant.
Les écoles publiques sont une structure éducative privée réservée à l’élite sociale britannique.
Pourquoi est-ce dans ces lieux que le football moderne émerge ?
Depuis le XVIII ème siècle, les écoles publiques connaissent d’importants problèmes de disfonctionnements, les élèves se révoltent souvent contre les maîtres, sur leur temps de loisirs, ils commettent des exactions, égorgent les poules, traquent les animaux et d’une façon générale, ils s’adonnent à des jeux violents où les plus âgés imposent leur pouvoir aux plus jeunes. Au cours du XIXème siècle, les écoles publiques vont canaliser la violence de ces jeunes pour optimiser leur formation.
Plus précisément, c'est en 1846, en Ecosse, qu'un directeur décide d'introduire le sport dans ses classes. Les pelouses des écoles influencent le style du jeu : le terrain rétrécit, on y proscrit peu à peu les plaquages et accrochages entre joueurs. D'autres écoles suivent l'exemple et l'on cherche alors à unifier les règles. Un difficile accord qui met aux prises les partisans de deux versions du jeu : d'un côté le "dribbling game", sans crocs en jambe, plaquages ou coups dans les tibias, avec le seul usage des pieds. De l'autre, une variante populaire, défendue par les élèves de la ville de Rugby, dans laquelle il est possible de courir en portant le ballon, et de saisir un adversaire ou la balle avec les mains. La scission entre football et rugby était née. Une des lectures qui est faite de l’invention du football est que la très grande aristocratie britannique a voulu donner une leçon de civilité aux bourgeois de Rugby (la règle limite la violence et le contact mais permet de prendre la balle à la main) en donnant une règle encore plus contraignante, pour signifier leur supériorité sociale.
Cette initiative est suivie par de nombreux directeurs d’école pour qui les activités sportives, véritables instruments de moralisation et de contrôle de la jeunesse, deviennent prioritaires.
Mais c’est à Eton, dans une des plus prestigieuses écoles publiques qu’émerge le football, pratique de balle au pied avec interdiction de prendre la balle à la main."
LE PREMIER CLUB DE FOOTBALL
En 1863, dans une taverne de Londres est créée la "Football Association" regroupant les clubs de Londres et sa région. Cette association est considérée comme l'acte de naissance du football moderne. Dès lors, les règles vont se préciser et le jeu se transformer en sport professionnel. En 1871, la Football Association compte déjà 50 clubs. L'année suivante, au Havre, naît le premier club français. De par l'influence britannique, le football se répand bientôt hors de Grande-Bretagne. Les Pays-Bas et le Danemark fondent leur association en 1889, suivis de la Nouvelle-Zélande, de l'Argentine, de l'Italie…
En 1904, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) est créée à Paris à l'initiative d'un français, Jules Rimet.
les premiers clubs britanniquesEn fait, les premiers clubs britanniques ont vu leur jour au milieu du dix-neuvième siècle, vers 1860 notamment avec la création de Barclay's Premier League. Au début le football était considéré au même titre que le Rugby comme étant des sports issus et suivis par les classes moyennes et cela jusqu'à la rupture intervenu entre ces deux sports par la création en 1871 de la Fédération de football-association.
Pourtant quelques années encore après la rupture entre les footballeurs et les rugbymen, les hommes et femmes issus des classes moyennes fréquentaient encore les tribunes des stades de la football association. Cette fréquentation des stades par les classes moyennes était une manière de démontrer et manifester l’appartenance a ces grandes cités florissantes que sont alors Liverpool Manchester mais aussi Blackpool ou Leicester. Pourtant dès le début du siècle il faut se déplacer pour voir les matches les grandes usines remplacent les ateliers disséminés dans les petits bourgs et dans les quartiers mais paradoxalement attachement au club va sortir renforcé de l’urbanisation de la Grande-Bretagne. Le football britannique a depuis ses débuts servit de baromètre des tensions, des changements et des ruptures intervenus dans la société et les différentiations entre les classes sociales de la Grande-Bretagne. Match à Winchester vers 1840 © The People's game. The history of football revisted
La Grande-Bretagne, berceau du football |
expansion impérialiste et FootballPour les Britanniques, l’endurance, la solidité et le courage sur les terrains de jeux anglais renforcent la capacité à coloniser en Australie, à évangéliser en Afrique, à soumettre les indigènes ou à mener des guerres coloniales.
Cette dissociation entraîna aussi la popularisation du football qui permis de distinguer la spécificité du football britannique par son appropriation par la classe ouvrière dés 1880. De ce fait en plein essor de l'expansion impérialiste anglaise, le Football pour les villes et le Rugby pour les campagnes étaient injectees dans les classes laborieuses afin de substituer un antagonisme de performances aux conflits de classe. De ce fait, on privelegia l'injection d'une addiction canalisée par une compétition de jeu en tant qu'addiction sociale et cela afin de dévier toute revendication de classe ouvrière pouvant aboutir a une révolution. On divisa ainsi la classe ouvrière en clubs et en entités de distraction afin de mieux contrôler leur temps de loisir et neutraliser la réflexion sur leurs propres problèmes d'insertion sociale. Le football marginalisait les masses ouvrières tout en conditionnant leur antagonisme social vers des buts autres que la revendication et la protestation qui pouvaient les unir contre la classe dominante. Le foot resta donc un amalgame culturel de liaison sociale et de facture ouvrière sans être le passe-temps de ceux qui préféraient les trophées de chasse a cheval et non la course a pied considérée comme plus terre a terre et pas du tout du gout de la classe des adeptes du criquet qui était le seul sport typiquement intellectuel pratiqué a Oxford et a Cambridge par les héritiers des dynasties bancaires et marchandes du Grand Soho, Trafelgar Square, James and Hyde Park et du coté de Buckingham Palace et Westminster Abbey, les quartiers de la classe dirigeante et d'origine victorienne. |
Malgré toutes les preuves indiquant que de nombreux jeux de balle ont été pratiqués dans le monde entier, c'est en Grande-Bretagne que le football tel que nous le connaissons aujourd'hui s'est développé. Le jeu pratiqué dans les îles britanniques du 8e au 19e siècle se décline en un grand nombre de variétés locales et régionales. Celles-ci ont ensuite été dégrossies et peaufinées pour donner naissance aux disciplines modernes que sont le football, le rugby et, en Irlande, le football gaélique. En 1863 est crée "The Football Association", le 1er club de foot
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"On prétend que le jeu serait d'origine anglo-saxonne. Aussi bien à Kingston-on-Thames qu'à Chester, la légende locale raconte que ce jeu a été pratiqué pour la première fois avec la tête d'un prince danois vaincu et décapité. A Derby, on pense qu'il date du 3eme siècle et d'une célébration organisée suite à une bataille contre les Romains. Pourtant, rien ne prouve que ce jeu a été pratiqué à cette époque en terre saxonne ou sur le continent. En effet, avant l'arrivée des Normands, la seule trace évoquant un jeu de balle de ce type est de source celtique. Source: La Grande-Bretagne, berceau du football FIFA:
http://fr.fifa.com/about-fifa/who-we-are/the-game/britain-home-of-football.html |
Wembley
Dans le parc de Wembley, les Londoniens pratiquaient le sport (football, cricket...) depuis les années 1880 et ces frontières de location et d'habitation avaient imposé même a Wembley d’être du coté des masses laborieuses loin des transactions journalières de la bourse de Londres et des grandes maisons de courtiers et de commissaire des ventes aux enchères des trophées des anciennes dynasties impérialistes et conquérantes.
Le foot resta donc un amalgame culturel de liaison sociale et de facture ouvrière sans être le passe-temps de ceux qui préféraient les trophées de chasse a cheval et non la course a pied considérée comme plus terre a terre et pas du tout du goût de la classe des adeptes du criquet qui était le seul sport typiquement intellectuel pratiqué a Oxford et a Cambridge par les héritiers des dynasties bancaires et marchandes du Grand Soho, Trafelgar Square, James and Hyde Park et du coté de Buckingham Palace et Westminster Abbey, les quartiers de la classe dirigeante et d'origine victorienne.
Ces frontières de location et d'habitation avaient imposée même a Wembley d'être du coté des masses laborieuses loin des transactions journalières de la bourse de Londres et des tenants des grandes maisons de courtiers et de commissaire des ventes aux enchères des trophées accaparées par des anciennes dynasties impérialistes et conquérantes.
Ces frontières de location et d'habitation avaient imposée même a Wembley d'être du coté des masses laborieuses loin des transactions journalières de la bourse de Londres et des tenants des grandes maisons de courtiers et de commissaire des ventes aux enchères des trophées accaparées par des anciennes dynasties impérialistes et conquérantes.
Les durs et le quartier dur |
PROLÉTARIAT et sport populaireL'histoire du foot est une histoire des cols bleus et des chemises grises de la période prolétarienne britannique, pendant laquelle la classe ouvriere se crea ses propres lieux de rencontre et de partage ainsi que d'effervescence militante et ou faire evaporer ses doleances et cela en reaction au sport des nobles et des aristocrates qu'etait le polo et l'utilisation du cheval, leur symbole de statut social de noblesse chevaliere par naissance.
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Les bas fond étaient ainsi condamnés a se taper dedans pour conquérir une boule de rêves pleine d'air. Les paris par les Bookmakers allaient bon train et les liqueurs et les bières fait maison arrosaient les foules pour les rendre plus dociles dans leurs revendications sociales et plus combatives dans leur élan de supporteurs.
Pourtant dès le début du siècle il faut se déplacer pour voir les matches les grandes usines remplacent les ateliers dis séminés dans les petits bourgs et dans les quartiers mais paradoxalement attachement au club va sortir renforcé de l’urbanisation de la Grande-Bretagne.
Pourtant dès le début du siècle il faut se déplacer pour voir les matches les grandes usines remplacent les ateliers dis séminés dans les petits bourgs et dans les quartiers mais paradoxalement attachement au club va sortir renforcé de l’urbanisation de la Grande-Bretagne.
Back Row: W. Preston (director), W. Robinson (director), Frank Scott Walford (secretary manager),
Shotton, Child, Williams, Rickard, Murray, Burnett, Simpson, A. Eagle (director).
Middle Row: T. Thrupp (director), White, Guy, McDonald, Gemmell, McKeown, Bromage, Naisby, Kennedy.
Front Row: Dougal, Rodger, Watson, Bowman, McAllister, Hamilton, Joynes.
Bottom: Cubberly, Mcleod. Leeds United - squad - 1908-1909
Shotton, Child, Williams, Rickard, Murray, Burnett, Simpson, A. Eagle (director).
Middle Row: T. Thrupp (director), White, Guy, McDonald, Gemmell, McKeown, Bromage, Naisby, Kennedy.
Front Row: Dougal, Rodger, Watson, Bowman, McAllister, Hamilton, Joynes.
Bottom: Cubberly, Mcleod. Leeds United - squad - 1908-1909
La sélection britannique aux Jeux olympiques de 1908
Par Inconnu — The Fourth Olympiad - London 1908 - Official Report, published by the British Olympic Association, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1185504
Par Inconnu — The Fourth Olympiad - London 1908 - Official Report, published by the British Olympic Association, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1185504
Les joueurs courraient sur terre, les miseurs misaient sur les acrobaties et les méandres que la balle traçaient dans les airs. Par contre et encore une fois, la noblesse et l'aristocratie misaient sur les chevaux courant pour le Derby de Londres. Les jeux encore étaient différenciés par la présence du cheval, le symbole de la noblesse par la naissance. Ici, il n'est point question de trinquer les eaux de vie et la bière, mais du champagne et du dernier cru âgé par le temps et par la qualité de la vigne.
La Nouvelle Société de Grande Consommation et la Démocratisation du Football
A partir des années 1890 le public se prolétarise et se masculinise avec une éthique d'amateurisme cultivée par les classes bourgeoises et aristocratiques offusqué par l'établissement du professionnalisme et ne supporte plus la promiscuité avec un public populaire installé dans les virages et dans les terrasses. Beaucoup de violence verbale donc mais aussi d'autres actions tout fait contraires aux principes du fairplay.
En effet, on n’hésite pas agresser les arbitres et les joueurs considérés comme responsables de la défaite de équipe que ces aggresseurs soutenaient. Ainsi en 1897, après un match opposant Burton Leicester on retrouve un des joueurs de Burton sévèrement passé tabac par les supporters de Leicester mécontents de issue du match En 1903 on recommande la construction de tunnels pour protéger les joueurs des jets de projectiles et de grilles pour empêcher les envahissements Glasgow en 1909 les spectateurs mécontents on ne rejoue pas la rencontre après que celle-ci se fut terminée sur un match nul envahissent le terrain la fin du match incendient les installations et se battent pendant plusieurs heures avec les pompiers et les policiers Mais on se bat aussi entre supporters dans les tribunes.
Officiellement institué en 1889 mais en fait bien avant quand les terrasses sont les gradins situés chaque extrémité du terrain derrière les buts En général découvertes et ne proposant pas de places assises ce sont les places les moins chères
Mais aux yeux de opinion la violence paraît beaucoup plus dangereuse dans les rues que dans les stades Quand en 1898 on invente le mot hooligan on pense insécurité due aux gangs de détrousseurs de Londres ou de Glasgow et non aux bandes de supporters
Car sur les stades nul besoin de bandes pour déclencher des incidents insulte ou injustice faite la communauté laquelle on appartient en la personne de équipe suffisent déclencher la bagarre Entre les désordres antan avant 1914 et la violence actuelle partir des années 1960) on évoque volontiers un âge or du football britannique quand ce sport était un loisir familial Le retour des femmes dans les années 1930 et la présence des familles dans les années 1940 sont en effet un signe de la pacification des stades. La plus belle image de cet âge or du football britannique est sans aucun doute la finale de la Coupe de 1923
Les 250 000 personnes qui se pressent en ce jour ne peuvent trouver place dans un stade qui ne contient que 127 000 places et installent sur le terrain de jeu du tout nouveau Stade de Wembley. On se souvient avec émotion que cette foule immense fut pacifiquement canalisée par un policier monté sur un cheval blanc et assista a la rencontre en essayant tant bien que mal de respecter les lignes de touches et les poteaux de corner. Pendant cette longue période le public britannique est donc sage et fidèle. On signale bien quelques arbitres molestés, quelques heurts et agressions comme ceux des Hooligan Rowdies voyou ruffians rude contre les blackguard face et autres.
A partir des années 1890 le public se prolétarise et se masculinise avec une éthique d'amateurisme cultivée par les classes bourgeoises et aristocratiques offusqué par l'établissement du professionnalisme et ne supporte plus la promiscuité avec un public populaire installé dans les virages et dans les terrasses. Beaucoup de violence verbale donc mais aussi d'autres actions tout fait contraires aux principes du fairplay.
En effet, on n’hésite pas agresser les arbitres et les joueurs considérés comme responsables de la défaite de équipe que ces aggresseurs soutenaient. Ainsi en 1897, après un match opposant Burton Leicester on retrouve un des joueurs de Burton sévèrement passé tabac par les supporters de Leicester mécontents de issue du match En 1903 on recommande la construction de tunnels pour protéger les joueurs des jets de projectiles et de grilles pour empêcher les envahissements Glasgow en 1909 les spectateurs mécontents on ne rejoue pas la rencontre après que celle-ci se fut terminée sur un match nul envahissent le terrain la fin du match incendient les installations et se battent pendant plusieurs heures avec les pompiers et les policiers Mais on se bat aussi entre supporters dans les tribunes.
Officiellement institué en 1889 mais en fait bien avant quand les terrasses sont les gradins situés chaque extrémité du terrain derrière les buts En général découvertes et ne proposant pas de places assises ce sont les places les moins chères
Mais aux yeux de opinion la violence paraît beaucoup plus dangereuse dans les rues que dans les stades Quand en 1898 on invente le mot hooligan on pense insécurité due aux gangs de détrousseurs de Londres ou de Glasgow et non aux bandes de supporters
Car sur les stades nul besoin de bandes pour déclencher des incidents insulte ou injustice faite la communauté laquelle on appartient en la personne de équipe suffisent déclencher la bagarre Entre les désordres antan avant 1914 et la violence actuelle partir des années 1960) on évoque volontiers un âge or du football britannique quand ce sport était un loisir familial Le retour des femmes dans les années 1930 et la présence des familles dans les années 1940 sont en effet un signe de la pacification des stades. La plus belle image de cet âge or du football britannique est sans aucun doute la finale de la Coupe de 1923
Les 250 000 personnes qui se pressent en ce jour ne peuvent trouver place dans un stade qui ne contient que 127 000 places et installent sur le terrain de jeu du tout nouveau Stade de Wembley. On se souvient avec émotion que cette foule immense fut pacifiquement canalisée par un policier monté sur un cheval blanc et assista a la rencontre en essayant tant bien que mal de respecter les lignes de touches et les poteaux de corner. Pendant cette longue période le public britannique est donc sage et fidèle. On signale bien quelques arbitres molestés, quelques heurts et agressions comme ceux des Hooligan Rowdies voyou ruffians rude contre les blackguard face et autres.
Le football servait ainsi d’évacuateur des doléances et de diviseur pour des aspirations meilleurs.
Le football a toujours été le sport le plus populaire en Grande-Bretagne puisque déjà en 1905-1906 six millions de spectateurs ont assisté aux matches organisés par la Ligue professionnelle.
La seconde guerre mondiale il semble que cette culture ouvrière fondée sur existence une multitude de communautés ait connu que peu de bouleversements. Le livre de Hoggart - La culture du pauvre est une illustration de cette époque où sous un même vocable de working class on pouvait englober toute une population de manœuvres ouvriers qualifiés mais aussi de petits commerçants ou employés vivant dans le même quartier partageant les mêmes loisirs Mais après 1945 les communautés vont éclater dispersées par les politiques urbanisme notamment dans des villes comme Londres où East-End qui se vident d’une partie de leur population traditionnelle, et aussi sous l’effet des changements intervenus dans es formes du travail ouvrier telle que l'émergence de la catégorie ouvrière moins-qualifiéE venant s’intercaler entre les ouvriers qualifiés et non-qualifiés.
En effet, une urbanisation grandissante prit place en Grande-Bretagne compte en 1911 ou on comptait 36 villes de plus de 100 000 habitants dont presque toutes abritent un club professionnel voire plusieurs.
Cette éclosion urbaine porta sur ses flancs l’accroissement de la classe ouvrière et son installation dans les périphéries des centres urbains. Le Football devint ainsi une affaire de classe sociale surtout la classe ouvrière qualifiée et régulièrement employée. Il en était ainsi avant 1914 quand les couches ouvrières se sont définitivement approprié les tribunes mais entre 1918 et 1939 et surtout après 1945 les éléments les plus populaires de la classe ouvrière ont commencé fréquenter plus massivement les stades et constituent ainsi une partie beaucoup plus importante du public. Au lendemain de la seconde guerre mondiale il semble que cette culture ouvrière fondée sur existence une multitude de communautés ait connu que peu de bouleversements.
Le livre de Hoggart Lu sur la culture du pauvre est une illustration de cette époque où sous un même vocable de classe des travailleurs on pouvait englober toute une population de manœuvres ouvriers qualifiés mais aussi de petits commerçants ou employés vivant dans le même quartier partageant les mêmes loisirs Mais après 1945 les communautés vont éclater dispersées par les politiques urbanisme notamment dans des villes comme Londres où East-End qui se vident d’une partie de leur population traditionnelle, et aussi sous l’effet des changements intervenus dans les formes du travail ouvrier telle que émergence de la catégorie ouvrière de moins-qualifiés venant s’intercaler entre les ouvriers qualifiés et non-qualifiés.
En effet, le rapide déclin des grandes industries des charbonnages et les activités de sidérurgie durant les années 1960 a introduit un embourgeoisement et une intégration d’une partie de la classe ouvrière alors que toute entière, en tant que force de travail, la classe laborieuse demeura sans qualification ou avec de moindres qualifications. En effet, la la société anglaise en opposition a celle de Suède ou de France, elle reste coupée en deux par un fil ouvrier anglais qui comparativement a son homologue suédois ou français, les ouvriers anglais pouvait rester dans la même catégorie sociale sans possibilité de promotion.
De plus la crise avec l’absence de formation professionnelle, le chômage et l’impact social négatif la politique économique du gouvernement Thatcher tel que l’abandon de certaines régions, ont tous concouru a l’accentuation de la marginalisation de certains groupes sociaux. Surtout que les spectateurs des matchs de football sont jeunes moins de 40 ans et plus jeunes depuis les années 1960, de majorité masculine et d'origine ethnique blanche.
Cette jeunesse avait donc subit un recul des acquis sociaux plongeant la classe ouvrière dans les pratiques datant de la période d’avant l’adoption du Welfare State de la fin des années vingt. Une jeunesse laissée a elle-même qui trouve dans les stades un lieu d'exploser sa desperation et exprimer son désarroi.
Le football a toujours été le sport le plus populaire en Grande-Bretagne puisque déjà en 1905-1906 six millions de spectateurs ont assisté aux matches organisés par la Ligue professionnelle.
La seconde guerre mondiale il semble que cette culture ouvrière fondée sur existence une multitude de communautés ait connu que peu de bouleversements. Le livre de Hoggart - La culture du pauvre est une illustration de cette époque où sous un même vocable de working class on pouvait englober toute une population de manœuvres ouvriers qualifiés mais aussi de petits commerçants ou employés vivant dans le même quartier partageant les mêmes loisirs Mais après 1945 les communautés vont éclater dispersées par les politiques urbanisme notamment dans des villes comme Londres où East-End qui se vident d’une partie de leur population traditionnelle, et aussi sous l’effet des changements intervenus dans es formes du travail ouvrier telle que l'émergence de la catégorie ouvrière moins-qualifiéE venant s’intercaler entre les ouvriers qualifiés et non-qualifiés.
En effet, une urbanisation grandissante prit place en Grande-Bretagne compte en 1911 ou on comptait 36 villes de plus de 100 000 habitants dont presque toutes abritent un club professionnel voire plusieurs.
Cette éclosion urbaine porta sur ses flancs l’accroissement de la classe ouvrière et son installation dans les périphéries des centres urbains. Le Football devint ainsi une affaire de classe sociale surtout la classe ouvrière qualifiée et régulièrement employée. Il en était ainsi avant 1914 quand les couches ouvrières se sont définitivement approprié les tribunes mais entre 1918 et 1939 et surtout après 1945 les éléments les plus populaires de la classe ouvrière ont commencé fréquenter plus massivement les stades et constituent ainsi une partie beaucoup plus importante du public. Au lendemain de la seconde guerre mondiale il semble que cette culture ouvrière fondée sur existence une multitude de communautés ait connu que peu de bouleversements.
Le livre de Hoggart Lu sur la culture du pauvre est une illustration de cette époque où sous un même vocable de classe des travailleurs on pouvait englober toute une population de manœuvres ouvriers qualifiés mais aussi de petits commerçants ou employés vivant dans le même quartier partageant les mêmes loisirs Mais après 1945 les communautés vont éclater dispersées par les politiques urbanisme notamment dans des villes comme Londres où East-End qui se vident d’une partie de leur population traditionnelle, et aussi sous l’effet des changements intervenus dans les formes du travail ouvrier telle que émergence de la catégorie ouvrière de moins-qualifiés venant s’intercaler entre les ouvriers qualifiés et non-qualifiés.
En effet, le rapide déclin des grandes industries des charbonnages et les activités de sidérurgie durant les années 1960 a introduit un embourgeoisement et une intégration d’une partie de la classe ouvrière alors que toute entière, en tant que force de travail, la classe laborieuse demeura sans qualification ou avec de moindres qualifications. En effet, la la société anglaise en opposition a celle de Suède ou de France, elle reste coupée en deux par un fil ouvrier anglais qui comparativement a son homologue suédois ou français, les ouvriers anglais pouvait rester dans la même catégorie sociale sans possibilité de promotion.
De plus la crise avec l’absence de formation professionnelle, le chômage et l’impact social négatif la politique économique du gouvernement Thatcher tel que l’abandon de certaines régions, ont tous concouru a l’accentuation de la marginalisation de certains groupes sociaux. Surtout que les spectateurs des matchs de football sont jeunes moins de 40 ans et plus jeunes depuis les années 1960, de majorité masculine et d'origine ethnique blanche.
Cette jeunesse avait donc subit un recul des acquis sociaux plongeant la classe ouvrière dans les pratiques datant de la période d’avant l’adoption du Welfare State de la fin des années vingt. Une jeunesse laissée a elle-même qui trouve dans les stades un lieu d'exploser sa desperation et exprimer son désarroi.
PANIQUE MORALE ET RATIONALISATION DU FOOTBALL
Entre 1956 et 1959 plusieurs trains sont mis a sac par les supporters des clubs de Liverpool. En 1960, les supporteurs de Sunderland envahissent le terrain lors un match de Coupe en 1963. En 1966, des bagarres opposent des supporters de Everton club catholique de Liverpool a ceux du Glasgow Rangers et du Liverpool FC aux catholiques du Celtic et en 1965 les supporteurs de Manchester United provoquent de violents incidents a Hanovre.
En quelques années, l’institution anglaise du football devient un problème social et il est aggravé en en ce milieu des années 1950 par les continuels débâcles connu par la Grande-Bretagne. En effet, l’Angleterre prend conscience qu’elle n’est plus une grande puissance ni en politique étrangère, l’épisode de Suez, ni au niveau économique et que ses valeurs sont menacées par la montée de la société de consommation. On assiste a une sorte d’américanisation de la société et par la poussée des adolescents incontrôlés et casseurs. Les désordres qui se déroulent sur les terrains de football ne sont qu’un des aspects de la montée des désordres symbolisée par les teddy boys, ces jeunes prolétaires irrespectueux amateurs de Rock and Roll qui sont au centre de quelques affaires retentissantes comme les émeutes racistes de Nottingham et Nottinghill en 1958.
L’organisation prochaine en 1966 de la Coupe du monde de football redouble inquiétude car il va de l’image de l’Angleterre face au monde entier. De même, il y a aussi des enjeux propres au football. D’abord, l’Angleterre, qui depuis peu fut accepté de participer aux grandes compétitions internationales, restait sur deux échecs retentissants élimination en Coupe du monde face aux États-Unis et surtout défaite a Wembley face aux Hongrois. Dans le même sens de la dégringolade, la perte des spectateurs traditionnels remplacés par des éléments plus jeunes et plus turbulents
Pour sauver le football il faut qu’il redevienne a un sport familial et qu’il soit capable de séduire et d’attirer de nouveaux publics, obligeant ainsi ce sport a se moderniser et s’adapter aux nouvelles normes internationales de l’organisation des activités sportives, telle que l’inclusion de la retransmission télévisée directe des matchs. Le football va donc se moderniser par la création de nouveaux emplois salariés au sein des clubs pour améliorer la gestion et la qualité des services, on vend les droits de retransmission des matches aux télévisions, on augmente le prix des places mais on améliore le confort des stades, des sièges plus confortables, des tribunes abritées et on offre aux spectateurs un meilleur spectacle en leur proposant les plus grands noms du football mondial.
En quelques années le football entre dans l’ère du show-business, les salaires des joueurs sont libérés en 1962, les transferts se multiplient les équipes s’internationalisent. Les équipes britanniques se lancent dans les compétitions européennes et les matchs internationaux amicaux. Des échanges culturels sont réalisés autour du football.
On va aussi se pencher sur les questions de sécurité en interdisant la vente des billets autour des stades.
Entre 1956 et 1959 plusieurs trains sont mis a sac par les supporters des clubs de Liverpool. En 1960, les supporteurs de Sunderland envahissent le terrain lors un match de Coupe en 1963. En 1966, des bagarres opposent des supporters de Everton club catholique de Liverpool a ceux du Glasgow Rangers et du Liverpool FC aux catholiques du Celtic et en 1965 les supporteurs de Manchester United provoquent de violents incidents a Hanovre.
En quelques années, l’institution anglaise du football devient un problème social et il est aggravé en en ce milieu des années 1950 par les continuels débâcles connu par la Grande-Bretagne. En effet, l’Angleterre prend conscience qu’elle n’est plus une grande puissance ni en politique étrangère, l’épisode de Suez, ni au niveau économique et que ses valeurs sont menacées par la montée de la société de consommation. On assiste a une sorte d’américanisation de la société et par la poussée des adolescents incontrôlés et casseurs. Les désordres qui se déroulent sur les terrains de football ne sont qu’un des aspects de la montée des désordres symbolisée par les teddy boys, ces jeunes prolétaires irrespectueux amateurs de Rock and Roll qui sont au centre de quelques affaires retentissantes comme les émeutes racistes de Nottingham et Nottinghill en 1958.
L’organisation prochaine en 1966 de la Coupe du monde de football redouble inquiétude car il va de l’image de l’Angleterre face au monde entier. De même, il y a aussi des enjeux propres au football. D’abord, l’Angleterre, qui depuis peu fut accepté de participer aux grandes compétitions internationales, restait sur deux échecs retentissants élimination en Coupe du monde face aux États-Unis et surtout défaite a Wembley face aux Hongrois. Dans le même sens de la dégringolade, la perte des spectateurs traditionnels remplacés par des éléments plus jeunes et plus turbulents
Pour sauver le football il faut qu’il redevienne a un sport familial et qu’il soit capable de séduire et d’attirer de nouveaux publics, obligeant ainsi ce sport a se moderniser et s’adapter aux nouvelles normes internationales de l’organisation des activités sportives, telle que l’inclusion de la retransmission télévisée directe des matchs. Le football va donc se moderniser par la création de nouveaux emplois salariés au sein des clubs pour améliorer la gestion et la qualité des services, on vend les droits de retransmission des matches aux télévisions, on augmente le prix des places mais on améliore le confort des stades, des sièges plus confortables, des tribunes abritées et on offre aux spectateurs un meilleur spectacle en leur proposant les plus grands noms du football mondial.
En quelques années le football entre dans l’ère du show-business, les salaires des joueurs sont libérés en 1962, les transferts se multiplient les équipes s’internationalisent. Les équipes britanniques se lancent dans les compétitions européennes et les matchs internationaux amicaux. Des échanges culturels sont réalisés autour du football.
On va aussi se pencher sur les questions de sécurité en interdisant la vente des billets autour des stades.
Les supporters irlandais abîment puis réparent une voiture
Published on Jun 22, 2016
Euro 2016 : Les supporters irlandais multiplient les exploits durant cet Euro 2016. Cette fois, un fan avait ainsi abîmé une voiture en sautant sur son toit. Gênés par la situation, ses camarades ont commencé à glisser des billets par la fenêtre pour permettre au propriétaire de réparer les dégâts… avant carrément de réparer eux-mêmes le problème !
Un supporter irlandais monte sur une voiture et l'abîme. Des supporters décident alors de mettre de l'argent dans le véhicule par la vitre pour aider le propriétaire dans la réparation
Published on Jun 22, 2016
Euro 2016 : Les supporters irlandais multiplient les exploits durant cet Euro 2016. Cette fois, un fan avait ainsi abîmé une voiture en sautant sur son toit. Gênés par la situation, ses camarades ont commencé à glisser des billets par la fenêtre pour permettre au propriétaire de réparer les dégâts… avant carrément de réparer eux-mêmes le problème !
Un supporter irlandais monte sur une voiture et l'abîme. Des supporters décident alors de mettre de l'argent dans le véhicule par la vitre pour aider le propriétaire dans la réparation
Sources Bibliographiques:
La planète football
Publié par Les Cafés Géo, le 15 janvier 2016 | Rubrique :
Les comptes rendus, Saint-Brieuc | Compte-rendu café géographique de Saint-Brieuc 26 novembre 2015 - Compte rendu Christiane Barcellini relu par Julien Sorez
Source: http://cafe-geo.net/la-planete-football/
Source: La Grande-Bretagne, berceau du football, FIFA:
http://fr.fifa.com/about-fifa/who-we-are/the-game/britain-home-of-football.html
Voir Iän Taylor Putting the boot into working-class sport Sociology of Sport journal 1987 171-191 Voir aussi Christian ardi Le football hooliganism en Grande-Bretagne dans John Atherton Richard Sibley op cit. 17-26
Sur histoire expres de la peur des hooligans voir Geoffrey Pearson Hooligan history of respectable fear Londres Macmillan
Sur Ecosse voir Richard Holt Sport and the British op cit. 253-262
Sur Glasgow Bill Murray The old firm Sectarianism sport and society Scotland Edimbourg John Donald 1984
Voir Stephen Wagg The football world contemporary social history Brighton Harvester 1984 James Walvin The game social history of British football Londres Allen Lane 1975
Certains comme lan Taylor Putting the boot. art cité diraient embourgeoisée le terme civilisé fait référence aux analyses de Norbert Elias et Eric Dunning The quest for excitement Sport and leisure in the civilizing process Londres Blackwell 1986 et Eric Dunning et al. op cit
Sur la question de urbanisation et du développement du football voir Richard Holt Sport and the British modem history Oxford Oxford University Press 1989 Voir Richard Holt Working class football and the city British Journal of Sports History mai 1986 6-17 Richard Hoggart La culture du pauvre Paris Minuit 1970 trad.) équivalent des HLM Ouvriers qualifiés OS manoeuvres Voir John Goldthorpe and al: Social mobility and the class structure in modern Britain Oxford Oxford University Press 1980
Tous les incidents relatés dans cette article sont tirés de Eric Dunning Patrick Murphy John Williams The roots of football hooliganism An historical and sociological study Londres Routledge and Keegan Paul 1988
Sur la rivalité Ecosse-Angleterre en football voir Herbert Moorhouse Scotland against En gland Football and popular culture International Journal of the History o/Sport 1987 189-202 Voir Richard Holt Sport and the British op cit. 262- 279
Citer ce document / Cite this document : MIGNON. Supporters et hooligans en Grande-Bretagne depuis 1871. In: Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°26, avriljuin 1990. Le football, sport du siècle. pp. 37-48.
http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1990_num_26_1_2967
Fans and hooligans in Great Britain since 1871, Patrick Mignon.
La naissance du football moderne - Juin 2006
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/foot/2.shtml
Sommaire:
La planète football
Publié par Les Cafés Géo, le 15 janvier 2016 | Rubrique :
Les comptes rendus, Saint-Brieuc | Compte-rendu café géographique de Saint-Brieuc 26 novembre 2015 - Compte rendu Christiane Barcellini relu par Julien Sorez
Source: http://cafe-geo.net/la-planete-football/
Source: La Grande-Bretagne, berceau du football, FIFA:
http://fr.fifa.com/about-fifa/who-we-are/the-game/britain-home-of-football.html
Voir Iän Taylor Putting the boot into working-class sport Sociology of Sport journal 1987 171-191 Voir aussi Christian ardi Le football hooliganism en Grande-Bretagne dans John Atherton Richard Sibley op cit. 17-26
Sur histoire expres de la peur des hooligans voir Geoffrey Pearson Hooligan history of respectable fear Londres Macmillan
Sur Ecosse voir Richard Holt Sport and the British op cit. 253-262
Sur Glasgow Bill Murray The old firm Sectarianism sport and society Scotland Edimbourg John Donald 1984
Voir Stephen Wagg The football world contemporary social history Brighton Harvester 1984 James Walvin The game social history of British football Londres Allen Lane 1975
Certains comme lan Taylor Putting the boot. art cité diraient embourgeoisée le terme civilisé fait référence aux analyses de Norbert Elias et Eric Dunning The quest for excitement Sport and leisure in the civilizing process Londres Blackwell 1986 et Eric Dunning et al. op cit
Sur la question de urbanisation et du développement du football voir Richard Holt Sport and the British modem history Oxford Oxford University Press 1989 Voir Richard Holt Working class football and the city British Journal of Sports History mai 1986 6-17 Richard Hoggart La culture du pauvre Paris Minuit 1970 trad.) équivalent des HLM Ouvriers qualifiés OS manoeuvres Voir John Goldthorpe and al: Social mobility and the class structure in modern Britain Oxford Oxford University Press 1980
Tous les incidents relatés dans cette article sont tirés de Eric Dunning Patrick Murphy John Williams The roots of football hooliganism An historical and sociological study Londres Routledge and Keegan Paul 1988
Sur la rivalité Ecosse-Angleterre en football voir Herbert Moorhouse Scotland against En gland Football and popular culture International Journal of the History o/Sport 1987 189-202 Voir Richard Holt Sport and the British op cit. 262- 279
Citer ce document / Cite this document : MIGNON. Supporters et hooligans en Grande-Bretagne depuis 1871. In: Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°26, avriljuin 1990. Le football, sport du siècle. pp. 37-48.
http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1990_num_26_1_2967
Fans and hooligans in Great Britain since 1871, Patrick Mignon.
La naissance du football moderne - Juin 2006
http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/foot/2.shtml
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- Pas de Modification 4.0 International.
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